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Dans quelle mesure la ville permet-elle aux artistes, et en particulier aux écrivains, de renouveler leur inspiration et leur lyrisme ?

Dissertation : Dans quelle mesure la ville permet-elle aux artistes, et en particulier aux écrivains, de renouveler leur inspiration et leur lyrisme ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Décembre 2021  •  Dissertation  •  1 080 Mots (5 Pages)  •  369 Vues

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Au XIXe siècle, on observe un mouvement des populations de la campagne vers les villes appelé « l’exode rural ». On assiste alors à l’urbanisation, à l’industrialisation, au développement des commerces et à la modernisation des villes : des quartiers entiers sont détruits puis reconstruits, les transport se développent, la création de grands magasins font des centres villes des lieux très animés.. La ville devient le lieu de tous les possibles, la représentant de la société moderne comparé aux campagnes.   « La forme d’une ville change plus vite, hélas ! Que le coeur d’un mortel » disait Charles Baudelaire. Ce développement des villes s’accompagne d’un renouveau de la représentation de celle-ci dans les arts. Aussi, peut-on se demander dans quelle mesure la ville permet t-elle aux artistes, et en particulier aux écrivains, de renouveler leur inspiration et leur lyrisme ?

En nous appuyant sur des peintres, des écrivains, des poètes et des photographes nous montrerons comment la ville a apporté à l’art un renouveau de modernité aussi bien dans les thèmes traités que dans la forme de l’expression artistique.

De nouvelles thématiques et sentiments émergent chez les artistes au XIXème siècle

        La ville donne lieu à l’expression de nouveaux sentiments.

        La fascination des artistes à l’égard de la ville les amènent par la symbolique à déchiffrer les mystères de l’âme humaine et à ressentir des états nouveaux. « Le spleen » de Baudelaire en est un exemple : c’est une mélancolie sombre dans laquelle le poète plonge lorsqu’il écrit « Tableaux Parisiens » ou « fenêtres » dans son recueil Spleen Parisien qui révèle bien ce sentiment perçu par le poète. Cependant outre ce que la ville fait ressentir aux poètes elle les amène aussi vers une réflexion intime sur eux même. « Il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville » disait Verlaine dans Romances sans paroles. Le poète s’identifie à la ville qui apparait comme une source de perception intime, entre amour et désespoir.

        De thématiques récurrentes accompagnées de nouveaux personnages.

Les artistes, observateurs avant tout, se retrouve face à des scènes nouvelles qui font naitre des thématiques telles que la représentation du tumulte, de l’étendu de la ville ou encore de l’évolution effrénée de celle ci. L’apparition de nouveaux personnages se produit aussi comme les passants, le flâneur ou la foule. A titre d’exemple, Arthur Machen avec La Colline des rêves qui lorsque Londres s’impose à la fin du XIXe siècle comme la plus grosse ville du monde cherche à rendre compte de cette immensité. A l’opposé de Baudelaire qui flâne au rythme d’une promenade, l’écrivain s’aventure dans la ville et perçoit l’aspect inhumain que prenais déjà la capitale moderne. Enfin, Louis-Sébastien Mercier à travers Le tableau de Paris fait un portrait de la métropole grouillante et étourdissante dans lequel on découvre des métiers, des lieux de sociabilités, des types sociaux et une multitude d’aperçu sur la vie quotidienne à Paris. Dans la peinture aussi on assiste à des scènes jusqu’alors jamais représentées : les toiles Scène de cabaret et l’intérieur d’un café de Boilly mettent en évidence le phénomène de sociabilité urbaine ou l’on retrouve les classes populaires et la bourgeoisie. Sa peinture illustre bien les changements sociaux du début du siècle.

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