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Devoir 1 français BTS NRC première année

Dissertation : Devoir 1 français BTS NRC première année. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Mars 2019  •  Dissertation  •  2 209 Mots (9 Pages)  •  418 Vues

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Nom du professeur correcteur :

Note :

Observations générales :

Rédigez votre texte :

  1. Etude et exploitation d’un paratexte

          Avant de traiter le document il est important d’identifier plusieurs éléments extérieurs au texte qui vont permettre de déterminer le contexte dans lequel il a été écrit. Nous pouvons voir une note de l’auteur du devoir, Mme Baillet-Convers. Cette note nous explique le fonctionnement d’un accouchement sous X. Nous pouvons également constater que l’auteur de ce document est Camille LE TALLEC, ainsi qu’il a été paru le 14 juin 2013 par l’éditeur La Croix. Ce document date de 5 ans, il est donc nécessaire de vérifier si les faits évoqués sont toujours d’actualité.

          Le document 4 commence par le titre suivant : Les « Boîtes à bébés » pourraient disparaître en Allemagne. Ce titre indique le sujet du document qui sont les boîtes à bébés. Il indique aussi le contexte dans lequel le sujet va être traité qui englobe un Etat : l’Allemagne. Le mot « disparaître » implique que ces boîtes à bébés sont existantes et qu’elles sont remises en question.

          Un sous-titre figure sous le titre du document : Le Bundestag a voté une loi ouvrant la voie à l’accouchement « confidentiel », sur le modèle de l’accouchement sous X en France. Le sujet est traité en plusieurs partie avec un sous-titre précèdent chaque partie.

          Le sous-titre de la première partie est le suivant : Les « boîtes à bébé » dénient le droit de l’enfant à connaître ses origines, critique l’ONU. Il s’agit du point de vue d’un organisme mondial qui est traité. Le sous-titre suivant met 2 droits en opposition : Droit à l’anonymat contre droit à connaître ses origines. Le troisième sous-titre évoque un fait, qui va logiquement être analysé : Depuis 1999, 278 enfants déposés dans des « boîtes à bébés ». Le dernier sous-titre semble dénoncer un fait : Inefficaces contre les infanticides.

  1. Observation et réflexion sur le corpus

2.1.

          Ordre pertinent d’analyse des documents pour une synthèse complète :

Document 1 ; document 4 ; document 2 ; document 3.

          La méthode d’analyse adaptée à ces quatre documents est la méthode « entonnoir » qui consiste à énumérer les faits principaux du sujet et les mettre en opposition grâce à des arguments pour ensuite se référer à des exemples concrets. Les documents 1 et 4 semblent être les plus complets pour comprendre le contexte général du sujet. Les deux autres documents illustrent les problèmes liés au sujet traité. De plus, le sujet implique un questionnement moral. Il est donc judicieux de se référer à des faits précis et non des points de vue pour l’analyse la plus impartiale possible.

2.2.

          Le document 3 comporte deux photographie illustrant toutes les deux le sujet traité qui sont les boîtes à bébés.

          La première photographie illustre « le tour » de l’hôpital de L’Hôtel-Dieu Saint Jacques à Toulouse nommé également « Le tour d’abandon ». La photographie est accompagnée d’une transcription indiquant le contexte. Nous pouvons constater que cette photographie montre le processus dans lequel un enfant est recueilli dans l’Hôtel-Dieu Saint Jacques à partir de 1540.

          La deuxième photographie montre une boîte à bébé allemande nommé « Babyklappe » et installé à Lubeck. En comparaison avec la première photographie, cette boîte à bébé est plus « moderne ».

          Les deux photographies illustrent donc l’évolution de la pratique de l’abandon des nouveau-nés. Le document 3 semble dénoncer que malgré une modernisation, cette pratique perdure depuis des siècles.

  1. Identification des documents et propos directeurs

3.1.

          Le document 1 est un article de presse écrit par Charlottes Chabas, édité par Le Monde le 14 juin 2012 qui appartient donc au type informatif. Cet article de presse informe de la multiplication des boîtes à bébé en Europe et met en opposition les questions d’éthique qu’apporte le sujet avec les législations mises en place.

