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Développement d'un axe du commentaire: Thérèse Raquin: Une scène d'horreur

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Par   •  6 Janvier 2021  •  Commentaire de texte  •  486 Mots (2 Pages)  •  810 Vues

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Développez un axe du commentaire

  1. Une scène d'horreur:


1. Un lieu obscur

D’entrée, l’auteur nous décrit un lieu très peu rassurant. Une atmosphère froide et sombre qui nous plonge dans l’histoire et vient alors un sentiment d’insécurité, « Ils regardaient les dernières lueurs quitter les hautes branches » l.284-285, « les grandes masses rougeâtres devenaient sombres » l.285-286. Un paysage dans lequel nous ne sommes pas très à l’aise, «tout le paysage se simplifiait dans le crépuscule ; la Seine, le ciel, les îles les coteaux n’étaient plus que des tâches brunes et grises qui s’effaçaient au milieu d’un brouillard laiteux » l.286-289. Avec ce premier paragraphe l’auteur prévient le lecteur ; il ne s’agit pas d’une scène comique.

Mettre plus en évidence les transformations du paysage: l’obscurité grandissante, et une sorte de brouillard qui envahit la scène.

L’auteur chercher à mettre le lecteur en condition pour la suite. Le premier personnage qui s’exprime est Camille, là aussi il nous informe sur le lieu inquiétant « Fichtre ! Que c’est froid ! Il ne ferait pas bon de piquer une tête dans ce bouillon-là »l.292-293. Une eau froide et un temps humide sont des éléments supplémentaires qui indiquent l’atmosphère de la scène.

2. La volonté de survivre

Camille veut survivre, « Avec l’instinct d’une bête qui se défend, il se dressa sur les genoux, se cramponnant au bord de la barque. Il lutta ainsi pendant quelques secondes » l.310-312. Sa peur se ressent au travers de cette phrase. La scène est décrite comme « un spectacle horrible de la lutte » l.318 . Le lecteur va alors avoir un sentiment de compassion à l’égard de la victime qui se défend tant bien que mal pour sa vie. «Comme il penchait la tête, découvrant le cou, sa victime, folle de rage et d’épouvante, se tordit, avança les dents et les enfonça dans ce cou » l.328-330.

On peut voir que le personnage est associer à une bête car comme on peut le savoir l’instinct de survie animale est confirmé par la morsure même, qui apparaît davantage comme la réaction d’un animal que d’un être humain. En même temps, elle imprime une trace sur le meurtrier lui-même.

3. Une mort brutale.

La mort de Camille se fait très rapidement. La violence et la brutalité sont alors à leur comble. « Et lorsque le meurtrier, retenant un cri de souffrance, lança brusquement le commis à la rivière, les dents de celui-ci lui emportèrent un morceau de chair.» l.330-332. Ce passage nous renvoie à une image de torture mais aussi à une animosité cruelle. Camille est réduit à une chose, un vulgaire objet qu’on lance à la rivière sans scrupule.
Enfin, sa mort n’est pas dite ce qui va accentuer l’agonie de Camille « Camille tomba en poussant un hurlement. Il revint deux ou trois fois sur l’eau, jetant des cris de plus en plus sourds » l.333-334. Le mot « sourd » nous fait comprendre alors sa mort.


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