LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Étude de la pièce de théâtre Dom Juan de Molière

Commentaire de texte : Étude de la pièce de théâtre Dom Juan de Molière. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  24 Avril 2013  •  Commentaire de texte  •  427 Mots (2 Pages)  •  658 Vues

Page 1 sur 2

Le Dom Juan de Molière, écrit en 1665, est la version la plus connue du mythe de Don Juan, ce séducteur libertin qui aime séduire, tromper et se moquer des femmes qu'il considère comme des objets. Molière a crée un personnage secondaire dans sa pièce mais d'autant plus important : Sganarelle, seul personnage de la pièce qui semble avoir une véritable dimension psychologique après son maître. Nous pourrons nous demander quelles relations entretiennent ils. Dans un premier temps, nous verrons qu'il s'agit d'une simple relation maître-valet. Puis, nous observerons que Don Juan est un maître tyrannique. Dans un troisième temps, nous étudierons Sganarelle, un valet admiratif de son maître.

I Une relation maître-valet :

A. Sganarelle, un simple valet de longue date

Sganarelle est au service de Don Juan : il le sert à table, reçoit des ordres et se soumet à ses moindres désirs. Il lui obéit et reçoit parfois des soufflets. Don Juan se sert de lui dans toutes les occasions, même lors de ses escapades amoureuses, ainsi il dit, à la scène 3 de l'acte I : « Allons songer à l'exécution de notre entreprise amoureuse ».

Il semblerait que Sganarelle travaille pour lui depuis longtemps, une sorte de complicité, voire même d'intimité s'est créée entre eux. Sganarelle le précise lui même dans l'acte I, scène 2 (p. 15) : « Eh ! Mon Dieu, je sais mon Don Juan sur le bout des doigts… ».

De part sa parfaite connaissance de Don Juan, Sganarelle est devenu bien plus qu'un simple valet : il est maintenant son confident.

B. Un confident, un juge

Sganarelle semble être le seul personnage de la pièce à véritablement connaître les intentions de Don Juan (c'est d'ailleurs lui qui permet aux spectateurs de savoir ce que le tyrannique libertin pense). Ainsi, alors que son père a cru à son repenti sous les yeux de Sganarelle, qui croit aussi en la bonne foi de son maître, celui-ci lui avoue la vérité, dans la scène 2 de l'acte V (p. 115) : « Quoi ? tu prends pour bon argent ce que je viens de dire, et tu crois que ma bouche était d'accord avec mon cœur ? ». Alors qu' Elvire vient de débiter une longue tirade sur l'amour qu'elle porte à Don Juan, Sganarelle est très ému, contrairement à son maître qui lui dit tout le fond de sa pensée : « Sais tu bien que j'ai encore senti quelque peu d'émotions pour elle […] ? » (Acte IV, scène 6, p. 106).

...

Télécharger au format  txt (2.4 Kb)   pdf (53.5 Kb)   docx (8.6 Kb)  
Voir 1 page de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com