Devoir Culture Générale et expression: analyse des documents et extraction des idées à retenir
Mémoires Gratuits : Devoir Culture Générale et expression: analyse des documents et extraction des idées à retenir. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar alexis1001 • 9 Juin 2015 • 1 273 Mots (6 Pages) • 1 318 Vues
1.1 • Genre
C’est un article universitaire publié par la revue Sénéfiance. • Type
C’est un extrait argumentatif. • Idée directrice Époque concernée : le Haut Moyen Âge, soit un système
féodal où le roi assurait sa puissance par le biais des seigneurs. Lieu et milieu concernés : l’empire de
Germanie, plus précisément la région de Trêves chez un riche seigneur, milieu aristocratique. À partir
de là, nous pouvons dégager une idée directrice précise : Voisenet éclaire tout ce qui se joue dans un
banquet donné par un seigneur de Germanie à l’époque médiévale, marquée par un système féodal.
Passons maintenant au relevé d’idées axé sur les deux pistes de lecture. • Relevé d’idées reformulées
– Formes du banquet : il a lieu un dimanche, n’a aucun caractère improvisé et est pensé à l’avance
par le seigneur. La confection des mets est confiée à un esclave que l’aristocrate achète ; ces mets sont
qualifiés de délicieux, ce qui donne une impression de raffinement, mais le seul élément réellement livré
est l’abondance de viande, en l’occurrence des volailles. À cela s’ajoutent des présents pour les invités
allant de l’épée au cheval ; ces derniers sont des membres de la famille, des amis et des pairs, donc
d’autres aristocrates puissants. On reste entre gens de même « caste ».
– Fonctions du banquet : la première suggérée par la phrase initiale du texte est le désir de paraître ;
il s’agit d’étaler ses richesses dans une société alors marquée par la pénurie. La seconde est de
manifester son pouvoir ; il est question d’égaler le roi et de le faire savoir. Cette fonction qu’on pourrait
qualifier de politique se traduit également par des manœuvres diplomatiques qui ont lieu au cours du
banquet : on rétablit ou on fortifie les alliances avec d’autres seigneurs dans une période de conflits
incessants. Enfin, c’est l’occasion de montrer sa générosité envers ses pairs, qualité considérée
comme propre aux aristocrates, en particulier par l’échange des présents que les invités déclineront
pour faire valoir à leur tour leur propre générosité. (Cette notion de générosité peut laisser perplexe ;
il s’agit en fait de se distinguer de la bourgeoisie, en particulier de celle du commerce, dédaignée
des nobles en raison de sa tendance aux économies).
1.2 • Genre : extrait de roman, auteur : Zola, date : 1877. La date de réédition n’est pas à retenir.
• Type : narratif.
• Propos directeur
On repère les divers paramètres. Lieu et époque : Paris, dans la boutique de la blanchisseuse Gervaise,
à la fin du XIXe
siècle. Classe sociale : milieu ouvrier populaire. On peut alors dégager le propos directeur.
Zola peint ici un énorme repas donné par la blanchisseuse Gervaise à l’occasion de sa fête, festin qui
réunit amis et voisins appartenant au milieu ouvrier parisien de la fin du XIXe
siècle.
• Relevé d’informations reformulées
– Formes du banquet : il n’est pas improvisé puisqu’il a été programmé pour le 19 juin, mais on n’a pas
recours à du personnel extérieur. Le mari sert le vin, un invité découpe l’oie. Le décor n’a pas l’ombre d’une
importance : une boutique qui ouvre sur la rue, dans un coin des cadavres de bouteilles sur lesquels on
jette les déchets de table. Tout se concentre sur la nourriture elle-même ; c’est un repas pantagruélique
où tout est en surnombre : dans les viandes, on identifie du bœuf, du veau, du porc et de l’oie. Le vin
coule à flot, l’eau est mal vue. Hôtes et invités ne font pas preuve de savoir-vivre : on s’empiffre et on
ne s’interrompt que pour parler des plats, les femmes se déboutonnent, quelques grivoiseries circulent,
on se passe des morceaux de viande d’assiette en assiette.
– Fonctions
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