LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Culture générale et expression Devoir n°2 CNED

TD : Culture générale et expression Devoir n°2 CNED. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Février 2018  •  TD  •  2 996 Mots (12 Pages)  •  913 Vues

Page 1 sur 12

Thème : Dans le cadre du thème « Les droits de l’enfant », diverses formes d’exploitation de l’enfant :

1) Analyser des documents et extraction des idées à retenir

1.1: Document 1

Le document 1 est un article de presse qui s’intitule Le havre de l’école du Hogar paru dans l’organe de presse « Le monde » le 13 octobre 2006. Il est écrit par Benoit Hopquin et est de type narratif et informatif. En effet, il raconte l'histoire de trois enfants clandestins, Pape Omar, Massek et Modou, partis du Sénégal dans le but de rejoindre les Iles Canaries dans l'espoir d'y trouver une vie meilleure et un travail afin d'envoyer de l'argent à leurs familles. Il informe également sur les conditions difficiles du voyage ainsi que sur les difficultés que ces enfants rencontrent une fois arriver à destination.

L'article débute en racontant l'histoire du petit Pape Omar, 13 ans. Enfant originaire du Sénégal, il sait qu'il doit renoncer à son rêve de devenir footballeur depuis que son père lui a demandé de partir aux Iles Canaries afin de trouver un travail pour envoyer de l'argent à sa famille. Cela est malheureusement commun, il n'est pas le premier de la famille à partir. Ce jeune africain a dû, afin de rejoindre Casamance, parcourir 600 km dans une barque accompagné de nombreuses autres personnes, adultes et enfants comme lui.  Pape Omar décris par ailleurs le calvaire de la traversée, car en plus d’être long, il n’y a pratiquement pas d’eau et pas de nourriture pour ces clandestins, alors que le soleil cogne. Puis l'article évoque un autre enfant, Massek, lui âgé de 14 ans et ayant connu le même sort que Pape Omar, à savoir la clandestinité. L'article se poursuit à travers le témoignage de Modou, sénégalais de 17 ans qui après avoir vécut l'horreur de la traversée, ne croit plus en rien sauf en Dieu.  Il s'estime heureux d'être encore en vie.  La carte accompagnant le texte, qui représente l'Afrique et les Iles Canaries, montre le périple que ces enfants ont traversés, le voyage le long des côtes .Une fois arrivé sur l’Ile, les enfants, dont le gouvernement local à la charge, sont placés dans l’école du Hogar, la Esperanza, anciennement maison de redressement. Il a fallut dans, dans la précipitation, tenter d’humaniser l’endroit en le décorant. Toutefois, face à l’afflux des jeunes clandestins, l’école a du mal a faire face. Les salles de classe se transforment petit à petit en dortoir, mais le directeur de l’école craint que cela ne suffise pas car des enfants arrivent tous les jours. Or, contrairement aux adultes dont l’Etat central à la charge, les enfants n’ont pas le droit d’être expulsé, ce qui par ailleurs peut expliquer le nombre croissant de jeunes clandestins arrivant chaque jour. En effet, les parents sachant cela, se consolent du départ de leurs enfants en imaginant qu’ils vont pouvoir leur envoyer de l’argent rapidement, mais contrairement à leur attentes, cela est impossible car les mineurs n’ont pas le droit de travailler. Ainsi, malgré la pression de certaines familles pour recevoir de l’argent, les enfants ont dans leur malheur, la maigre consolation d’avoir accès à l’éducation. Pour finir, vu le nombre  croissant d’arrivés de mineurs, des accords ont été conclus et ses derniers seront bientôt envoyés dans la péninsule afin de faire face à la saturation de l’Ile.

1.2 : Document 2 :

Le document 2 est une photographie d’une fresque descriptive datant de 1998, dessinée par des enfants D’Afrique du Sud, précisément du Cap. L’auteur de la photographie est Elisabeth Deliry Antheaume. La fresque représente le ressenti des enfants d’une école primaire sur un thème proposé par leur maitre d’école, à savoir le droit des enfants.

