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Dénonciation de la guerre et de ses atrocités à travers le conte philosophique Candide de Voltaire

Commentaire de texte : Dénonciation de la guerre et de ses atrocités à travers le conte philosophique Candide de Voltaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Avril 2014  •  Commentaire de texte  •  2 608 Mots (11 Pages)  •  1 652 Vues

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Candide (Candide ou l'Optimisme, de son nom complet) est un conte philosophique où Voltaire, son auteur, utilise l'ironie et le sarcasme tout au long de l'oeuvre. L'oeuvre a pour but de dénoncer la théorie de l'optimisme du philosophe Leibniz, qui consistait en croire que bien que le monde ne soit pas parfait, Dieu l'a créé le meilleur possible. Candide évoque le voyage du héros éponyme qui transformera sa vision du monde innocente et parfois naïve en philosophe.

Voltaire se propose de démontrer que les philosophes optimistes ont tort de prétendre que « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ». Pour ce faire, l’auteur met en scène un héros, Candide, qui découvre toutes les formes du mal au cours de ses aventures.

Dénonciation de la guerre et de ses atrocités

• Pour présenter le spectacle terrible de la guerre, Voltaire prend le masque de Candide. Le narrateur touche la sensibilité du lecteur en présentant un tableau cruel (vision hyperréaliste → horreur) et sans commentaire réel. Le bilan de la guerre est fait avec des chiffres approximatifs. Les victimes sont une population civile, innocente, et des soldats.

• Voltaire montre l’absurdité de la guerre en soulignant le fait que personne ne sait pourquoi on se bat (on observe de nombreuses hyperboles). L’emploi de nombreux pluriels marque la perte de l’identité. Le ton est de plus en plus dénonciateur au fil de notre extrait. À relever l’oxymore « boucherie héroïque » teintée d’ironie.

Étude d'un thème

L' idée que voltaire a voulu faire passer ici à travers le personnage de Candide est l'optimisme. On voit que Candide a sans arrêts des ennuis mais à chaque fois il se relève et continue, il persiste a croire, malgré tout ce qui lui arrive que tout va bien dans le meilleur des mondes et que s'il lui arrive un malheur, c'est le destin. Mais il va rencontrer des personnages qui eux sont beaucoup plus terre à terre et qui sont beaucoup plus pessimistes.

Autodafé En Espagne, à partir du XIVe s., et dans l'empire espagnol, proclamation solennelle d'un jugement prononcé par l'Inquisition sur un impie, un juif ou un hérétique ; exécution du coupable, généralement par le feu.

Ce conte est paru en 1759, alors que son auteur a 65 ans, pour régler les comptes avec le philosophe Leibniz ou plutôt son disciple Wolf, dont l'avatar comique semble bien être le docteur Pangloss - celui qui parle de tout et, de par son nom emblématique, prétend bien dire tout sur tout. Il poursuit par cette narration polémique le débat entamé dans le Poème sur le désastre de Lisbonne paru en 1755, après le tremblement de terre qui fit 30.000 victimes.

Les noms en eux-mêmes jouent un rôle important (ironie, moquerie et étymologie)

Les 1eres lignes de candide ressemblent aux debut d un conte de fees. Voltaire adopte le point de vue de cunegonde pr decrire le château meliorativement.

candide, adjectif

Sens Marqué par la candeur.

Synonymes : bonhomme, chaste, crédule, ingénu, innocent, naïf, simple.

" Sa physionomie annonçait son âme. ". Voltaire nous décrit Candide comme un personnage peu crédible et très crédule. Il croit aveuglément à la philosophie de Pangloss, le précepteur du château. Il ne pense jamais par lui-même, cherche toujours conseil auprès de quelqu’un d’autre que lui et est très dépendant de Pangloss. C’est vers la fin du conte que Candide pourra pour la première fois, faire taire Pangloss et lui exposer sa pensée sans redouter quelque moquerie de sa par

Cunégonde

Au chapitre I, Cunégonde a 17 ans et elle est « fraîche, grasse, appétissante ». Des chapitres II à XXIX, elle est tour à tour violée, éventrée, maîtresse obligée de deux puissants et vendue comme esclave. Candide ne l’aime plus. Au chapitre XXX, Cunégonde est vieille, « laide, acariâtre, insupportable ».

Pangloss

Au chapitre I, sa façon de voir se résume à son idée fixe qui est l’écho caricatural de la philosophie leibnizienne : « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Il entretient une relation avec la femme de chambre. Des chapitres II à XXIX, il échappe plusieurs fois à la mort, attrape la petite vérole et fait un séjour aux galères. Au chapitre XXX, Pangloss prêche encore l’optimisme, mais « il n’en croyait rien ». Il ne tire aucun enseignement des épreuves endurées et reste attaché à des illusions.

Martin

C’est l’opposé de Pangloss. Très terre-à-terre à cause de ses expériences malheureuses, il donne de très bons conseils à Candide quand celui-ci en demande. Il rencontrera Candide au chapitre 19 quand Candide s’apprête à retourner en Europe.

Cacambo

Il est un des rares personnages à donner des conseils utiles à Candide, avec la vieille et Martin. Il a apparemment beaucoup d’expérience car il sait quoi faire en toute circonstance.

Abbé périgourdin :

C’est un parasite qui vole Candide par supercherie et en l’emmenant chez une amie qui le dépossède autant.

Des le 1ere chapitre de candide, voltaire propose une severe critique de la societe du XVIII eme s. Le système feodale de la baronnie est denonce et rediculise et les aristrocates de thunder-ten-tronckh sont caricatures. A la fin du chap1, candide est chasse de ce paradis illusoire ou l’ordre social ne peut etre transgresse.

Voltaire compose un incipit parodique : voltaire imite le genre plaisant du conte sur le mode comique afin de proposer au lecteur un enseignement moral implicite. Il cree ainsi un nouveau genre litteraire : le conte philosophique. (description ironique du château et la philosophie de pongloss)

I- Portée critique du texte

Dans Candide ou l'optimiste, de Voltaire, on retrouve l’esprit critique du siècle des Lumières.

Critique de l’optimiste métaphysique de Leibnitz, débat des idées de bonheur, malheur, providence, critique avec une accumulation des faits qui lui apporte un démenti.

Le mal vient des hommes, ils sont cruels, intolérants… Le mal set dans la nature (séisme, maladie), le mal est dans les institutions, surtout religieuses. Critique de la religion, satire

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