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Dans quelle mesure les comédies de Molière sont-elles plus efficaces que les romans et les essais pour faire réfléchir les lecteurs sur la question du mariage ?

Dissertation : Dans quelle mesure les comédies de Molière sont-elles plus efficaces que les romans et les essais pour faire réfléchir les lecteurs sur la question du mariage ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Février 2021  •  Dissertation  •  1 646 Mots (7 Pages)  •  482 Vues

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Entraînement à la dissertation

Sujet : Dans quelle mesure les comédies de Molière sont-elles plus efficaces que les romans et les essais pour faire réfléchir les lecteurs sur la question du mariage ?

        Les mariages sont un moment important faisant partie de la vie d’une personne. Ici, nous nous demanderons dans quelle mesure, circonstance les comédies de Molière sont plus efficaces que les romans et les essais pour faire réfléchir les lecteurs sur le mariage, un évènement important qui peut parfois s’avérer être un sujet sensible. Comment Molière fait-il pour remettre en cause la question du mariage en prenant le devant des romans et des essais ? Premièrement nous traiterons la question du mariage sur le sujet du théâtre autour de Molière. Deuxièmement, nous étudierons comment se débrouillent les romans et les essais face aux mariages afin de faire réfléchir les lecteurs.

 

        Molière et ses comédies sont une source de réflexion sur la question qui porte sur le mariage, le théâtre fait réfléchir.

        Tout d’abord, Molière est un dramaturge attentif au domaine familial, y compris le mariage. Il présente une vision objective du mariage sous différentes formes à travers plusieurs romans. En effet, au cours de la scène 5 de l’acte 1 du Malade Imaginaire on comprend qu’Argan veut marier sa fille Angélique avec le fils d’un médecin nommé Thomas Diafoirus, mais celle-ci pensait épouser l’homme qu’elle aime, Cléante. C’est un quiproquo qui prend forme entre les deux personnes : « C’est, mon père, que je connais que vous avez parlé d’une personne, et que j’ai entendu une autre. ». Le lecteur comprend davantage que le mariage se fait par la décision d’Argan et qu’Angélique se plie à cette décision, dont elle n’est pas forcément fière. Au théâtre, l’affrontement entre les pères de famille et les enfants a plus de force et donc cela participe davantage à ce que Molière et ses comédies prennent le devant autour de la question sur le mariage face au roman et à l’essai.

        Mieux même, Molière décide mettre en jeu un personnage hypocondriaque qui marie sa fille avec un médecin afin de se sentir mieux en ayant un médecin dans la famille : « Ma raison est que, me voyant infirme et malade comme je suis, je veux me faire un gendre et des alliés médecins, afin de m’appuyer de bons secours contre ma maladie, d’avoir dans ma famille les sources des remèdes qui me sont nécessaires, et d’être à même des consultations et des ordonnances. ». Lorsque Toinette, la servante de Angélique s’interpose et demande la raison de ce mariage à Argan, il s’exclame que c’est en faveur de sa maladie. Bien entendu, cela paraît égoïste pour sa fille qui ne peut pas épouser l’homme qu’elle aime et surtout décider de qui elle épouse. Le lecteur pourrait venir à s’en demander comment on peut infliger une telle chose à sa fille en ne pensant qu’à soi. Les dialogues dans le théâtre sont vivants, donc jouer et accompagnés de gestes spectaculaires alors l’opposition entre les mariages arrangés et les mariages d’amour sont d’autant plus visibles et ont la capacité d’impressionner, ce qui va faire réfléchir le public contrairement au roman.

        Molière fait parvenir l’intervention du mariage et des conquêtes amoureuses au sein de Dom Juan. Dom Juan est un homme libertin qui a de nombreuses conquêtes, au cours de la scène 1 de l’acte 1, Sganarelle a fait pour le spectateur et pour Gusman un portrait de Dom Juan, son maître, portrait très critique. Dans la scène 2 de l’acte 1, Dom Juan répond à ce portrait : « […] Pour moi, la beauté me ravit partout, où je la trouve ; et je cède facilement à cette douce violence, dont elle nous entraîne ; j’ai beau être engagé, l’amour que j’ai pour une belle, n’engage point mon âme à faire injustice aux autres ; je conserve des yeux pour voir le mérite de toutes, et rends à chacune les hommages, et les tributs où la nature nous oblige. Quoi qu’il en soit, je ne puis refuser mon cœur à tout ce que je vois d’aimable, et dès qu’un beau visage me le demande, si j’en avais dix mille, je les donnerais tous. […] ». Dom Juan défend son côté libertin, et s’explique ne pas pouvoir renoncer à une femme. Mais cela peut s’avérer repoussant pour une femme qui vient à s’en apercevoir et découvrir ce côté libertin. Bien entendu, Molière fait part de différente scène autour du mariage, et là on peut tirer une leçon sur chaque scène de mariage, notamment tomber sur un homme libertin qui ne sait pas dire non à une femme. C’est ce qui va expliquer le fait de se questionner sur la personne qu’on va épouser et bien la connaître avant tout. Le théâtre aide à réfléchir autour de cette question puisque d’après moi on parvient à mieux s’identifier lorsque par exemple la scène de mariage est jouée. On parvient à mieux réfléchir que lors de la lecture d’un essai ou bien d’un roman.

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