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Dissertation sur la peine de mort

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Par   •  21 Mars 2021  •  Dissertation  •  1 844 Mots (8 Pages)  •  2 504 Vues

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Pour le 20-21

L'introduction
De 10 à 15 lignes, elle présente votre sujet, donc l'objet de ce rapport, en général une question, annonce le plan que vous allez suivre, précise les enjeux de votre travail.
Dans notre cas, vous ne répondez pas à une question,  « être pour ou contre… » mais vous rédigez un rapport informatif et neutre.

Soignez votre style afin de susciter l'intérêt du lecteur, même si votre rapport n'est pas un livre publié par un éditeur et destiné à concourir pour un grand prix littéraire.

Le développement
Dans cette partie, vous analysez l'objet étudié.
Réalisez un travail structuré, à l'image de votre pensée qui doit être claire et pertinente.
En général, le développement comprend deux parties, dans votre cas, une partie « pour » et une partie « contre ». N'énumérez pas vos arguments mais essayez de les regrouper par thèmes communs si cela est possible. Cela vous permettra de concevoir des sous-parties. Présentez votre argumentation de façon logique. Le lecteur doit ressentir un fil conducteur.
Voici une comparaison un peu extrême : lorsque vous préparez votre liste de courses, vous pouvez écrire le nom de tout ce qui vous vient par la tête, sans ordre logique, ou regrouper vos achats par familles de produits : les légumes, les fruits, l'épicerie....

Dans notre cas, je vous ai demandé un travail spécifique, à savoir, votre ressenti sur ces arguments. De ce fait, la présentation des arguments constitue une partie, et votre analyse, et non votre avis de « pour » ou « contre », constitue l'autre partie, nécessairement plus longue, alors que dans la réalité les deux parties doivent être équilibrées. Cette partie est plus longue car tous les membres de votre groupe doivent y participer.

Contraintes d'écriture
Evitez les répétitions : pas plus de 3 emplois d'un même verbe et substantif (nom).
Emploi d'adjectifs : après ou avant chaque nom, voyez si vous pouvez employer un adjectif.
Emploi d'adverbes : voyez si vous pouvez employer un adverbe avant ou après chaque verbe.

Table des matières

Introduction        3

Partie I        4

Partie II        6


Introduction

La peine de mort est l’une des premières sentences présentes dans les textes juridiques des civilisations les plus anciennes comme la Grèce et la Mésopotamie. A l’origine elle représente le châtiment imposé par un groupe sur un individu qui a enfreint les règles de sa communauté. Cette peine à pour objectif de dissuader les gens de commettre le même crime que la personne exécutée. A l’époque le système carcéral n’était pas aussi développé que maintenant. Le mouvement abolitionniste est apparu en 1757 à Paris, à la suite de la cruauté de la torture subit par Robert François Damiens avant son exécution pour l’agression de Louis XV. En 1981 la peine de mort à été aboli en France, la dernière personne à avoir subi la peine de mort est Hamida Djandoubi. Il a été guillotiné le 10 septembre 1977 à la prison des Baumettes de Marseille. Actuellement 106 pays avaient complètement aboli la peine de mort à la fin de l’année 2018. Ici on étudie la question du maintien de la peine de mort.


Partie I

Le recours à la peine de mort est justifié par le surpeuplement des prisons françaises. En 1990, le taux d’occupation des établissements pénitentiaires était de 124%. Il est aujourd’hui de 116% avec 70 651 prisonniers pour 61 080 places (au 1er janvier 2020). La surpopulation se concentre dans les maisons d’arrêts, qui accueillent les personnes en attente de jugement et celles condamnées à des courtes peines de prison. Dans ces établissements, qui abritent plus des deux tiers de la population carcérale, le taux d’occupation moyen est de 138%, contraignant deux à trois personnes, parfois plus à partager une même cellule et plus de 1 600 personnes à dormir chaque nuit sur des matelas posés au sol.

[pic 1]D’un point de vue économique, le maintien de la peine de mort permet de réduire le cout des prisons et coute moins cher à la société que la prison à vie. Par exemple la de construction d'une cellule varie entre 150 000 et 190 000 euros. Une journée de détention vaux en moyenne 105 euros. De manière générale, le coût moyen d’une année de prison pour une personne détenue est estimé à 32 000 euros, tandis que le coût moyen annuel d’une mesure en milieu ouvert, tel un sursis avec mise à l’épreuve, est estimé à 1 014 euros par personne (Conférence de consensus sur la prévention de la récidive, 2012). Par ailleurs, la priorité donnée à la construction de nouvelles prisons depuis 1987 a de lourdes conséquences financières. Avec le développement des partenariats publics-privés, et les plans successifs, l’administration a accumulé une dette de 3,43 milliards d’euros qu’elle doit apurer un peu chaque année sous peine de pénalités. Ainsi grevé, le budget ne permet pas de faire face aux besoins pourtant essentiels pour entretenir le parc carcéral, développer les activités en détention, accompagner les personnes dans leur démarche d’insertion et renforcer les alternatives à l’incarcération.

Cette peine renvoie directement à la justice de réparation pour les victimes de crimes violents. Les personnes ayant perdu des êtres chers dans des crimes horribles souhaitent voir les criminels

  • Effet dissuasif


Partie II

Arguments contre :

  • Châtiment cruel, inhumain

  • Erreur de jugement
  • Violation des droits de la vie humaine plus particulièrement le droit à la vie et du droit de ne subir ni la torture ni des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Ces droits sont protégés par la Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée par l’ONU en 1948.
  • La peine de mort pour les personnes de moins de 18 ans interdit par le droit international relatif aux droits humains. Mais certains pays continuent de l’appliquer. Depuis 1990, Amnesty International a recensé au moins 149 exécutions de mineurs dans 10 pays : Arabie saoudite, la Chine, les États-Unis, l’Iran, le Nigeria, le Pakistan, la République démocratique du Congo, le Soudan, le Soudan du Sud et le Yémen. Plusieurs de ces pays ont modifié leurs lois pour exclure cette pratique. L’Iran a exécuté plus du double du total des neuf autres pays réunis. Au moment de la rédaction, l’Iran a exécuté 99 mineurs délinquants depuis 1990.
  • La Chine exécute le plus de prisonniers
  • Amnesty International a recensé au moins 657 exécutions dans 20 pays en 2019, soit une diminution de 5 % par rapport à 2018 (au moins 690 exécutions). Ce chiffre est le plus faible qu’Amnesty International a enregistré depuis au moins 10 ans.
  • “La peine de mort est un moyen facile utilisé par des responsables politiques pour faire croire à leurs électeurs apeurés qu’ils luttent contre la criminalité” JAN van Rooyen, professeur de droit en Afrique du Sud.

Wikipédia

La peine de mort a été abolie en France en 1981.

Hamida Djandoubi, guillotiné le 10 septembre 1977 à la prison des Baumettes de Marseille, est la dernière personne à avoir subi la peine de mort en France.

[pic 2]

Amnesty :

REPÈRES

  • 106 pays avaient complètement aboli la peine de mort à la fin de l’année 2018.
  • DES MILLIERS de personnes auraient été exécutées en Chine, mais les statistiques relatives à la peine de mort restent un secret d’État.

La peine de mort en France et à l'étranger

Laurence Thibault

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