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Devoir Culture générale et expression

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Par   •  7 Février 2019  •  Dissertation  •  548 Mots (3 Pages)  •  578 Vues

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Culture Générale et Expression

Première Partie

Nous héritons tous d’un corps à notre naissance et ce dernier évolue au fil du temps, se transforme (notamment à l’adolescence), vieillit. En revanche, il est également source de douleurs (lors d’un accident ou d’une maladie) et peut nécessité des modifications pour des raisons médicales. Certaines personnes doivent même remplacer certains organes, ayant appartenus auparavant à un autre individu. En effet, X. De La Véga souligne ce geste nécessaire et s’intéresse à des solutions pour augmenter les dons dans « A quand un marché d’organes ? ». C. Halpern dans « Le poids du don : entretien avec Jacques T. Godbout » évoque, lui, les externalités négatives possibles sur chaque individu recevant un don. D’ailleurs, M. De Kerangal, dans « Réparer les vivants » illustre les pensées d’une femme quelques minutes avant de recevoir un nouveau coeur. Quant à l’affiche « Donner pour sauver », elle met en avant tous les aspects positifs d’un don. Alors, le don d’organe dénaturalise-t-il notre corp ? Tout d’abord, il sera intéressant de voire en quoi les dons d’organes sont nécessaires. Puis nous analyserons la charge qu’une telle modification représente pour chaque individu. Pour enfin constater que cet acte peut devenir un vrai business.

Le don d’organe est un réel besoin d’après X. De La Véga, il évoque en effet la mort de ceux qui n’ont pas la chance de recevoir certains dons. Pour lui il est clair, si l’on avait pas accès au don d’organe, le nombre de personnes mourant chaque années serai bien plus important dans le monde. Seulement, en même temps que la population mondiale augmente, les demandes de dons sont elles aussi croissantes.

Il met également en avant cette hausse de besoin de dons dans « À quand un marché d’organes ? ». Les dons ne suffisent plus, la demande est de plus en plus importante et les dons ne suivent pas. Il prend l’exemple les demandes de reins, aux États-Unis, alors que 13700 transplantations de rein ont été pratiquées en 2005, 65 000 personnes attendaient toujours leur tour au début de l’année 2006. On estime à 3500 le nombre de patients américains qui meurent chaque année faute d’avoir reçu un rein à temps. Bien que nécessaire, si la vie leur permettait, certains receveurs se passeraient bien de ce don.

C’est ce que montre M. De Kerangal avec « Réparer les vivants ». Une femme est vraisemblablement inquiète à l’idée de recevoir un don d’ici quelques minutes, c’est loin d’être un moment de bonheur. Seulement il faut qu’elle est accès à ce don, c’est ce qu’elle pense, elle doit le recevoir si elle veut survivre. Mais alors pourquoi autant de tourments autours de ce don ? Il se pourrait que pour certaines personnes, ce don devienne finalement une charge.

Pour certains receveurs, ils obtiennent finalement une dette morale qu’ils ne peuvent satisfaire. Comme l’explique la femme dans le livre M. De Kerangal « elle ne pourra jamais dire merci ». Toute sa vie elle aura sur sa conscience qu’on a donné pour elle, s’en même pouvoir montrer sa gratitude au donneur, car il est mort, et elle, elle va vivre grâce à lui. Cette dette morale, elle est là vis à vis du donneur, mais également

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