3.2.

          Le document 2 est un essai de Armand Colin utilisant le type argumentatif. L’auteur de cet essai aborde le sujet de l’abandon d’enfants à travers les siècles en démontrant aussi bien la souffrance des enfants abandonnés que celle des mamans.

3.3.

          La première photographie du document 3 appartient au genre de l’article de presse, son but est d’illustrer le sujet donc son type est descriptif. Le commentaire reproduit dessous appartient lui aussi au genre de l’article de presse, étant donné qu’il développe des explications sur les « tour d’abandon », son type est descriptif. Le propos directeur de cet ensemble est d’expliquer le fonctionnement dans lequel un enfant est abandonné puis recueilli dans une « tour d’abandon ».

3.4.

          Le document 4 est un article de presse édité par La Croix et écrit par Camille Le Tallec au type informatif. L’auteur de cet article dresse un bilan des boîtes à bébés depuis leur création et informe le lecteur que les voies de nombreux organismes s’élèvent contre ces dispositifs qu’ils jugent inefficaces.

  1. Sélection d’idées dans les documents

4.1.

          Les raisons d’abandon d’enfant ont évolué à travers les siècles.

          Le contexte social fait partie des raisons dominantes. En effet, dans la majeure partie du XVIe et XVIIe siècle, des filles-mères ont été contraintes d’abandonner leurs enfants. Egalement, au cours du XVIIIe siècle des enfants jugés illégitimes ont été abandonnés. Ces deux raisons sont purement liées au contexte social des parents.

          Une autre raison d’abandon massif d’enfant sont les temps de famines qui sont imprévisibles, par exemple entre 1788 et 1789. Dans le cas présent, c’est le contexte économique qui entre en compte.

          La troisième raison combine les deux premières avec des erreurs. Une grande partie d’enfants sont jugés illégitimes alors que non, les parents abandonnent ces enfants alors qu’ils sont dans l’erreur. Des parents pensent offrir une meilleure vie à leurs enfants en les abandonnant dans des hôpitaux d’enfants trouvé. On s’aperçoit dans le document que leur sort est bien souvent encore plus terrible.

          Le document 3 nous montre donc l’évolution des choix d’abandons à travers les siècles. Néanmoins le document termine par le point de la diffusion de la contraception qui selon le narrateur, coïncide avec une envie des familles de se concentrer sur les enfants en limitant leur nombre. Il est important de noter également que l’échec de la contraception est une nouvelle raison de l’abandon d’enfants.

4.2.

          L’accès aux boites à bébés ainsi que leur utilisation sont très faciles pour la population, ce qui inquiète L’ONU. Plusieurs centaines de boîtes à bébés sont réparties dans onze pays européens. Ce sont de nombreux faits divers qui ont fait réapparaitre le dispositif qui était alors abandonné depuis plus d’un siècle en Europe. Après l’abandon de son enfant, le parent dispose d’un délai de huit semaines pour changer d’avis et se manifester. Si, après ce délai le parent ne revient pas sur sa décision, l’Etat devient responsable légal de l’enfant. Une procédure d’adoption est alors enclenchée.

          Ce système est très controversé. En effet, il oppose différents groupes religieux ou partis politiques de droite face aux Nations Unies prenant pour argument principal la Convention internationale des droits de l’enfant. Les arguments mis en oppositions sont la protection du droit d’un enfant à la vie pour les groupes religieux et partis politiques contre le droit fondamental d’un enfant de connaître ses parents pour les Nations Unies. De plus, l’étude d’un chercheur de l’université de Nottingham démontre que fréquemment, ce n’est pas les mamans qui utilisent le dispositif. L’étude dénonce aussi le fait que l’utilisation de ces dispositifs condamne l’enfant à ne jamais connaître sa famille biologique.

          Le dernier point abordé sont les législations jugées trop floues concernant le sujet abordé. L’abandon d’enfant reste « presque » toujours illégal mais c’est une réalité que les Etats doivent traiter. La France quant à elle peut être un compromis en légalisant un accouchement sous X, tout en permettant à l’enfant quand il est en âge de raison et avec l’accord de son tuteur d’avoir accès aux informations laissées par sa mère biologique.

