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Culture générale et expression, BTS MUC

Cours : Culture générale et expression, BTS MUC. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Avril 2017  •  Cours  •  1 720 Mots (7 Pages)  •  1 296 Vues

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Chaillou Couturier Manon

BTS MUC 2

                                                        BTS épreuve de culture général et expression

Première Partie : Synthèse

        Notre société se plaît dans la production sans cesse de l’événement, en fait une pratique si courante qu’elle frise la banalité. En effet la répétition de ces événements censés troubler la banalité provoque l’effet inverse et tombe dans une sorte de monotonie qui nous dépourvoit  au fur et à mesure de toutes émotions.

                La recherche absolue de l’extraordinaire suggérer par les médias et le quotidien qui préconisent la surenchère de « l’événement » ne nous glissent t’ils pas dans une nouvelle forme de banalité ?

        Le corpus témoigne de ce questionnement et c’est ainsi que nous allons tenter de répondre à cette problématique à l’aide de deux sous-parties.  Après avoir montré dans une première partie que l’extraordinaire est devenu complétement synonyme de réalité du à une multiplication d’événement qui ne troublent (choque) désormais plus l’individu, nous verrons qu’il amène toujours cependant à un profond questionnement propre à chacun selon ca perception et sa manière de faire face à l’extraordinaire.  Pour terminer nous mettrons en évidence le sujet principal de ce corpus à l’aide d’une conclusion.

L’événement extraordinaire est censé bousculé le quotidien et imprégné l’être humain par une émotion indélébile. Hors nous sommes à présent dans une époque où la société pour rompre une certaine banalité se plait à jouer avec les superlatifs à outrance  afin de créer sans cesse l’événement. Comment alors distinguer le véritable évènement du faux ? Comme le souligne le de texte de Birgitta Orfali, « Regard psychosocial et événements extraordinaire » il est commun aujourd’hui d’être témoin d’un événement extraordinaire qui en chasse un autre à tel point qu’il n’impact plus du tout sur notre âme. De plus, le rôle de l’espace médiatique impact énormément sur notre perception de ce qui est réellement bouleversent ou pas. En témoigne le document 4 avec la une du magazine Libération qui titre « J’ai cru à la fin du monde ». La presse titre pourtant un évènement impressionnant puisqu’il s’agit d’une catastrophe naturelle survenue au Japon, pourtant, la multiplication d’éditions spéciales (breaking news) ont eu raison de notre compassion et étonnement face à ce genre d’actes exceptionnel. Toujours selon « Regard psychosocial et événements extraordinaire »  la multiplication de ses évènements qui ne sont pourtant pas constamment liés, génèrent en nous des réactions illogiques et inattendu. L’extrait de la « Chartreuse de Parme » de Stendhal illustre cette pensée. En effet le sois disant « héros » du récit reste de marbre devant plusieurs cadavres qui gisent au sol et semble plus préoccupé par le fait que son cheval ne se salissent pas par tous ces « habits rouge ». Ce comportement d’indifférence voir glacial peut s’expliquer par une certaine habitude de la part du « héros » à faire face à des scènes du même genre ».

Cependant dans le même extrait de Stendhal, le véritable héros est Fabrice un simple soldat pourtant qui ne peut contenir sont effroi face à tant de sang. Est-ce là le véritable acte d’héroïsme ? Faire preuve de sidération dans un évènement fais de Fabrice quelqu’un d’anodin un être rempli de bravoure.

En effet comme le témoigne le texte de Pierre Zaoui, « La traversée des catastrophes. Philosophie pour le meilleur et le pire » , c’est faire face à l’extraordinaire qui est extraordinaire. Le fait de vivre l’évènement extraordinaire qu’il soit intense, personnel ou commun y faire face, l’attitude dans ces conditions relève de l’extraordinaire. Lors de son texte il exprime que ce n’est pas l’importance de la grandeur de l’évènement, c’est la manière d’affronter les épreuves qui les rend tout au moins extraordinaire. L’expression rebondir après une situation tragique et personnel et encore illustré dans la à prendre au second degré du philosophe Niztche qui explique « Simplement pour mieux répondre à nos problèmes spécifique, il faut insister avant tout sur cette idée que la grande santé doit être donnée et présente dès le départ, non sous la forme d’une santé éclatante, encore moins sous la forme trop simple d’une capacité peu commune à supporter la souffrance et l’oppression, même les femmes et les esclaves y arrivent très bien » . Tandis que certains s'abandonnent dans l'eternel ressassement de la perte ceux qui puisent la force de dépasser leur limites et de guérir de leur blessures sont eux les vrais héros extraordinaire par leur actes , toujours dans le philosophie de Pierre Zaoui...

        

        In fine, il appartient à chacun de définir sa notion de l'extraordinaire. Effectivement, loin de l'événement surprenant qui rompt le fil continu du temps et qui donne à l'instant une intensité qui sucite des émotion forte (joie, emerveillement etc) celui-ci peut être d'une extrême violence. Il peut anéantir voir bouleverser, traumatisé, retrouver sa routine devient alors une nécessiter, une thérapie. Malgrés une société qui nous impose l'évenement journalier, il appartient à chacun d'en juger l'exeptionnel. Faire preuve de détachement peut aussi être une forme de protection face à un monde devenu sensationnel et dépourvu de toute compassion. C'est alors que notre conscience se demande si s'éloigner en restant insensible face à cette accumulation d'information fait-t'il de nous des être abominable ?

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