En effet, suite au thème proposé, « les droits des enfants » parmi lesquelles figurent le droit à l ‘éducation pour un avenir radieux, la liberté de parole, non aux abus sexuels ou encore non aux drogues, les enfants devaient s’exprimer par dessins regroupés sur une fresque. Sur cette dernière, on peut ainsi voir comment ces droits sont représentés. En premier lieu, on note une prépondérance de la couleur verte, couleur apaisante représentant la nature mais aussi l’espoir. Les autres couleurs de la fresque sont toutes des couleurs vives, apparaissent les couleurs primaires, à savoir le jaune, le rouge et le bleu.  On note également la grandeur du soleil et de ses rayons, soleil qui peut ici exprimer une multitude de symboles. En effet, il fait directement penser à « l’avenir radieux » promis par l’éducation, ainsi, l’éducation serait synonyme de joie, de chaleur ou encore de bonheur pour ces enfants. Il peut également permettre de représenter la liberté face à l’enfermement des enfants. L’avenir radieux est également percevable à travers les fleurs et les sourires dessinés sur les visages apparaissant sur la fresque. Ainsi radieux peut être vu soit à travers la joie, soit à travers les rayons lumineux du soleil. L’éducation peut également être symbolisée à travers les pas des enfants. En effet, ces derniers peuvent signifier l’envie pour eux d’avancer, pourquoi pas au sein de la société, comme une représentation de l’ascenseur sociale. Les enfants cherchent peut-être à laisser une empreinte, une identité, montrer qu’ils ont une place dans la société. Enfin, l’éducation est perçue à travers le personnage central. Il s’agit d’un jeune adolescent, assis, en train de taper à l’ordinateur. Il représente la modernité, l’accès à internet et aux nouvelles technologies ce qui permet une possibilité accrue pour lui d’avoir accès à l’éducation. A travers ses habits, une chemise blanche et un pantalon bleu, on peut noter qu’il semble appartenir à une classe sociale élevée. Par rapport aux autres enfants de la fresque dessinée grossièrement, il est parfaitement représenté, ayant même une coupe de cheveux pouvant paraître classe. Derrière l’enfant se trouve ce qui pourrait représenter une éolienne, peut être dessiné ici car elle est le fruit d’énergie qui permet un accès à internet, un accès au savoir et à l’éducation. L’adolescent peut également permettre de symboliser la liberté de parole, thème appartenant aux droits des enfants, à travers l’écriture sur l’ordinateur. Cette liberté semble chère aux enfants car elle a aussi une place prépondérante au sein de la fresque. En effet, trois phrases sont inscrites, à savoir «  stop abusing children », « say no to children abuses » et «  keep children out of jail ». Les enfants s’expriment, pour eux la parole est tout aussi importante que les dessins. Il y a des barreaux de prisons dessinés, et on devine un enfant derrières ces derniers, ainsi la liberté de parole s’oppose à cet enfermement du mineur, qui semble fréquent, puisqu’une des trois phrases le cite « ne laissez pas emprisonner les enfants ». La liberté est donc d’ici d’autant plus forte qu’elle fait face non seulement à ce qui pourrait être une censure mais également à un réel enfermement. Les autres slogans, à savoir « arrêter d’abuser sexuellement des enfants » et « dites non au viol des enfants » abordent le même thème, c’est à dire les abus sexuels sur mineur. Le slogan est écrit en gros, peut être parce que c’est malheureusement assez fréquent et pas assez dénoncé. De plus, il est assez difficile pour des enfants de représenter cela par des dessins, c’est peut être pour cela qu’ils se sont servi de l’écriture pour en parler, laissant apercevoir encore une fois un lien avec le droit à la liberté de parole.

...

Télécharger au format  txt (18.4 Kb)   pdf (121.5 Kb)   docx (17.5 Kb)  
Voir 11 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com