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Étude de la pièce de théâtre Dom Juan de Molière

Note de Recherches : Étude de la pièce de théâtre Dom Juan de Molière. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  2 Avril 2013  •  1 047 Mots (5 Pages)  •  1 066 Vues

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INTODUCTION

C’est en 1665 que Molière écrit Don JUAN. Cette œuvre est une comédie classique où le personnage principal est en conflit avec les mœurs et les valeurs de la société du 17ème siècle. Il y fait l’éloge du libertinage d’esprit et du libertinage des moeurs.

III – Un renversement des valeurs qui conduit Dom Juan à une démesure qui prête à rire

Cette tirade de Dom Juan est l’occasion pour Molière de faire le portrait d’un libertin et de renverser les valeurs de la morale traditionnelle de la société du 17ème siècle.

Nous allons commencer notre étude avec l’éloge paradoxal qui permet à Dom Juan de rejeter la morale commune et religieuse qui prône la fidélité comme un devoir que chacun doit respecter

Puis, nous verrons en quoi ce portrait de Dom Juan permet à Molière de répondre ses idées libertines dans le domine des mœurs.

1- le libertinage : une attitude immorale transformée paradoxalement en attitude morale

- L’éloge paradoxal est une forme de discours qui permet à Dom Juan de critiquer la thèse de la fidélité pour faire l’éloge de sa propre thèse, celle de l’inconstance. Il s’agit pour Dom Juan de persuader et de convaincre le spectateur. Nous sommes en présence d’un texte argumentatif, d’un plaidoyer en faveur de l’inconstance.

L’éloge paradoxal peut surprendre le spectateur de la pièce parce que Dom Juan critique la fidélité conjugale et l’assimile à quelque chose de faux « la belle chose de vouloir se piquer d’un faux honneur d’être fidèle » (ligne3). Il oppose la fidélité à l’inconstance qui est, pour lui, une façon de rendre justice à la beauté des femmes et de répondre à une obligation imposée par la nature « la nature nous oblige » (ligne 12). L’infidélité devient alors légitime et un devoir moral alors que la fidélité est une morale ridicule « la constance…ridicule » (lignes 5 et 6).

- La thèse de la fidélité est critiquée par Dom Juan qui en donne une image dévalorisante et ridicule. Il la compare à des privations et au renoncement au monde, mais aussi à la mort du désir.

Pour ce faire, Molière utilise le champ lexical de l’immobilisme « se lie à demeurer » (ligne 1), « renonce au monde » (ligne 2), mais aussi le champ lexical de la mort « s’ensevelir pour toujours dans une passion » (ligne3), « d’être mort dès sa jeunesse » (ligne4). Molière utilise également une métaphore lorsqu’il compare la fidélité à la mort

En revanche, Dom Juan prône la thèse de l’inconstance, qu’il considère comme étant une justice faite à la beauté des femmes. Pour accentuer son éloge de l’inconstance, il est utilisé des oxymores comme « douce violence » (ligne 9 » ou encore « on goûte une douceur extrême à réduire » (ligne 16).

- Par ailleurs, à la fin de la tirade, Dom Juan compare la séduction et la conquête des femmes à une conquête militaire. Il se compare à Alexandre le Grand, (ligne 29), un grand chef militaire qui a conquis beaucoup de pays. Pour marquer l’intensité de cette volonté de conquête féminine, il est utilisé le champ lexical de la guerre « à réduire » (ligne

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