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Deux aristocrates aux valeurs libertines dans le film "Dangerius", inspiré du roman de Pierre Choderlos de Laclos

Fiche de lecture : Deux aristocrates aux valeurs libertines dans le film "Dangerius", inspiré du roman de Pierre Choderlos de Laclos. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Février 2015  •  Fiche de lecture  •  841 Mots (4 Pages)  •  739 Vues

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Le film les liaisons dangereuses, inspiré du roman de Pierre Choderlos de Laclos met en scène deux aristocrates aux valeurs libertines, la marquise de Merteuil et le vicomte de Valmont. Les deux personnages principaux, des spécialistes de la manipulation jouent à l’amour comme on fait la guerre, collectionnant les tromperies, ils se vantent leurs communs exploits à travers des lettres. Un jour, madame de Merteuil met au défi le vicomte de Valmont de séduire la jeune Cécile de Volange, promise en mariage à son ancien amant, de qui elle veut se venger. Valmont décide de son propre gré de séduire la vertueuse madame de Tourvel, une femme mariée. Toutes ces immorales manigances se retournent éventuellement contre les deux personnages principaux, après que ceux-ci se soient déclarés la guerre. Le vicomte de Valmont se laisse tuer dans un duel avec Danceny, l’amoureux de Cécile et la marquise est publiquement humiliée après la publication de la correspondance qu’elle tenait avec le vicomte. Leur spectaculaire chute était-elle obligatoire?

Afin d’équilibrer l’œuvre que ce soit cinématographique ou littéraire, la défaite des cyniques nobles était indispensable. Effectivement, afin de plaire au lecteur ou au spectateur, Valmont et la marquise doivent être punis et justice doit être faite. Étant donné le fait que le spectateur est témoin tout au long des horreurs que provoquent les nobles autour d’eux, celui-ci développe une certaine frustration à leur égard. Ils apparaissent comme des gens totalement dépourvus d’empathie, de considération pour les autres et qui faute de s’ennuyer élaborent dans leur oisiveté de stratégiques plans d’escroquerie dignes du plus grand égoïsme. Lorsque la justice se venge et les personnages entament une dégringolade mérité en enfer, bien sûr, le spectateur est satisfait. Il ne s’agit pas là qu’une question de faire une histoire qui finit bien, mais plutôt de satisfaire l’envie du spectateur, tout en gardant une certaine originalité, parce que la façon dont la dégradation des personnages a lieu est surprenante, tout en étant logique.

De plus, cette chute était nécessaire encore d’un point de vu cinématographique, afin de créer un équilibre entre ce qui a trait de l’étalement de la dépravation du vicomte et de la marquise, qui donne un regard très pessimiste sur l’humanité, et une vision plus enthousiaste qui laisserait croire à une certaine possibilité de justice naturelle et fondamentale qui serait présente sans qu’on ait vraiment à agir. Leur chute laisse donc croire à un monde assez utopique où on pourrait presque croire qu’une puissance divine veille à une sorte de réparation des gestes injustes.

Imaginons que cette histoire eue lieu dans la réalité, les deux escrocs n’auraient pas obligatoirement perdu la guerre qu’ils avaient déclarée. Les probabilités sont toutefois assez forte qu’un jour ou l’autre, pas nécessairement cette fois en particulier, toutes leurs tromperies et leurs mensonges ne seraient pas découvert. Aussi, étant donné le fait qu’ils avaient fait du mal à un nombre assez grand de gens, il est fortement probable également qu’au moins l’un d’entre eux trouverait une façon de leur rendre la monnaie de leur pièce. L’autre possibilité aurait été que l’un de leur défi ne soit pas réussi. Bref, leur stratégie de

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