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Devoir 1 culture générale, BTS tourisme, 2ème année

Dissertation : Devoir 1 culture générale, BTS tourisme, 2ème année. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  13 Décembre 2017  •  Dissertation  •  1 916 Mots (8 Pages)  •  2 357 Vues

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SYNTHESE, CORPUS DE CES DOCUMENTS :

Document 1 : F. Bussy, « Penser nos catastrophes », Le Portique, n° 22, 2008. http://leportique.revues.org/

Document 2 : R.-É. Dagorn, « Les catastrophes naturelles n’existent pas », Les Grands dossiers de

Sciences humaines, n° 33, décembre-janvier-février 2014.

Document 3 : Voltaire, extrait du Poème sur le désastre de Lisbonne, 1756.

Document 4 : Le village de Bento-Rodriguès, 6 novembre, Brésil, Le Monde.

[Alinéa] En 2004, un tsunami sans précédent ravage l’Asie du Sud-Est ; en 2005, le cyclone Katrina fait des milliers de victimes et d’exilés à la Nouvelle-Orléans ; en 2010, la tempête Xinthia a des conséquences désastreuses en Vendée ; les catastrophes et leurs drames humains se multiplient [thème cerné]. À ce propos, dans la revue Le Portique, en 2009, Florent Bussy signe un article où il s’interroge sur les origines de ces catastrophes et démontre que l’homme en est souvent responsable. Il est rejoint par René-Éric Dagorn qui, à travers les lignes d’un article publié par Sciences Humaines, en 2014, affirme que les aléas naturels peuvent être anticipés dans les sociétés les plus nanties. Quant à Voltaire, dans son célèbre Poème sur le désastre de Lisbonne, il dépeint les ravages du séisme de 1755 et nous invite à repenser notre condition humaine. Enfin, le journal Le Monde publie, en novembre 2015, une photographie du village de Bento-Rodriguès au Brésil, dévasté par des torrents de boue dus aux déchets miniers [présentation rédigée des quatre documents avec auteur, genre, source, date, propos directeur]. Les catastrophes, souvent qualifiées de « naturelles », le sont-elles réellement [problématique posée à la forme interrogative] ? Après avoir recensé les caractéristiques de ces catastrophes, on verra quelles causes peuvent les expliquer, puis, enfin, de quelles solutions les hommes disposent [annonce des trois parties à la forme affirmative].

[On saute une ligne après l’introduction.]

[Alinéa] Les catastrophes sont aisément identifiables grâce à des constantes qui les caractérisent [accroche à la première partie].

[Alinéa] Tout d’abord, les catastrophes désignent des phénomènes variés, aussi bien naturels que technologiques. Ainsi, Dagorn évoque la canicule, les cyclones, les tempêtes, les tsunamis et autres désordres climatiques : tous ces accidents sont explicitement nommés, localisés et datés, comme autant de faits marquants qui s’inscrivent ainsi durablement dans l’histoire. Bussy le rejoint sur ce point, parlant de catastrophes produites par la nature elle-même, faisant allusion aux tsunamis comme aux éruptions volcaniques. Voltaire évoque, quant à lui, une catastrophe naturelle, le tremblement de terre qui s’est réellement déroulé à Lisbonne en 1755, tandis que la photographie du Monde renvoie à une gigantesque coulée de boue meurtrière au Brésil en 2015. Les catastrophes font donc toujours référence à des événements réels, qui marquent une rupture dans le déroulement de la vie ordinaire et qui font date dans les mémoires.

[Alinéa] Par-delà cette diversité de formes, la catastrophe est définie tel un phénomène d’ampleur inégalée. R.E. Dagorn énumère une à une les catastrophes récentes qui ont émaillé l’histoire mondiale et qui n’ont pas besoin d’être explicitées pour être immédiatement saisies par le lecteur. Le gigantisme de tels faits est particulièrement souligné par Bussy qui les analyse en profondeur : ils viennent ébranler un état ancien et rassurant et se caractérisent par leur brutalité soudaine. L’événement qui se produit alors choque et agresse les esprits. Voltaire, lui, s’attarde sur l’ampleur du séisme de 1755, dépeint l’accumulation des conséquences et montre que ce bouleversement touche tout le monde et donne l’image du chaos fondamental. De la même manière, la photographie du Monde propose une vue d’ensemble de la coulée de boue désastreuse, soulignant ainsi sa puissance et l’étendue de son action sur tout le paysage environnant, détruisant jusqu’au village de Bento-Rodriguès lui-même.

[Alinéa] Enfin, toutes les catastrophes évoquées par les auteurs ont des conséquences dramatiques, pour ne pas dire tragiques. Bussy propose un éclairage théorique, introduisant la notion de victimes et qualifiant les événements de véritables drames. Quant à Dagorn et Voltaire, ils utilisent les chiffres pour donner une idée de la réalité : les victimes sont chiffrées (pas moins de deux millions, selon Dagorn, en vingt ans à travers le monde) et leur nombre élevé porte en lui-même une dimension tragique. Mais c’est surtout Voltaire qui offre un tableau pathétique d’un tremblement de terre : il détaille les souffrances des victimes qu’il imagine agonisantes, décrit les blessures et les corps morcelés, insiste avec force sur les dégâts non seulement matériels mais surtout humains que provoquent les catastrophes. La photographie du village brésilien, pour sa part, ne montre que les dégâts matériels mais ils sont d’une telle violence, que le lecteur imagine sans peine les effets dévastateurs sur les victimes qui assistent à la destruction de leurs biens, sans parler des morts, emportés dans leur propre maison qui devait leur servir de refuge et qui devient leur tombeau.

[Alinéa] Divers, mais tous d’une violence rare et entraînant de graves effets, ces événements ont des causes. Lesquelles ? [phrase de bilan-transition]

[On saute une ligne après la 1ère partie.]

[Alinéa] Ces tragédies sont plusieurs explications [accroche à la seconde partie].

[Alinéa] Certaines causes sont tout d’abord écartées. Voltaire, le premier dans l’histoire, s’insurge contre l’interprétation communément admise par ses contemporains : la catastrophe ne peut plus être comprise comme un châtiment divin qui exprimerait la colère de Dieu envers les hommes. Cette explication de nos anciens est jugée inacceptable par le philosophe qui démontre que les victimes sont des innocents et que la catastrophe survient au hasard, sans proportion avec les comportements humains. Lisbonne est ainsi touchée par le tremblement de terre mais Paris, qui n’est pas plus vertueuse, est épargnée. Bussy reprend ce positionnement, montrant que cette explication est largement périmée de nos jours. Une autre explication est écartée, celle qui consiste à qualifier

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