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Dissertation De Français - 2nde: Quel est, pour vous, l’intérêt de connaitre le travail préparatoire d’une œuvre littéraire ?

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Par   •  4 Mars 2013  •  1 313 Mots (6 Pages)  •  1 210 Vues

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Sujet : Rendons compte de l’exposition « Brouillons d’écrivains présenté à la bibliothèque nationale de France en 2001, un critique a parlé de l’émotion de pénétrer dans le bureau d’un écrivain et d’accéder à ses archives qui racontent une histoire. » Quel est, pour vous, l’intérêt de connaitre le travail préparatoire d’une œuvre littéraire ?

L’écrivain établit un véritable travail préparatoire afin d’aboutir à son œuvre, mais pour cela chaque auteur a sa technique. Certains mettent en place un brouillon et y inscrivent leurs idées tandis que d’autre font des recherches sur le terrain afin d’introduire de véritables itinéraires, de relater la réalité des faits ou encore des comportements. « Tout voir, tout savoir, tout dire. Je voudrais coucher l’humanité sur une page blanche, tous les êtres, toutes les choses ; une œuvre qui serait l’ache immense » son des propos de Emile Zola au sujet de ses brouillons. Rendons compte de l’exposition « Brouillons d’écrivains présenté à la bibliothèque nationale de France en 2001, un critique a parlé de l’émotion de pénétrer dans le bureau d’un écrivain et d’accéder à ses archives qui racontent une histoire. » On peut alors se demander quel est l’intérêt pour le lecteur de connaître le travail préparatoire d’une œuvre littéraire. Nous commencerons par parler de l’intérêt des bouillons avant la lecture de l’œuvre puis nous finirions par aborder ceci après la lecture de la production finale.

En effet, le lecteur, s’il lit un brouillon d’écrivain avant la lecture de son œuvre, peut se rendre compte d’un bon nombre de choses et ceci peut lui apporter beaucoup. Tout d’abord, l’ébauche de l’auteur est capable de lui donner envie de lire son ouvrage, et donc son travail final. L’écrivain l’informe de ses idées pour la rédaction du livre ; il y définit le cadre spatio-temporel, détermine un thème, répartit les rôles tout en présentant les personnages et met en place le scénario. De ce fait il peut convaincre le lecteur de porter de l’intérêt pour son travail. L’ébauche de Diderot sur le roman « Jacques le fataliste » nous interpelle en développant son esquisse initiale de façon à intéresser le lecteur ; dès le brouillons de son œuvre, il fait de nous des co-auteurs du roman, on y est maltraité, mais cette originalité et se pacte nous donne envie d’en savoir plus sur son travail et donc sur son ouvrage.

De plus, le lecteur peut être intéressé par le mode de travail de l’écrivain et ceci est parfois énoncé dans son travail préparatoire ou bien dans ce qu’on appelle un dossier documentaire. Il y inscrit ses impressions, ses souvenirs, ses enquêtes, ses reportages et donc sa méthode de rédaction. Le lecteur en sait plus sur l’auteur et pénètre donc en quelque sorte dans son bureau. Martineau retrace les étapes de l’écriture du roman « La Chartreuse de Parme » de Stendal. Il explique que l’écrivain s’était enfermé dans se chambre durant cinquante-trois jours, ce qui était le temps de rédaction de son roman. On peut donc ressentir une certaine émotion face à ce travail acharné et méthodique mais aussi face à son état de jubilation au moment où il écrit. Celui-ci étant caractérisé par les propos « (…) il se fiait à son imagination émue, et il improvisait, tout au plaisir de retracer de si exaltantes aventures ».

Enfin, nous sommes aptes à nous rendre compte de la complexité du travail de rédaction. Encore une fois, ceci peut être observé dans les dossiers documentaires ou par exemple dans les propos des auteurs eux-mêmes. Gustave Flaubert décrit cette ardeur dans ses lettres adressés à sa maîtresse Louise Colet. Il emploie les termes « Quelle chienne de chose que la prose ! » ce qui est une preuve de l’épreuve à laquelle l’auteur doit faire face. Ceci développe un sentiment de compassion chez le lecteur qui s’aperçoit du travail éprouvant caché derrière une œuvre littéraire. Pour finir, il ressent de l’admiration envers l’écrivain pour son travail fabuleux.

Avant la lecture de l’œuvre, le travail préparatoire

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