LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Devoir Culture Générale: étude des paratextes

Mémoire : Devoir Culture Générale: étude des paratextes. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Novembre 2013  •  1 684 Mots (7 Pages)  •  952 Vues

Page 1 sur 7

1. Etude des paratextes

1.1. Commençons par relever les renseignements qui concernent la provenance ou l’auteur. La note « Jacques Prévert, Paroles, 1934 » comprend plusieurs informations. Elle nous indique qu’il s’agit d’un texte de Prévert qui est un poète du XXème, nous pouvons donc deviner que le texte est un poème. Nous apprenons que ce dernier fait partit d’un livre intitulé Paroles qui doit sans doute être composé d’autres poèmes. La date 1934 est l’année où ce poème a été écrit, ce qui laissera penser qu’il y a des mots, choses et situation obsolètes dans ce texte. Il y a aussi une dédicace « A Marianne Oswald » qui est une amie de Prévert.

Relevons maintenant les renseignements qui concernent le contenu. Le document ½ est composé de deux paragraphes dont le premier est un rappel du contexte de l’époque. Il explique que des pensionnaires d’une maison de redressement (qui est située à Belle-Ile-en-Mer) se sont enfuis en raison de leurs mauvaises conditions de vie dans l’établissement. Puis ils ont tous été retrouvés sauf un. Le texte nous apprend ensuite que cet événement occupera une place importante dans les médias et que Jacques Prévert lui consacrera une œuvre. Le deuxième paragraphe de ce document ½ est une très brève biographie de Jacques Prévert où il est expliqué qu’il défendait les persécutés. Grace à ces informations, nous pouvons deviner que le texte de Prévert est au sujet de ce fait divers et qu’il soutiendra les pensionnaires, plus particulièrement l’enfant qui n’a pas été retrouvé puisque le titre du poème Chasse à l’enfant est au singulier. Il est écrit « l’enfant » et non pas les enfants.

1.2. Dans les renseignements concernant la provenance ou l’auteur il y a la note « Jacques Bourquin, Le Monde diplomatique, juin 2002 ». Nous savons donc que c’est Jacques Bourquin qui a écrit ce texte et nous savons aussi qu’il s’agit d’un article car il provient du périodique Le Monde diplomatique. Ce dernier étant un magazine sérieux, l’article est surement écrit avec beaucoup de rigueur.

A côté du texte, il y a une phrase « Par Jacques Bourquin […] Le temps de l’histoire ». Il est écrit que Jacques Bourquin est un défenseur des droits de l’enfant puisqu’il est président d’une association dont le sujet est l’histoire de la protection et de la surveillance des enfants. Nous pouvons en conclure que cet article soutiendra les enfants opprimés.

Dans les renseignements concernant le contenu, il y a le chapeau « Sans attendre […] à insérer » où il est question des centres fermés pour les adolescents délinquants et où il est expliqué que les lois privilégiaient ou bien la punition ou bien l’éducation. Le chapeau informe aussi que Luc Ferry et Nicolas Sarkozy, alors respectivement ministre de l’éducation et ministre de l’intérieur, ont décidé de créer des centres fermés pour les délinquants mineurs. Cette information est suivie d’un commentaire subjectif « comme si l’on pouvait éduquer un délinquant en l’enfermant » qui indique l’opinion de l’auteur de l’article. Nous pouvons deviner que l’article suivra cet avis.

Le titre « Jeunes délinquants entre éducation et punition » et le sous-titre « Le fantôme des maisons de redressement » confirment ce qui est écrit précédemment.

1.3. Dans les renseignements concernant la provenance ou l’auteur, il y a la note « Emmanuelle Bouchez, Télérama n°2959, septembre 2006 ». C’est donc Emmanuelle Bouchez qui a écrit ce texte pour le magazine de programmes télévisés Télérama, alors le document est une critique d’un programme. Il a aussi été publié en septembre 2006. Il y a également une autre information sous une photographie « France 3 20.50 Téléfilm » qui signifie qu’il s’agit d’un téléfilm qui paraîtra sur la chaîne France 3 à 20h50. Plus bas dans l’article, il y a une note « Téléfilm de Dominique Ladoge […] Laurence Côte : Ana. ». Elle comprend la durée du téléfilm ainsi que les personnes qui en ont participé à l’élaboration.

Dans les renseignements concernant le contenu, il y a une photographie qui représente un jeune garçon au premier plan qui est assis, les bras croisés, l’air triste ou en train de rêver. Nous pouvons apercevoir d’autres enfants derrière lui. Ils ont tous le crâne rasé et un pauvre uniforme. Ces détails prouvent que le sujet du téléfilm est les enfants malheureux et prisonniers. D’ailleurs, sur la photographie, il y a une phrase écrite sur fond noir qui comporte le mot Belle-Ile. Ces enfants sont donc des acteurs qui jouent le rôle des pensionnaires de Belle-Ile.

Le titre du téléfilm Les Vauriens fait aussi partie du contenu et il représente la manière dont étaient considérés les enfants, pour des individus qui n’avaient aucune valeur à leurs yeux.

2. Etude des marques d’énonciation

Tout d’abord le poème commence par « Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan ! ». C’est en réalité les adultes qui pourchassent l’enfant non retrouvé et qui l’insultent. Il s’agit uniquement d’un seul enfant car ce vers est au singulier.

...

Télécharger au format  txt (10 Kb)   pdf (113.7 Kb)   docx (11.9 Kb)  
Voir 6 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com