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DISSERTATION SUR L'INTERET DES CONTES

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Par   •  20 Juin 2016  •  Dissertation  •  1 819 Mots (8 Pages)  •  4 172 Vues

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Aimez-vous les contes ?

        Le conte est un récit simple et plaisant qui raconte des histoires extraordinaires, merveilleuses et magiques. Initialement, les contes traditionnels se sont transmis par le biais de l'oralité et  s'adressent en premier lieu aux enfants. Lorsqu'on est adulte, il n'est pas assuré qu'on aime encore les contes : On peut les trouver trop simples, trop éloignés de la vie réelle ou encore trouver les personnages ou les intrigues trop schématiques. Pourtant, nous les relisons avec plaisir et les liront sûrement à nos enfants. Nous nous demanderons ce qui fait l'objet de cet attrait. (problématique) Pour y répondre, nous nous intéresserons d'abord à l'intemporalité des contes et au fait qu'ils ont traversé le temps (I) ; puis nous verrons que les contes ménagent différents plaisirs à ceux qui les écoutent ou qui les lisent (II). Enfin, nous nous intéresseront au contes en tant qu'ils sont porteurs d'un enseignement.(III)

  1. Les contes sont intéressants car ils sont intemporels et permanents
  1. Tout d'abord, Ils se situent dans un espace-temps indéfini

                Les contes débutent par la formule « Il était une fois... » qui les situent dans une temporalité qui n'est pas précise. Ainsi, il peuvent s'appliquer à n'importe quelle période et peuvent être lus de tous temps. De même, les personnages et les lieux sont présentés par l'article indéfini : « Il était une fois une petite fille » « un bûcheron », « dans un village »...  et peuvent ainsi s'appliquer à beaucoup de situation.

  1. De plus, les personnages des contes sont symboliques.

        Ils représentent une qualité ou un défaut, un caractère, quelque chose de plus large, d'universel. On ne connaît pas beaucoup de détails sur les personnages des contes au contraire des personnages de roman, car ils sont symbolisés pour  simplifier la compréhension. Par exemple, dans  Blanche-Neige, on sait seulement que la princesse Blanche-Neige est une très bonne personne, très gentille et très belle. Candide, dans le conte philosophique de Voltaire, représente la naïveté. Plusieurs des autres personnages représentent simplement des idées : par exemple l'optimisme pour Pangloss, le pessimisme pour Martin. Les personnages sont même caricaturaux, comme Pangloss qui répètent toujours le même discours, même dans l'épilogue du conte.

  1. Ainsi, les contes ont traversé le temps.

        Ils sont à l'origine des récits qui se transmettent de manière orale. Il existait déjà des contes dans l'Antiquité. On a un témoignage de cette origine orale par la multiplicité de contes voisins dans les différentes civilisations. Par exemple, on trouve plus de 500 versions différentes de Cendrillon, dans toutes sortes de pays. A l'heure actuelle, nous continuons à nous intéresser aux contes. Ainsi, le conte traditionnel Raiponce fait l'objet d'un film en ce moment .

        Ainsi, se situant dans une temporalité indéfinie et présentant des personnages symboliques, le conte traverse les siècle par l'intermédiaire de la mémoire des hommes, par celle des livres surtout depuis le 17ème siècle ( Charles Perrault en France, les frères Grimm en Allemagne ), ainsi que des films aujourd'hui. Le mot «conte» provient du mot « conter »,du latin «computare», qui signifie dénombrer, tenir une liste, puis qui a signifié raconter avec une notion d'ordre, de déroulement. Nous allons donc voir comment le conte ménage une large place au plaisir de la narration.

  1. Les contes ménagent une large place au plaisir de la narration

  1. Le plaisir de raconter : leur origine orale

                Avec son origine orale, le conte provient d'histoires qui ont d'abord été racontées. Cet art de raconter est mis en évidence dans la mise en abyme des contes des Mille et une nuits : le livre débute par l'histoire du roi de Perse  qui veut se venger de sa femme en épousant chaque jour une jeune fille qu'il fait tuer le lendemain matin. Shéhérazade, la fille du grand vizir, veut  faire cesser le massacre. Elle se marie avec lui et le soir venu, elle raconte une histoire palpitante au sultan, mais sans la terminer. Celui-ci veut alors tellement connaître la suite qu'il la laisse en vie pour une journée de plus. Ce stratagème dura pendant mille et une nuits qui font la matière du recueil. Aujourd'hui, les enfants écoutent encore leurs parents leurs raconter des contes avant de s'endormir. De plus, le  conte utilise des formules répétitives :  par exemple dans le Petit Chaperon rouge, on a la répétition de la formule « Tire la chevillette, et la bobinette cherra. » ainsi que les paroles du  loup à la fin : « C'est pour mieux t'embrasser », « C'est pour mieux courir », « C'est pour mieux te voir », etc... Ces formulent sont un témoignage de l'origine orale des contes et se gravent dans l'esprit de ceux qui les écoutent ou les racontent.

  1. le plaisir de l'attente et de la résolution : le schéma narratif

        Comme le montre l'histoire de Schéhérazade, il y a aussi un plaisir de l'attente pour l'enfant qui écoute ou pour le lecteur. En effet, les contes reprennent toujours le même schéma : la situation initiale est un équilibre qui est rompu par un événement perturbateur. Ensuite, on sait qu'il va y avoir beaucoup de péripéties avant que la situation retrouve un équilibre. Par exemple, dans Blanche-Neige, l'élément perturbateur est la haine de la belle-mère, la marâtre, pour Blanche-Neige.

Le lecteur se demande alors comment la jeune fille va pouvoir échapper aux différents périls qui la menacent : le joli corsage, le peigne et la pomme empoisonnée.

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