Débridée : le monde vu par mes yeux chinois, Siyu Cao

Compte Rendu de lecture

1. Je vais vous présenter le roman « Débridée : Le monde vu par mes yeux chinois » de Siyu Cao publié en mai 2019.

1. Il s’agit d’un roman qui est particulier dans sa forme. En effet, à travers une cinquantaine de petites bandes dessinées humoristiques, avec des vignettes plutôt concises comme les caractères chinois, Siyu Cao nous dévoile les dessous, les travers et les fantaisies de nos cultures.

1. Siyu Cao raconte au début de l’histoire qu’elle souhaitait étudier à l’étranger en parcourant le monde.

Elle a voyagé de Pékin à Paris, en passant par les Etats-Unis et Le Royaume-Uni.

Siyu Cao a appris à découvrir sa propre culture au travers des regards posés sur elle et sa nationalité chinoise : des mots-clés gravitaient autour de certains mots-clés comme la pollution, le communisme, la politique de l’enfant unique, la liberté d’expression, et les « mangeurs de chiens ».

Elle a donc souhaité présenter ce livre pour partager ses expériences et apporter un regard personnel, intime et amusant sur son vécu en Chine et de son quotidien en France.

1. Je me suis donc posé comme questions durant ma lecture du roman : « Quels sont les clichés sur les chinois ? », « Comment l’auteur a su s’adapter à une culture différente en France ? », « A quel point les Occidentaux connaissent mal le quotidien des Chinois et les Chinois celui des Occidentaux ? », « D’où provient les clichés sur les Chinois et sur les Occidentaux ? ».

1. Le personnage principal de cette histoire est Siyu Cao : elle partage ses expériences, tout ce qu’elle a vécu pendant vingt ans en Chine et ce qu’elle vit actuellement en France.

J’ai bien aimé ce personnage car elle raconte, d’une manière personnelle, ses petites anecdotes avec humour (comme sur le sujet du tatouage où elle précise que certains occidentaux se retrouve avec le caractère « soupe de poulet » en chinois pour paraître « cool »).

Elle souhaite briser tout simplement les stéréotypes et s’ouvrir à d’autres cultures plus mystérieuses (comme le monde arabe).

On peut retrouver des personnages secondaires (comme des occidentaux rencontrés par Siyu Cao ou sa propre mère) pour refléter l’image que nous donnons à des personnes chinoises ou dénoncer certains comportements adoptés face à ces personnes.

Par exemple, des occidentaux peuvent raconter qu’ils ont mangés « chinois » lorsqu’ils commandent des sushis ou des nems (des plats qui ne proviennent pas de Chine) : cela peut être vraiment agaçant pour les chinois. C’est comme dire qu’on va « manger français » quand on décide de commander un couscous ou une paella. Ces personnages sont donc intéressants à développer dans les anecdotes de Siyu Cao pour démontrer la différence entre les différentes cultures.

1. Cette fiction est clairement reliée à notre société.

En effet, Siyu Cao évoque, à travers ce roman, que les préjugés créent parfois des barrières entre Français et Chinois. Selon elle, il existe des personnes curieuses souhaitant en découvrir davantage sur la Chine, sa culture.

Mais d’après le roman, d’autre personnes évoquent certains mots clés comme « pollution », « enfant unique » ou « mangeurs de chiens ». D’après l’auteur, la plaisanterie sur les Chinois « mangeurs de chien » est déconnectée de la réalité et blessante.

Dans son livre, elle indique aussi que des agresseurs pensent que les chinois transportent beaucoup d’argent en liquide sur eux.

Elle précise également qu’en France, il est très mal perçu de demander à quelqu’un combien il gagne ou même de parler d’argent en général. Alors qu’en Chine, surtout en famille, les individus sont très transparents sur le sujet.

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