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Dissertation sur Candide ou l'Optimisme de Voltaire

Dissertation : Dissertation sur Candide ou l'Optimisme de Voltaire. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  22 Février 2018  •  Dissertation  •  760 Mots (4 Pages)  •  3 499 Vues

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Dissertation 2 :

« Je voudrais qu’un conte sous le voile d’une fable, laissât entrevoir aux yeux exercés quelques vérités qui échappent au vulgaire. » - Voltaire

Les écrivains dénonce souvent, à travers des récits fictif,  des vérités que personnes ne remarque à moins de faire attention à ce qui les entoure.

A ce propos, Voltaire écrit : « Je voudrais qu’un conte sous le voile d’une fable, laissât entrevoir aux yeux exercés quelques vérités qui échappent au vulgaire. ». Cela sous-entend qu’à travers une œuvre qui est un récit de fiction, Voltaire cherche à exprimer des vérités générales compréhensibles par des yeux exercés. Ce qui nous amène à nous demander, est-ce qu’un conte du XVIIIème siècle dénonce-t-il des vérités générales ?

Afin de tenter de répondre à la question, nous allons nous poser les questions, pourquoi un conte du XVIIIème siècle essaye de dénoncer des vérités générales, quelles sont-elles et comment sont-elles dénoncées, en nous aidant du livre Candide ou l’Optimisme. 

Premièrement, le XVIIIème siècle est le siècle des Lumières. C’est un mouvement culturel et intellectuel qui cherche à promouvoir les connaissances. Les Lumières remettent en cause les fondements de l’ordre ancien. En effet les philosophes des Lumières prônent la liberté de penser et mènent un combat contre les abus du pouvoir monarchique et du pouvoir religieux. Ils refusent également la tutelle de l’Eglise ainsi que la tutelle de l’absolutisme monarchique. Les écrivains philosophes écrivent des textes pour combattre les préjugés, qui empêchent le progrès, et les deux tutelles. C’est le cas par exemple du conte philosophique Candide ou l’Optimisme écrit par Voltaire. Dans ce livre, Voltaire montre l’hypocrisie et l’absurdité de l’Eglise et des Etats. Nous pouvons voir au chapitre VI, à la page 26 : « le spectacle de quelques personnes brûlées à petit feu, », un auto-da-fé a été fait pour empêcher les catastrophes naturelles, or nous savons que cet auto-da-fé est lié à l’Etat ou à l’Eglise. Ce qui montre effectivement l’absurdité de ces deux tutelles.

Ainsi, nous pouvons voir qu’au XVIIIème siècle, les écrivains philosophes critiquent l’Etat et l’Eglise à travers des écrits.

Deuxièmement, nous pouvons voir que dans un conte philosophique du XVIIIème siècle, les vérités générales sont critiquées. Voltaire critique dans Candide ou l’Optimisme les Etats et l’Eglise à travers les maux moraux et physiques. Le mal moral est défini par un écart des règles d’une conception de la morale absolue comme par exemple le mensonge ou la violence, c’est en fait le mal que fait l’homme. Le mal physique quant-à lui est un mal qui se caractérise par une douleur concrète comme par exemple une blessure. Nous avons remarqué que dans Candide ou l’optimisme, la critique des institutions religieuses et de l’Etat se fait à travers les maux qu’ils soient moraux ou physiques. En effet, si le mal existe c’est parce que ces institutions le répandent. Les catastrophes naturelles, le tremblement de terre et la tempête, sont des maux physiques qui servent à discréditer l’Eglise avec l’auto-da-fé qui au final sera inutile puisqu’un autre séisme se fait sentir. Les guerres jugées absurdes par Voltaire servent à critiquer l’Etat, au chapitre 3, Voltaire parle de « boucherie héroïque ». Il va également combattre les préjugés, de son époque, tels que le cannibalisme et la zoophilie. L’Europe au XVIIIème siècle a une image plutôt négative des peuples qu’ils nomment ‘’sauvages ‘’, qui sont selon eux sans âme. L’écrivain philosophe critique également l’hypocrisie de l’Eglise avec l’esclavage. Effectivement, au chapitre 19, à la page 77 « nous sommes tous cousins issus de germains. Or vous m’avouerez qu’on ne peut pas en user avec ses parents d’une manière plus horrible. », Cette citation montre l’hypocrisie de l’Eglise qui dit que tous les hommes noirs comme blancs sont les enfants d’Adam et pourtant l’esclavage met les blancs en position supérieur et plus au même niveau.

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