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Dissertation sur le roman Thérèse Raquin de Zola

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Par   •  21 Décembre 2013  •  1 100 Mots (5 Pages)  •  1 149 Vues

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Thérèse Raquin est un grand roman de Zola, écrit en 1867. Ce roman a d'abord paru dans un journal. C'est comme ça que Zola a su réveiller l'attention et la curiosité du lecteur. La publication de ce roman a été un succès d'estime et de scandale. Un succès d'estime, car elle a été très bien accueilli par ses nombreuses amitiés littéraires et artistiques et un scandale, car cet ouvrage est traitée de « littérature putride », de ne décrire que des scènes obscènes. On traite l'auteur Zola d'un « misérable hystérique qui se plaît à étaler des pornographies ». Contrairement aux critiques de ces journalistes, ce roman, qui est son quatrième, a un but scientifique. Zola a choisit des personnages souverainement dominés par leurs nerfs et leur sang, dépourvus de libre arbitre, entraînés à chaque acte de leur vie par les fatalités de leur chair. Il a noté scrupuleusement les sensations et les actes d'un homme « puissant » et d'une femme « insatisfaite » en cherchant en eux la bête et en les jetant dans un drame violent.

L'extrait qu'on analysera, se trouve au premier chapitre, du début jusqu'à « et toute couturée de cicatrices ». Il est composé de cinq paragraphes qui décrivent le passage du Pont-Neuf, lieu clé du roman, qui se trouve à Paris, près de la Seine.

Pour nous répondre à la question « quelles sont les fonctions de cet incipit? », dans un premier temps, nous analyserons l'effet de réel qu'il donnera au récit, puis nous verrons une présence d'une certaine subjectivité, et finalement nous chercherons a comprendre la dimension symbolique de cet incipit.

Premièrement, on analysera l'effet de réel que donne cet incipit au récit. Dans les premières 5 lignes du premier paragraphe, les verbes au présent nous indiquent que le lieu décrit (le passage du Pont-Neuf), existait avant et continue à être identique (« lorsqu'on vient des quais » à la ligne 1, « on trouve le passage du Pont-Neuf » à la ligne 2, « qui va de la rue Mazarine à la rue de Seine » à la ligne 3, « ce passage a …» à la ligne 4, « il est pavé de dalles jaunâtres » à la ligne 5). Et le pronom « on » à la ligne 1 et à la ligne 2 généralise, et indique que le lecteur peut vérifier lui-même l'existence du passage du Pont-Neuf. Comme toujours fait Zola, il nous présente une description très précise qui nous fait croire, nous lecteurs, nous faire une représentation mentale et même nous faire présents dans le lieu décrit. Le lieu est en effet mesuré avec des chiffres (« trente pas de long et deux de large » ligne 4 et 5) ; ce lieu est également exploré dans son horizontalité (« à gauche » au paragraphe 3, « à droite » au paragraphe 4), dans sa verticalité (« au-dessus du vitrage » au paragraphe 5) et dans sa profondeur ( « une sorte de corridor étroit et sombre » à la ligne 3, « trente pas de long et deux de large » à la ligne 4 et à la ligne 5). Donc tout est fait pour donner un effet de réel ; le lieu étant réel, les événements fictifs qui s'y déroulent sont gagnés par la contagion du réel.

Lors de cette description qui nous fait croire être dans le réel, l'auteur dévalorise et déprécie ce lieu à travers l'emploi d'un vocabulaire évaluatif fortement péjoratif qui fait appel à différentes sensations visuelles et tactiles. Aux lignes 6 et 7, Zola utilise une gradation pour déqualifier le lieu : «  des dalles jaunâtres, usées, descellées, suant toujours une humidité âcre ». On peut voir qu'il qualifie le lieu comme salle et pour ça, il évoque des couleurs associés a la saleté : « jaunâtre », « noir de crasse »,

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