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Début De Commentaire de l'Excipit Du roman Thérèse Raquin d'Emile Zola

Rapports de Stage : Début De Commentaire de l'Excipit Du roman Thérèse Raquin d'Emile Zola. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  14 Décembre 2013  •  470 Mots (2 Pages)  •  16 510 Vues

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Plan : I/ Un couple uni

1) Le retour de la complicité

2) Une renaissance

II/ Un dénouement tragique

1) L'omniprésence de la mort

2) Une fin théâtrale

Nous allons étudier l'excipit de Thérèse Raquin, roman écrit par Émile Zola en 1867. Zola, chef de file du naturalisme, étudie de manière scientifique dans ses œuvres les tempéraments de ses personnages lorsque ceux-ci sont confrontés aux divers fléaux de la société comme l'alcoolisme, l'adultère ou encore la prostitution. Thérèse Raquin présente les caractéristiques du naturalisme que Zola développe ensuite dans les Rougon-Macquart (21 nouvelles publiées entre 1871 et 1893). Ce roman explique comment Laurent et Thérèse, tombés passionnément amoureux, tuent Camille l'époux de Thérèse puis sombrent dans la folie. Ces derniers étant persuadés que Camille les hante, et finissent alors par se haïr.

Dans ce passage, Laurent et Thérèse se tournent vers la mort pour se délivrer de leur souffrance. Après avoir envisagés de s'entre-tuer, ils choisissent l'option du suicide.

Nous pourrons alors nous demander en quoi ce dénouement uni tragiquement Laurent et Thérèse ?

Premièrement nous étudierons comment la mort réunit un couple brisé puis nous verrons en quoi le dénouement de leur histoire est tragique.

Tout d'abord, nous voyons comment la complicité entre les personnages renait.

Zola tente de montrer que Laurent et Thérèse sont redevenus un couple. Pour ce faire il utilise des noms communs comme « époux » (l2), « le mari » (l7), « la femme » (l8) ou encore « son complice » (l10) qui nous permettent de visualiser les personnages comme étant un couple, un lien précédemment rompu par la haine et la folie. En effet ils ne se détruisent plus mutuellement et se comprennent à nouveau. De plus les verbes pronominaux « se regardèrent » (l3), « s'examinèrent » (l6) et « se sentirent » (l22) témoignent de la réciprocité des actions et des sentiments du couple. On retrouve cette réciprocité lors de l'utilisation du chiasme « Thérèse vit le flacon dans les mains de Laurent, et Laurent aperçut l'éclair blanc du couteau qui luisait entre les plis de la jupe de Thérèse. » (l3 à 6). Puis le fait que les deux personnages aient eut la même intention de meurtre bien qu'avec des outils différents souligne la connexion de leur esprits.

Les personnages sont donc unis par cet intention de meurtre mais le sont aussi par une renaissance.

Thérèse et Laurent sont comparés à des « enfants » (l17) ce qui suggère un retour à l'innocence provoqué par l'idée que la mort approche. L'utilisation des adjectifs « doux » (l18) et « attendri » (l18) permet de rendre aux personnages une dimension qui était précédemment soustrait par la folie et la haine. Grâce à la phrase « Ils pleurèrent […] songeant à la vie de boue qu'ils […] mèneraient encore, s'ils étaient encore assez lâches

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