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Culture générale " A toute vitesse "

Synthèse : Culture générale " A toute vitesse ". Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Mars 2020  •  Synthèse  •  1 432 Mots (6 Pages)  •  5 038 Vues

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Première partie : Synthèse de documents (40 points)

Dans notre société la vitesse devient de plus en plus indissociable du progrès, et ce dans tous les domaines : politique, social, environnemental, technologique et économique. La vitesse permet de faciliter la vie des individus. Grâce, par exemple, aux innovations technologiques qui nous permettent de nous déplacer plus vite et de faciliter nos gestes du quotidien. Mais aussi de communiquer partout dans le monde et à n’importe quel moment. Cette vitesse qui est partout dans notre société nous éloigne aussi des rapports humains dits « physiques », qui sont primordiaux dans notre société. Les documents du corpus proposé à l’étude montrent en quoi l’avancée technologique et par extension, la vitesse, ont modifié le rapport de l’homme à tous les domaines du quotidien. Dans le travail, dans les relations sociales, la « psychose » de l’instantanée semble prendre le dessus sur l’homme.

 Après avoir analysé comment l’homme semble être dépassé par la technologie, nous montrerons comment la vitesse influe sur le comportement et l’humanité des individus en société.

Dans l’article de Michel-Maxime Egger,« La vitesse : enjeux politiques » publié dans le journal Choisir, l’auteur observe que dans la politique d’aujourd’hui les informations circulent trop vite et donc ne laisse pas assez de temps aux individus d’en prendre correctement connaissance. Les décisions doivent être prises collectivement mais l’urgence des situations fait que les choix sont moins réfléchis, moins validés par tous. L’information se diffuse de plus en plus rapidement et selon l’auteur l’homme est dépassé par cette technologie et sa vitesse. L’individu devient donc lui-même la limite de la vitesse car il ne peut pas suivre un tel mouvement. Ces arguments sont en corrélation avec les propos de Nicole Aubert, retranscrits par « Gaëlle » dans le compte-rendu du livre « Le culte de l’urgence La société malade du temps » paru le 10 juin 2013. Selon elle, les hommes sont de plus en plus désireux d’être maître de leur temps. Par exemple, les technologies nous permettent d’être joignable partout et tout le temps, mais aussi de pouvoir acheter n’importe quel bien et service à tout moment. Cette instantanéité nous éloigne de la réalité du temps et nous empêche de prendre du temps pour soi. Du temps pour soi mais aussi du temps pour réfléchir, pour prendre les bonnes décisions. Car faire vite implique parfois de ne pas prendre assez de recul sur ses choix.

Dans la société actuelle, le sentiment d’urgence est omniprésent dans de nombreux domaines, et notamment au travail. Au travail, ce sentiment se traduit par la recherche de la productivité. Travailler plus, et plus vite. Alors l’homme est toujours en activité et c’est ce que montre Juliette Cerf, dans son article nommé « Le capitalisme crée un état d’insomnie généralisé » paru le 24 mai 2014 dans Télérama. Cet article explique que les individus réduisent de plus en plus leur temps de sommeil par rapport au XXème siècle où les individus dormaient en moyenne 10 heures par nuit (contre 6 à 8 heures aujourd’hui).  De plus, les individus vivent sans réel « temps mort », en étant toujours connectés et joignables à tout moment. Ce phénomène est dû, selon elle, à la place du capitalisme dans notre société actuelle : une production constante et donc des personnes capables de travailler au maximum.

           A cause des technologies et de la société, les individus perdent leur humanité.

En effet, les individus semblent « contrôlés », « guidés » par les technologies. Ils en font constamment usage au quotidien. D’après l’auteur Gaëlle, dans son compte-rendu du livre de Nicole Aubert « Le culte de l’urgence. La société malade du temps », les hommes sont de moins en moins réellement connectés entre eux. La possibilité pour les individus de répondre instantanément à leurs besoins les éloigne de la recherche de l’accomplissement personnel. Nos rapports aux autres et nos relations sociales se voient modifiées, ce qui nous enferme toujours un peu plus sur nous-même. A travers son texte « Marcher. Eloge de la lenteur » paru en 2012 aux éditions Métaillé, David le Breton nous explique l’importance de prendre du temps pour soi et de réaliser une introspection. Par exemple, prendre le temps de marcher permettrait de ralentir le rythme imposé par la société et se rapprocher de la nature dans le silence et la tranquillité. Mais Juliette Cerf dans «Le capitalisme crée un état d’insomnie généralisé», paru le 24/05/2014, dans Télérama, explique que les individus cherchent en permanence à être connectés, alors ces derniers prennent moins de temps pour eux et sont presque déshumanisés du fait d’être régis par les technologies. De plus, elle prend l’exemple de chercheurs qui ont découvert qu’une espèce d’oiseau qui a la capacité de ne pas dormir pendant 7 heures, des capacités qui pourrait dans un « futur idéal », être développées et appliquées aux humains.

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