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Dans Quelle Mesure La Figure Du Sauvage Permet-elle à L'humaniste De Faire La Critique De L'Européen?

Dissertations Gratuits : Dans Quelle Mesure La Figure Du Sauvage Permet-elle à L'humaniste De Faire La Critique De L'Européen?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Janvier 2015  •  413 Mots (2 Pages)  •  1 976 Vues

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Littérature / Dans Quelle Mesure La Figure Du Sauvage Permet-elle à L'humaniste De Faire La Critique De L'Européen?

Dans Quelle Mesure La Figure Du Sauvage Permet-elle à L'humaniste De Faire La Critique De L'Européen?

Dissertation: Dans Quelle Mesure La Figure Du Sauvage Permet-elle à L'humaniste De Faire La Critique De L'Européen?

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Soumis par: sylvie_salhorgne 15 octobre 2014

Balises:

Mots: 336 | Pages: 2

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A la Renaissance, période des Grandes découvertes, une véritable ouverture d’esprit anime les Humanistes européens, qui portent un grand intérêt aux nouveaux peuples découverts en Amérique, donnant ainsi naissance au mythe du « Bon Sauvage ». C’est d’ailleurs autour de cette figure du « Sauvage » que sont regroupés les trois textes du corpus, qui ont en commun d’évoquer les Indiens du Brésil et d’avoir été publiés au XVIe siècle. Dans ces trois textes qui appartiennent à l’objet d’étude « Renaissance et Humanisme : Vers un mouvement culturel européen », les mœurs des Indiens sont mises en parallèle avec celles des Européens. Nous nous demanderons donc dans quelle mesure la figure du « sauvage » permet à l’humaniste de faire la critique de sa propre civilisation.

Dans un premier temps, nous pouvons constater que ces trois textes donnent une vision plus ou moins élogieuse de la figure du « Sauvage ». Les trois auteurs évoquent ainsi leurs qualités, soit en les énumérant, comme le fait notamment Las Casas, soit en les mettant en évidence à travers une anecdote, comme c’est le cas dans le dernier texte. Jean de Léry y raconte en effet l’incomparable accueil qu’il a reçu dans le village de Pavo, révélant la générosité naturelle et l’humanité des Indiens. Las Casas et Montaigne soulignent quant à eux l’humilité et l’absence de cupidité de ces peuples qui se contentent de satisfaire « leurs besoins naturels » et vivent dans la plus grande simplicité : la description de leur tenue et de leur couchage rudimentaires dans le premier texte le montre. Chez Las Casas, l’éloge des Indiens est total, comme le prouvent les hyperboles telles que « extrêmement simples » et « les plus humbles », ou encore la comparaison à de « tendres brebis ». Chez Jean de Léry et Montaigne, l’éloge est plus nuancé : tous deux évoquent en effet le cannibalisme des Indiens, que Montaigne qualifie même très péjorativement d’ « horreur barbare ». De plus, ce dernier mentionne le fait que les Sauvage

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