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Est-ce que la nouvelle Une Vendetta de Maupassant décrit une vision complète de la réalité, une vision encouragée par le courant littéraire du réalisme?

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Par   •  30 Mai 2014  •  456 Mots (2 Pages)  •  5 070 Vues

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Dans la nouvelle « une vendetta »,Maupassant y décrit une vision complète de la réalité, une vision encouragée par le courant littéraire du réalisme.

Grâce à certaines descriptions qui paraissent dure, crues et violentes, Maupassant arrive à faire comprendre au lecteur les motifs de l’ampleur que prend la vendetta dans le cœur de la veuve Saverini. Son fils ayant été tué de sang froid, sa colère se mêle à sa peine pour ainsi créer un trou noir qui lui découvre, par la suite, le besoin d’également tuer de sang froid l’assaillant de son défunt fils. « Le jeune homme, sur le dos, vêtu de sa veste de gros drap trouée et déchirée à la poitrine, semblait dormir; mais il avait du sang partout : sur la chemise arrachée pour les premiers soins; sur son gilet, sur sa culotte, sur la face, sur les mains. Des caillots de sang s’étaient figés dans la barbe et dans les cheveux. » p.180. La quantité de sang illustrée dans ce passage démontre la violence de l’attaque qu’il a été victime et du fait même influence la veuve dans son degrés de colère et de vengeance. L’euphémisme utilisé dans cet extrait permet d ‘atténuer le caractère violent du passage et de la nouvelle. Le jeune homme couché dans son sang, dors paisiblement.

La veuve Saverini est motivée et décidée à arriver à ses fins. C’est pourquoi Maupassant donne une description complète de la férocité à laquelle Sémillante attaque le mannequin. Il arrive ainsi à dépeindre l’acharnement de la veuve envers son chien qui est le pion principal de son projet. « D’un saut formidable, la bête atteignit la gorge du mannequin et, les pattes sur les épaules, se mit à la déchirer. Elle retombait, un morceau de sa proie à la gueule, puis s’élançait de nouveau, enfonçait ses crocs dans les cordes, arrachait quelques parcelles de nourriture, retombait encore, et rebondissait, acharnée. Elle enlevait le visage par grands coups de dents, mettait en lambeaux le col entier. » p.182. Grâce aux descriptions détaillées, Maupassant démontre le taux de férocité à laquelle la veuve désir donner à son projet. Par l’agressivité de l’attaque, il est possible d’établir une idée du niveau de colère et de noirceur qui s'est créé dans le cœur de la veuve. L’animal déchire sa proie en lambeaux car la faim le tenaille. La veuve possède la même férocité que la bête, mais celle-ci le possède dans son esprit. Elle souffre aussi d’une faim tenaillante de venger son fils unique de la mort. Maupassant nous fait vivre les émotions du cœur de la veuve Saverini par l’entremise des actions de son chien.

En somme, le réalisme ajoute une couleur à la nouvelle qui lui donne un aspect complet et profond.

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