Dissertation d’un extrait de la préface « Le Roman », de Guy de Maupassant

Dissertation d’un extrait de la préface « Le Roman », de Guy de Maupassant

Dans l’extrait de la célèbre préface « Le Roman » de l’œuvre Pierre et Jean, paru en 1888, Guy de Maupassant affirme différents faits sur les romanciers et le mouvement du réalisme et du naturalisme. A son avis, ils doivent être considérés ou appelés Illusionniste. Guy de Maupassant, né le 5 août 1850 au château de Miromesnil à Tourville-sur-Arque est mort le 6 juillet 1893 à Paris. Guy de Maupassant est un écrivain français, auteur de romans et de nouvelles situés entre réalisme et fantastique, où il met en scène la méchanceté et l’horreur ordinaire.

Émile Zola, lui, est un écrivain et journaliste français né à Paris le 2 avril 1840 et est décédée dans la même ville le 29 septembre 1902. En tant que le leader du naturalisme, il est l’un des romanciers les plus populaires de France, publié dans le monde entier, traduit et commenté. Il existe de nombreuses adaptations de ses romans au cinéma et à la télévision. Son roman « L’Œuvre » publié en 1886, s’agit du quatorzième volume de la série Les Rougon-Macquart. Ce roman nous fait entrer dans le monde de l’art et de l’artiste à travers le portrait d’un peintre maudit, Claude Lantier, dont le personnage évoque Paul Cézanne, un bon ami de Zola.

Nous utiliserons notre connaissance de cet extrait de la préface et la lecture d’ouvrages réalistes et naturalistes, tels que L’Œuvre d’Émile Zola, publiée en 1886, pour le prouver. En quoi L’Œuvre de Zola permet-elle d’exécuter et de nous faire comprendre les réflexions de Maupassant, sur le roman en général ?

Le réalisme est un courant littéraire du XIXe siècle (entre 1850 et 1890), né du romantisme. Ce courant littéraire à vue naitre des œuvres comme Les Misérables, paru en 1862, de Victor Hugo. Dans cette œuvre, il prête une attention particulière à la réalité crue des classes populaires. Le réalisme permet de dresser le tableau des mœurs contemporaines, notamment à l'aide d'un « effet de réel » qui est l'ambition des auteurs réalistes. Le but principal c’est de peindre, de représenter la réalité en présentant l’ensemble des milieux, par exemple le milieu social avec le roman Germinal d’Émile Zola où il y décrit les conditions déplorables des mineurs en France. Nous remarquons, que l’aspect social entre de plus en plus dans le roman. Il est alors pensé comme un récit écrit en miroir de la vie des lecteurs de l'époque, dans l'idée de représenter la société telle qu'elle est. Le mouvement réalisme et suivit de près du naturalisme, qui s’efforce également de représenter la société, de la peindre. Mais, ce mouvement s’appuie sur des faits réels pour rester au plus proche de la réalité.

Le cadre spatio-temporel est constant, notamment dès le début du roman L’Œuvre de Zola. En effet, Zola est allé en repérage sur les lieux privilégiés par les peintres de cette époque avec les bords de Seine à Bennecourt, où se passe l’une des rencontres majeures dans ce roman, l’île Saint Louis, les quais de la Seine, la butte Montmartre et encore la Provence à Plassans. Ce qui fait référence à ce mouvement, on est dans la représentation du réel. Paris est très présent dans le roman. Sandoz l’un des personnages largement autobiographiques du roman de Zola, reprend les théories littéraires et romanesque de celui-ci et nous dit : « lui aussi se désespérait d’être né au confluent de Balzac et de Hugo » ce qui nous réfère au réalisme etmontres-en quelque sorte les idées de Zola sur ce mouvement, ce qui nous amènes à ce qu’affirme Maupassant : « Et l’écrivain n’a d’autre mission que de reproduire fidèlement... ». Ceci, montres que ce mouvement reflète les aspects présents et n’est pas forcément propre au réel mais nous aborderons cela plus loin dans cette dissertation.

Les mœurs des différents personnages montrent encore une fois un aspect du réalisme. Tel que dans le roman de Zola, Claude Lantier l’un des personnages principaux de cette œuvre fut obsédé par sa peinture à un tel point que celle-ci le poussa au suicide : « le déséquilibrement des nerfs dont il souffrait, le détraquement héréditaire qui pour quelques grammes de substance en plus ou en moins au lieu de faire un grand homme allait faire un fou ». Nous retrouvons également la rencontre par un hasard de sa future compagne Christine, qu’il rencontra sur les quais de la Seine abrité devant la porte de son atelier. Qui elle aussi fut laissé à l’abandon par son compagnon obsédé de finir son œuvre inachevé : « un feu qui s’entêtait depuis quinze ans, un orgueilleux qui posait pour le génie ; ce grand toqué ridicule qu’on enfermera un de ces quatre matins ».

Nous pouvons nous poser la question, si en effet ce sont bien des reproductions formelles de la réalité. Le mouvement du réalisme se définit par la volonté d’exprimer la réalité de manière fidèle et non idéalisée. C’est-à-dire, que nous retrouvons des réactions liées au romantisme

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