  1. Comparaison de documents

          Le sujet traité dans les quatre documents est l’utilisation des différentes formes de boîtes à bébés en Europe depuis leur création ; ces dispositifs controversés permettent d’abandonner un enfant anonymement.

          L’abandon anonyme d’enfants perdure depuis des siècles. Il s’est d’ailleurs matérialisé sous différents appareils. Le document 3 illustre l’évolution du dispositif d’abandon d’enfants. « Le tour d’abandon », est une sorte de petite armoire tournante installée dès 1540, permettant un abandon anonyme d’enfant. Le document 3 montre que cette pratique est perdurée, avec même une modernisation des appareils pour être toujours d’actualité avec la deuxième photographie illustrant les « Babyklappe » en Allemagne. Les illustrations du document 3 sont appuyées dans le document 2 par un bilan des taux d’abandons mis en corrélation avec les motivations des parents depuis le XVIe siècle avec notamment des taux d’abandon record au cours du XVIIIe siècle. Les raisons principales évoluent elles aussi à travers les siècles et sont principalement influencées par un contexte social et/ou économique. Le constat final est que l’apparition de la contraception en France se lie à un nouveau point de vue des familles à l’égard de l’enfant qui tend à se concentrer davantage sur eux en limitant leur nombre.

          L’argument principal de l’installation de ces appareils est la protection des enfants. C’est en tout cas l’argument défendu par les partis politiques de droites et certains groupes religieux dans le document 1. Pour vérifier cet argument il est important de comparer le nombre d’utilisation de ces dispositifs face au nombre d’abandons d’enfant. Pour mettre en perspective ces chiffres, le document 4 propose l’étude de l’Institut allemand pour la jeunesse. Entre 1999 et 2010, 973 enfants sont recensés comme abandonnés en Allemagne dont 278 déposés dans des « boîtes à bébés », soit seulement un quart environ. Alors qu’environ deux tiers sont abandonnés des suites d’un accouchement anonyme et moins d’un pourcent sont confiés à du personnel soignant. Le document 4 montre que finalement l’abandon par avortement est en proportion grandement majoritaire dans le total d’abandons d’enfants recensés. Il va même plus loin en relevant en s’appuyant sur l’ONG Terre des hommes qui affirme que les boites à bébé sont inefficaces contre les infanticides. Nombre de médecins affirment que l’abandon n’est généralement pas envisagé par les mères infanticides. Un bilan accablement est fait : 313 nouveaux nés retrouvés mort en Allemagne entre 1999 et 2012. De plus, l’encadrement des soins prodigués aux nourrissons abandonnés semblent varier d’un institut à l’autre. Il semble donc nécessaire d’imposer des normes pour la protection de ces nouveaux nés.

          Le caractère anonyme de l’abandon divise. Dans les document 1 et 4, nous pouvons constater que les Nations Unis s’oppose aux boîtes à bébé et plus particulièrement à l’anonymement total que ces appareils incluent. Effectivement, si le parent ne s’est pas manifesté huit semaines après l’abandon, l’Etat devient responsable de l’enfant et une procédure d’adoption est lancé. Ce qui contraint l’enfant à ne jamais connaître sa vraie famille. Il y a donc un nom respect de la Convention internationale des droits de l’enfant qui mentionne le droit fondamental d’un enfant de connaître ses parents. Egalement, une étude d’un chercheur de l’université de Nottingham pose la question du consentement de la mère étant donné que ce sont fréquemment des hommes ou des proches qui abandonnent l’enfant. Les boites à bébés étant installées dans onze pays européens, les législations mises en place dans chaque pays diffèrent et des flous juridiques existes. C’est encore un autre problème soulevé par le document 1 qui précise qu’en France la question ne se pose pas. Effectivement l’accouchement sous X étant autorisé, l’enfant peut avoir accès en âge de raison et avec l’accord de son tuteur aux informations laissées par ses parents.

          Les boites à bébés sont donc des appareils encore très controversés qui provoque l’opposition de nombreux arguments.

Commentaires du correcteur :

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