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Devoir Français 1ère ES: corpus de textes

Mémoire : Devoir Français 1ère ES: corpus de textes. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  8 Octobre 2014  •  1 353 Mots (6 Pages)  •  2 506 Vues

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Question

Dans trois de ces quatre textes, une femme est regardée à son insu par un homme. Mais dans le texte de Victor Hugo, la femme sait qu'elle est vue et par plusieurs personnes.

En effet, dans les textes A, C, et D, le « voyeur » se cache pour contempler la femme. Dans le A, le duc de Nemours regarde de « derrière une des fenêtres » pour voir Mme de Clèves. Le champs lexical de la vue est très présent : « vit », « voir », « vue »,  « regarder », etc. Dans le texte C, Fabrice observe Clélia par un petit trou qu'il a fait sur un abat-jour, « l'abat jour de la fenêtre percé ». Enfin, dans le texte D, le « voyeur » regarde la femme « dans  le battant gauche, ouvert, de la première fenêtre de la salle à manger, au centre du carreau médian », l'image est réfléchie. Sa vision est quelques fois gênée à cause d'un « défaut du verre » ou parce que « la silhouette de Franck, plus massive, masque entièrement celle de A... ». Cette vision est même transformée à cause des « irrégularités de la vitre ». Ces trois voyeurs se cachent pour observer, mais dans le texte de Victor Hugo, ce n'est pas le cas.

En effet, Esméralda est vue par beaucoup de personnes puisqu'elle danse sur la place de Grève, sous les yeux de la foule, mais elle est tout de même décrite à travers le regard de Gringoire. Ces quatre textes on alors un point commun, puisque la princesse de Clèves est aussi décrite du point de vue du voyeur, le duc de Nemours. Dans La chartreuse de Parme, Clélia est perçue à travers le regard de Fabrice, et dans La Jalousie, la femme A.. est aussi décrite à travers le regard du « voyeur ». Tous cela nous permet donc de dire que dans ces quatre textes, c'est la focalisation interne qui est utilisée, le point de vue est situé à l'intérieur de chaque personnage, c'est à partir d'eux que se font toutes les descriptions et le récit. On peut noter également que cette focalisation interne est entièrement masculine, nous n'avons que le point de vue d'hommes, ce qui nous permet de savoir leurs sentiments. Dans le texte A, on se rend compte que le duc de Nemours est très amoureux de la princesse, il s'approche de la fenêtre « avec un trouble et une émotion », ce qui montre qu'il est heureux de la voir enfin. Chez Victor Hugo, Gringoire est stupéfait par Esméralda, il pense : « c'est une salamandre, c'est une nymphe, c'est une déesse, c'est une bacchante du mont Ménaléen ! ». Dans La Chartreuse de Parme, on peut voir que Fabrice est amoureux de la fille du gouverneur de la prison, Stendhal utilise la phrase « par excès de bonheur ». En revanche, dans le texte D, le « voyeur » ne fait pas paraître clairement ses sentiments, mais on peut ressentir tout de même de la jalousie à travers son point de vue puisqu'il décrit surtout leurs positions : « s'approchent l'un de l'autre », « l'un à côté de l'autre », « côte à côte », etc. On peut en déduire qu'il ne veut pas qu'ils soient proches l'un de l'autre.

Les regards de ces hommes montrent donc leurs sentiments à l'égard des ces femmes. Mais, les jeux de regards dévoilent aussi les sentiments des femmes, notamment dans les textes A et C. En effet, on apprend que la princesse de Clèves éprouve des sentiments pour le duc de Nemours puisqu'elle regarde le portrait de celui-ci « avec une attention et une rêverie que la passion seule peut donner. ». Le jeu des regards est ici très intéressant, la princesse contemple le duc, qui lui même la regarde sans qu'elle le sache. Chez Stendhal c'est la même chose, Clélia garde « le regard fixé sur cet immense abat-jour », mais ne sait pas que Fabrice la voit. Là aussi, le jeu de regards révèle les sentiments de la jeune fille pour Fabrice.

Ce jeu permet aussi de mettre en valeur la femme puisqu'elle est décrite, dans les textes A et B, de façon

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