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Dissertation sur Oedipe Roi de Sophocle

Dissertation : Dissertation sur Oedipe Roi de Sophocle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Mars 2017  •  Dissertation  •  1 387 Mots (6 Pages)  •  1 555 Vues

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Question :

Montrez que dans Œdipe Roi, les concepts de liberté et de fatalité sont en opposition dans les décisions d’Œdipe.

Intro :

La Grèce antique était une société très avant-gardiste pour son époque. Elle se démarquait avec son désir de connaissance et de savoir, son régime politique, ses arts, etc. Une ville dont la quête ultime était celle de la sagesse. Les œuvres des Grecques en ont inspiré plusieurs, dont les artistes de la renaissance, qui les ont redécouverts et exploités pour qu’aujourd’hui on puisse en faire bon usage et apprécier ces œuvres à leur juste valeur. Sophocle (496-406) était un des grands artistes de cette époque. Tout comme Homère, Euripide et autres. Beaucoup de ces artistes s’inspiraient de la mythologie pour démontrer des phénomènes naturels ou incarner des personnages ayant des caractéristiques précises. L’œuvre Œdipe Roi nous replonge dans cet univers surnaturel qu’est la mythologie. Les Dieux manifestement très présents dans ce type d’œuvre, qu’est la tragédie, vivent le débat de la liberté et de fatalité. Donc l’objet de cette dissertation sera de démontrer que les concepts de liberté et de fatalité sont en opposition à travers les décisions d’Œdipe. Cette question sera développée sous deux axes qui s’exprimeront sur la fatalité des Dieux ainsi que sur la liberté des hommes.

Développement :

La liberté des hommes

Le procès

Il y a plusieurs façons de déterminer si l’accusé est coupable. À l’époque de Sophocle, celle de la Grèce antique, c’est la mise en place d’une des premières formes de démocratie à influencer Œdipe dans sa décision de diriger une enquête afin de trouver la souillure. Une décision qui a eu toutefois de l’influence sur Œdipe, car l’idée provenait à la base d’Apollon. Il faut savoir qu’à cette époque, les hommes consultaient souvent Apollon, qui était le Dieu de l’art divinatoire, pour demander conseil. Il constituait tant une figure importante que son temple, situé à Delphes, était considéré comme le nombril du monde. Par contre, la liberté du choix final revient à Œdipe, mais aussi le fait qu’il écoute et se fie aux Dieux pour régler le problème, démontre l’aspect de fatalité. Œdipe veut recevoir tous les renseignements disponibles et montre bien son intérêt de respecter les conseils des Dieux. Il dit : « Dans l’éventualité où il connaitrait l’assassin comme étant un autre que lui, un étranger, il ne doit pas se taire : je lui paierai une récompense, et j’y ajouterai ma gratitude. » (230-231) l’emploi de l’impératif démontre l’autorité et la volonté d’Œdipe à suivre le modèle du procès. Il encourage ainsi le peuple à le soutenir dans sa cause.

Présence d’une sorte de démocratie

Justement, cette forme de démocratie qui est présente dans l’œuvre Œdipe Roi se manifeste sous plusieurs points. On aperçoit que la politique en vigueur lors du règne d’Œdipe est basée sur un principe égalitaire. Par exemple, Œdipe s’inclut des châtiments qu’il prononce : « Sur moi aussi j’appelle la malédiction […]. » On voit qu’il prend ces décisions librement et de façon rationnelle avec la présence des deux points en ponctuation. Œdipe démontre ainsi son intérêt d’être proche du peuple, mais par le fait même, il vient de sceller son destin. C’est ce même peuple qu’il l’élit comme roi après avoir trouvé la réponse à l’énigme de Sphinge. L’énigme qui a terrassé la ville et qui, avec connaissance des conséquences, Œdipe répond tout de même. Cette décision le propulse au palais et le pousse à faire connaissance avec Jocaste, donc avec son destin. Aussi, sur un différend, Œdipe menace de mort Créon. Toutefois, l’intervention de sa femme ravise Œdipe sur sa décision qui aurait pu être une sorte d’abus de pouvoir. Le choix d’Œdipe d’épargner Créon a mené à la continuité de l’enquête et ainsi du rapprochement de son destin tandis qu’avoir condamné Créon l’aurait soulagé de la vérité. Jocaste mentionne : « Au nom des dieux, Œdipe, crois-le sur parole, par respect pour ce serment qui l’enrage envers les dieux, par respect pour moi et tous ces gens à nos côtés. » La répétition des mots « par respect » montre l’insistance de Jocaste à faire changer d’idée Œdipe concernant le sort de son frère.

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