Diche de lecture de la pièce de théâtre Antigone de Jean Anouilh

Dans son petit texte, Antigone, Jean Anouilh écrit une histoire qui est basée sur Antigone de Sophocle. C’est une histoire tragique de la fille Antigone, une jeune héroïne grecque. Cependant, contrairement à ce texte classique, Antigone d’Anouilh explore une variété de thèmes modernes qui expliquent la philosophie de l’existentialisme. En parlant de ces thèmes, Anouilh décrit une héroïne de l’absurde qui existe dans le monde du réalisme. Antigone, qui représente l’enfance et la naïveté, ne peut pas vivre dans le monde compliqué des adultes. A la fin, la mort d’Antigone symbolise l’inévitabilité de la mort de l’innocence ou la simplicité de l’enfance.

Au commencement, c’est évident que le monde d’Antigone est noir et blanc—un monde de l’enfance. Elle dit, « C’était beau. Tout était gris. […] Il faut te lever plus tôt, nourrice, si tu veux voir un monde sans couleurs. » On peut voir qu’Antigone préfère ce monde simple. Plus tard, en réponse à sa sœur, Ismène, « Je ne veux pas comprendre un peu ! » Elle comprend simplement « oui » et « non », noir et blanc. Selon cette fille, il n’y a pas de juste milieu.

C’est cette idée qui détermine le sort d’Antigone. Dans le monde du roi, Créon, ce n’est pas simplement « oui » et « non ». Dans sa réalité adulte, il y a « peut-être », coloré et compliqué. Il n’y pas de place pour les individus qui ne peuvent pas le comprendre ou ne veulent pas le comprendre. Antigone, alors, a ces deux options : accepter ce monde adulte ou mourir comme une enfant. A Antigone, Créon dit, « Ecoute-moi tout de même pour la dernière fois. Mon rôle n’est pas bon, mais c’est mon rôle et je vais te faire tuer. »

C’est ici qu’Anouilh rend son message clair. Créon, un symbole de l’âge adulte et de la connaissance, doit faire tuer Antigone. Tous les enfants innocents doivent devenir des adultes. Ils doivent comprendre le monde coloré. Le monde réel est coloré. Le monde du noir et blanc est seulement un monde de l’absurde. Et Antigone, une héroïne de l’absurde, choisit de mourir. Cependant, en réalité, le choix n’a jamais été son choix. Sa mort était déterminée par sa propre existence comme une représentation de l’innocence et la jeunesse. Selon Anouilh, l’existence de l’innocence de l’enfance doit mourir pour être remplacée par la connaissance de l’âge adulte.

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