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Du Moyen-Âge À La Société Moderne, Évolution Des Espaces Urbains

Mémoire : Du Moyen-Âge À La Société Moderne, Évolution Des Espaces Urbains. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Mars 2014  •  1 151 Mots (5 Pages)  •  1 025 Vues

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Connaître et analyser les modes de vie et les sociétés participe à la compréhension de l'espace urbain dans sa diversité et son évolution. Le processus d'individuation étant la base de la modernité sociale et urbaine, nous allons analyser et expliquez comment l'évolution des mentalités depuis le Moyen-âge jusqu'au XX° siècle va influencer l'évolution des espaces, à l'échelle de l'habitat. Pour cela nous développerons deux grandes parties chronologiques fondées sur les modes de vie dominants et les espaces de l'habitat. Dans un premier temps nous parlerons donc des villes anciennes (jusqu'en 1800) puis dans une seconde partie nous aborderons les villes moderne.

I – VILLE ANCIENNE (jusqu'en 1800)

Valeurs sociales, mentalités, mode de vie

Au moyen-âge, la société est une société de groupe, avant tout structurée par la religion. En effet, la religion suscite un sentiment d'appartenance à un groupe, à une communauté de croyants. Elle hiérarchise cette société où le pouvoir politique n'est que le médiateur entre le divin et terrestre. Le roi, représentant de dieu sur terre, est au sommet d'une société très hiérarchisée et inégalitaire.

À cette époque « l'individu » comme on l'entend aujourd’hui n'existe pas. Il n'a pas d'identité, mais se caractérise avant tout par son appartenance à un groupe, qu'il s'agisse de la famille, d'une paroisse, etc. Ainsi personne n'est jamais seul, il n'existe aucune notion d'intimité. Il en résulte alors que la juxtaposition de petits groupes constitue la société de l'époque.

La notion de famille n'est pas non plus la même qu'aujourd'hui, puisqu'elle désigne l'ensemble des être qui vivent sous le même toit ou sous l'autorité d'un « paterfamilias ». Il n'existe pas de notion de vie privée, ou de distinction entre espace privée/public. Tout le monde surveillait tout le monde et savait tout de chacun.

La proximité spatiale qui règne à cette époque est également accentuée par la faiblesse des déplacements, puisqu'il y a peu de déplacements domicile/travail et principalement des échanges locaux de marchandises.

Cette proximité ne favorise pas pour autant le lien social et l'acceptation de l'autre. Chacun accepte l'inégalité et la place qu'il tient dans la société. Ainsi la ségrégation socio-spatiale n'existe pas au Moyen-âge. Riches et pauvres vivent ensemble.

Toutes ces valeurs de l'époque impliquent une recherche de la promiscuité et de proximité spatiale, amenant ainsi une densité autant au sein de la ville que de l'habitat.

les espaces de l'habitat

Au sein de l'habitat, on constate une continuité des espaces et ainsi une absence de découpages interne. Il n'existe pas de notion d'intimité. Les pièces n'ont ni forme, ni appellation, ni usage spécifique. Si parfois des portes existent, elles restent la plus part du temps ouvertes. Au sein de la maison urbaine, on note la permanence d'une organisation sommaire, avec un escalier au milieu d'espaces non découpés. On doit également traversé l'espace des autres pour rentrer chez soi.

Ainsi il n'existe pas de distinction entre ce qui est public ou privé. L'espace public n'existe pas et bien souvent la maison se prolonge jusque dans la rue. En effet la rue n'est autre q'un espace commun, qui appartient au groupe.

Sous un même toit, on ne retrouve pas seulement une famille mononucléaire comme on l'entend aujourd’hui mais on partage cet espace entre plusieurs générations, ou même plusieurs groupes d'individus qui n'ont pas forcement de liens de sang.

Quand il existe une répartition des pièces entre certaine famille, cela se fait verticalement et non horizontalement. Ainsi au fur et à mesure du temps, on ajoute des étages sur un parcelle où se trouvaient une simple maison.

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