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Dissertation : Du personnage "réaliste" traditionnel au "flux de conscience"

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Par   •  21 Mai 2014  •  1 020 Mots (5 Pages)  •  1 064 Vues

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Dissertation : Du personnage "réaliste" traditionnel au "flux de conscience".

_ Introduction :

Le roman ne connaît pas de limites, toujours il produit plus, toujours il se renouvelle que ce soit dans la forme ou même le fond. C’est pourquoi il intrigue, il nous intrigue. Sans cesse, on peut se demander : un roman montre-t-il la réalité ? C’est ce problème de la mimesis c’est-à-dire de la fiction représentant la réalité qu’aborde Marthe Robert dans Roman des origines, origine du roman quand elle écrit : "Le degré de réalité d’un roman n’est jamais chose mesurable, il ne représente que la part d’illusion dont le romancier se plaît à jouer. " Donc il va de soi que les perso de roman ne sont que des trompe-l'oeil, mais ne sont-ils que cela? Pour y repondre , il conviendra dans un premier temps ... PLAN

_ PREMIERE PARTIE (THESE)

Les personnages de roman sont souvent caractérisés de facon tres détaillée en se voyant attribuer un maximum d'informations sur leur physique, leur son statut social, sur leur comportement (y compris ou non un portrait psychologique) , il est important de connaître leur passé, source des motivations du présent d'un personnage et le personnage doit donner l'impression qu'il agit par lui-même ─ le narrateur et l'auteur doivent donc s'effacer ─ pour favoriser l'illusion de réalité, puis par la suite l'identification du lecteur au personnage.

L'auteur ne cherche pas toujours à se rapprocher du réel et laisse souvent libre cours à une fantaisie débridée. La reine des Andouilles de Rabelais, Grégoire, le personnage de La Métamorphose de Kafka, qui se transforme en insecte, le vicomte de Calvino pourfendu par un coup d'épée et dont les deux moitiés, l'une bonne, l'autre mauvaise commencent une nouvelle vie après leur séparation (Le Vicomte pourfendu), sont nés d'une imagination qui ne se soucie plus du tout du réel.

En créant de tels personnages, dont l'outrance diminue la vérité psychologique, le romancier n'a pas pour visée d'« imiter le réel » mais de marquer l'imagination du lecteur et de le faire s'évader dans d'autres mondes.

On peut aussi constater parallelement que les personnages du Nouveau Roman, à force de banalité, perdent tout relief, toute réalité. Plongés dans la médiocrité de leurs préoccupations dont le romancier détaille à l'infini les moindres inflexions (Gisèle dans Le Planétarium de Sarraute), désincarnés, ils n'ont souvent plus d'identité et ne semblent plus réels. On peut le voir également chez les femmes qui ne semblent être que des machines à vivre dans Tropismes, X "Leurs visages étaient comme raidis par une sorte de tension interieure, leurs yeux indifférents glissaient sur l'aspect, sur le masque des choses" (l.10) . L'auteur accuse les personnages de roman d'être une coquille creuse, une enveloppe sans interiorité .

_ DEUXIEME PARTIE (ANTITHESE)

Or dans L'Ere du soupson, Nathalie Sarraute montre que ce qui importe dans un roman est de faire vivre l'esprit et les idées d'un personnage, ce n'est plus son apparence qui compte mais

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