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Dissertation sur la pièce de théâtre l’école des femmes de Molière

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Par   •  15 Janvier 2014  •  Fiche de lecture  •  320 Mots (2 Pages)  •  1 151 Vues

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DISSERTATION SUR L’ÉCOLE DES FEMMES

L’Ecole des femmes est une pièce de théâtre en cinq actes de Molière, parue le 26 décembre 1662. Bien que comédie, cette œuvre présente de nombreuses similitudes avec la tragédie. Les plus visibles sont la division de l’histoire en cinq actes, et la rédaction de cette dernière en alexandrins. Elle met en scène des personnages aux caractères variés, mais possédant quasiment tous un travers particulier, amplifié. Cette pièce est donc risible au premier abord. Cependant, nous observons que Molière à développé un projet plus ambitieux que celui d’une simple comédie populaire. Nous constaterons donc la présence d’un scénario amusant, permettant un comique abordable par tous grâce à la mise en scène de personnages humoristiques. Nous observerons ensuite que l’auteur se sert de son œuvre dans un but précis, et fait évoluer les personnages au cours de l’œuvre de façon à donner une leçon au spectateur.

Le comique de l’Ecole des femmes réside, tout d’abord, en son scénario. Il se constitue de plusieurs éléments. Nous observons que l’œuvre est basée sur un long quiproquo, s’étendant sur toute la longueur de cette dernière. En effet, Horace, personnage convoitant Agnès, se confie à monsieur de la Souche qui n’est autre qu’Arnolphe, faux bourgeois voulant prendre Agnès pour épouse (il parle d’ailleurs de monsieur de la Souche à Arnolphe dans la quatrième scène du premier acte, l’insultant par la même occasion : « C'est, je crois, de la Zousse, ou Souche, qu'on le nomme »). Mais ce quiproquo n’est pas unique. Ainsi, un quiproquo que nous pourrions qualifier d’éphémère, intervient dès le début de la scène IV de l’acte I, durant laquelle Horace explique à Arnolphe éprouver un amour pour une femme, sans citer son nom, et qui n’est pourtant nul autre qu’Agnès (d’où la surprise d’Arnolphe lorsqu’il l’apprend : « Ah je crève ! »). Le comique du scénario se base donc de façon importante sur la confusion.

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