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Devoir Culture générale Et Expression

Mémoire : Devoir Culture générale Et Expression. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  17 Juin 2014  •  7 538 Mots (31 Pages)  •  827 Vues

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Culture générale et expression

Corrigé 4

3 0186 CT PA 04 09

Ce quatrième devoir avait pour but de peaufiner les techniques d’analyse préparatoire à la synthèse et la mise en pratique des connaissances et techniques acquises par l’étude de la séquence 3 du module 4. Il convenait en particulier de concevoir un plan de synthèse et de rédiger tout l’exercice en respectant les lois du genre sans en transgresser les divers interdits. Thème : dans le cadre du thème « Ce que manger veut dire », les peurs alimentaires. Rappel : barème sur 60, note finale ramenée à 20.

1. Préparation de la synthèse de documents

Analyse préparatoire du dossier et extraction des idées à retenir

(40 points)

(24 points)

1.1. Présentez le document 1, puis relevez, en les reformulant dans un langage personnel, toutes les idées qui méritent d’être conservées. Pour la présentation du document, vous indiquerez le nom de l’auteur, la date de parution lorsqu’elle est précisée, la source, vous identifierez le genre, le type, et vous dégagerez l’idée directrice en pensant à bien préciser les époques couvertes par l’extrait ainsi que le lieu évoqué. Votre réponse devra être entièrement rédigée sous forme de phrases complètes contenant un verbe conjugué. (Cette analyse est évaluée sur 6 points.)

Remarque Je vous rappelle que l’identification du genre, du type, et le fait de dégager une idée directrice précise doivent devenir des automatismes en seconde année (ces exigences ne vous seront pas rappelées à chaque nouveau devoir), et qu’à l’exception du type, ces éléments figureront dans l’introduction de la synthèse.On doit, d’autre part, relever toutes les idées qu’il semble utile de conserver en les reformulant. Comme, à ce stade premier du travail, on n’a pas une franche idée du plan que l'on suivra, encore moins a fortiori de la structure interne à chaque grande partie, mieux vaut relever « trop que pas assez », puisque, après ces analyses préparatoires, si l’on veut travailler sans perte [***]de temps, on met définitivement de côté le dossier initial.

0186 C04 –

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Travail de préparation En regardant ce texte, on constate qu’il est assez long, ce qui est également le cas du second. En outre, il présente au départ un passage narratif qui, sans être à négliger, ne doit pas être retenu en tant que tel ; il faut en extraire des informations plus générales aptes à entrer dans la synthèse de documents. Deux lectures attentives de ce document (la première pour une prise de connaissance, la seconde pour une analyse approfondie du contenu et de son organisation) montrent que l’auteur suit en fait deux pistes. Elle dresse un état des lieux des risques alimentaires réels qui existaient au XIXe siècle et, par ailleurs, elle étudie les diverses réactions face à ces risques alimentaires, en faisant le tour de tous les groupes concernés : paysans, bouchers, population, scientifiques, etc. Pour plus de clarté, j’organiserai ma réponse selon ces deux mini-thèmes en présence dans l’extrait. Je passe directement à une solution rédigée afin que le corrigé type ne soit pas démesuré, le devoir étant assez « copieux ». Proposition de rédaction

Extrait de l’essai Histoire des peurs alimentaires, paru en 2002 et œuvre de Madeleine Ferrières, le premier document est de type informatif. M. Ferrières, partant d’une anecdote parue dans un journal de 1839, évoque la piètre qualité bactériologique des produits alimentaires d’origine animale consommés au XIXe siècle, en particulier à Paris et dans sa banlieue, et la méconnaissance quasi générale des risques alimentaires encourus. [Genre, date, auteur, type, idée directrice avec lieu et époque concernés] L’auteur dresse un tableau des divers dysfonctionnements existant à cette époque dans la commercialisation des produits carnés et des dérivés d’origine animale. – À travers les tribulations de Babet, vache tuberculeuse en bout de course dont l’histoire est parue dans un quotidien en 1839, on constate que les bovins sont conduits aux abattoirs, dans les grandes villes du moins, en état très avancé de maladie. Le lait de Babet a ainsi pu contaminer de nombreux adultes et enfants, puisque seul l’arrêt de la lactation fait réagir le propriétaire de la bête. – Une fois ces bovins épuisés tués, du moins dans le cadre d’abattoirs surveillés, la viande fait l’objet d’un certain contrôle qui consiste à donner les morceaux trop envahis de tubercules aux carnivores des zoos et à autoriser la commercialisation des pièces de viande encore présentables ; la remarque vaut pour les porcs ladres, c’est-à-dire atteints de kystes dus aux larves de ténia. Donc les contrôles officiels existent, mais sont caractérisés par une exigence minimale. – À cela s’ajoute le fait que, même si les morceaux saisis au cours des abattages officiels sont peu nombreux, les éleveurs ne veulent pas perdre une miette de profit ; ils court-circuitent donc ces lieux et vendent leurs bêtes malades directement aux bouchers des alentours qui écoulent la totalité de la carcasse infectée au prix fort. Les marchés parallèles sont beaucoup plus nombreux que les circuits officiels et les inspecteurs n’ont plus de travail, le bétail leur échappant. Madeleine Ferrières, d’autre part, étudie les réactions des divers groupes concernés face à ces risques alimentaires bien réels. – Comme on l’a vu, éleveurs et bouchers ne pensent qu’au profit et se moquent de la santé du peuple. – Les scientifiques, quant à eux, s’ils connaissent déjà bien les affections animales comme en témoigne la terminologie employée pour les désigner, considèrent qu’aucune maladie ne peut être transmise de l’animal à l’homme par le biais de la nourriture, à de rares exceptions près, tels Laennec ou Bizet qui passent pour fous aux yeux de leurs pairs. – La presse véhicule la même ignorance et n’envisage aucune relation entre l’animal et l’homme, bien qu’elle admette volontiers que l’un et l’autre puissent entretenir de profonds liens affectifs. – La population, quant à elle, suit le mouvement et ne s’inquiète pas du risque alimentaire, bien que, selon Bizet, le peuple sache très bien que les vaches abattues le sont à cause de leur très mauvais état et qu’il garde un vague souvenir d’accidents alimentaires antérieurs. D’ailleurs, des contrôles beaucoup plus stricts existaient sous l’Ancien Régime,

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