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"De L'experience", Montaigne.

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Par   •  26 Juin 2012  •  760 Mots (4 Pages)  •  7 225 Vues

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Lecture analytique n°1 : Montaigne, Essais, chap 3, « De l’expérience », 1572- 1592.

· Humanisme : c’est un courant de pensée artistiques, culturel, philosophique, qui correspond à la Renaissance (15ème – 16ème siècle), c’est un mouvement européen, qui place l’Homme au centre des préoccupations.

- Montaigne et les Essais :

· Après avoir reçu une éducation humaniste, Montaigne est magistrat à Bordeaux, déçu dans son expérience judiciaire, il se retire dans son domaine de Montaigne pour se consacrer à son « œuvre vie », les Essais.

Le Philippe dont parle le texte se trouve être Philippe de Macédoine, père d’Alexandre Legrand, c’est une référence à l’antiquité.

I- Une réflexion indignée de Montaigne face au système judiciaire, fondé sur l’expérience

A) Une argumentation essentiellement à partir d’exemples

- la première anecdote, de la ligne 1 à 7, est tirée d’un fait récent qui le concerne directement. On remarque l’utilisation de la première personne, qui accentue la réalité des faits, « Que leur eussé-je dit ? » ( ligne 6)

- Il recueille les paroles des paysans à travers le discours rapporté, de type indirect « des paysans viennent de m’avertir … » ( ligne 1)

B) Des exemples racontés de manière vivantes

- Par des anecdotes qui montrent la réalité des faits

- Par l’embrigadement du lecteur, à la ligne 8, avec l’utilisation du « nous », le lecteur montre alors son point de vue et essaie de se donner raison en s’appuyant sur de véritables faits : « Combien d’innocents avons nous découvert d’innocent avoir été punis… » (ligne 8)

- Utilisation du présent, ainsi que de la première personne, entraînant une impression d’action direct.

- Utilisation du présent de narration, qui rend une idée d’instantanéité. De plus, le récit est bref, et on observe une succession de faits sans que l’on entre dans les détails ( ponctuation+ peu de connecteurs logiques) donnant un côté vivant aux anecdotes.

C) Des anecdotes pathétiques voir tragiques

- Montaigne utilise le pathétique afin de persuader son lecteur, il utilise pour cela, le champs lexical du drame, de la douleur et de la hâte, avec les phrases « un homme meurtri de cent coups, qui respirait encore et qui leur a demandé de l’au par pitié » (ligne 2-3).

- L’impossibilité de pouvoir porter secours entraînant l’impression de scandale, « Ils n’ont osés l’approcher et s’en sont fuis de peur que les gens de la justice ne les y attrapassent » (ligne 3-4).

- Interrogations de Montaigne, qui marque une impression d’impuissance « combien en y a-t-il eu que nous n’avons pas découverts ? » (ligne 9)

- L’auteur renforce l’opposition en utilisant une asyndète « Mais il avait à faire à un accident réparable ; les miens furent pendu irréparablement » (ligne 22-23)

- Montaigne donne un effet de chute, avec l’idée d’une

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