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Culture génerale: Analyse des documents et extraction des idées à retenir

Note de Recherches : Culture génerale: Analyse des documents et extraction des idées à retenir. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  4 Avril 2013  •  1 488 Mots (6 Pages)  •  868 Vues

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Question 1. Analyse des documents et extraction des idées à retenir.

1.1 Ce document est un article de journal de type argumentatif, écrit par Claude Fischler et publié dans Le Nouvel Observateur en Juillet-Août 2004.

Ce texte nous décrit l’évolution de l’image que véhicule la graisse et l’embonpoint à partir du XXème siècle et ce qui se ressent dans la cuisine Française.

Dès la fin du XIXème siècle les médecins changent de discours. La graisse n’est plus signe de bonne santé mais au contraire réduit l’espérance de vie et ils multiplient les recommandations contre ce super flux de graisse. En parallèle, la minceur et les muscles deviennent des critères de beautés alors que l’obésité est un fléau. Enfin, les cuisiniers s’adaptent à ce changement de mode de vie. La crème et le beurre disparaissent petit à petit des plats pour laisser place à l’huile d’olive, aux cuissons allégées et aux légumes. Mais le gras est toujours présent dans les plats industriels et les fast-food qui sont qualifiés de « malbouffe ».

1.2 Ce document est un extrait de l’essai La société de consommation de Jean Baudrillard publié en 1970 de type argumentatif.

L’auteur nous explique que les régimes pour maigrir ne sont pas dus uniquement au dictat de la mode mais une réaction au fait que la société est trop laxiste, qu’il n’y a plus aucune norme.

La société de consommation a exclu toute norme restrictive en pensant que l’Homme serait en accord avec son corps sans frustration alors qu’au contraire cela l’a mener à maltraiter son corps par le biais de divers régimes minceurs. La mode qui prône la minceur est un facteur de cet « acharnement » de la population à faire des régimes pour ressembler à l’image que véhiculent les médias. Qui plus est la minceur est devenue une obsession chez l’Homme qui entraine une autodestruction par peur du rejet de la société d’abondance.

1.3 Ce document est un extrait de la nouvelle Boule de Suif de type narratif écrit par Maupassant et publiée en 1880.

L’auteur nous décrit une galante surnommée Boule de Suif à cause de son embonpoint mais qui plaît énormément car elle est jolie et fraiche.

Dans ce teste Maupassant nous décrit tout d’abord Boule de Suif avec des termes péjoratifs pour détailler son corps gras ce qui ne l’empêche pas de susciter l’attirance, bien au contraire. De plus dans la deuxième partie du texte l’auteur s’attarde sur les détails de son visage avec des termes élogieux « teintés » parfois de note d’érotisme lorsqu’il décrit la bouche de Boule de Suif. Maupassant nous dépeint le portrait d’une jeune femme avec un embonpoint précoce qui plaît aux hommes.

1.4 Ce document est une photo d’une peinture nommée La mort de Didon de Pierre-Paul Rubens entre 1635 et 1638.

Ce tableau représente Didon à moitié nue en train de se donner la mort avec une épée.

Sur ce tableau est peint Didon, reine de Carthage comme étant une femme ronde et pourtant elle est qualifiée par Virgile dans le paratexte d’ « éclatante beauté ». On apprend également qu’elle a séduit un héros troyen, Enée mais qu’il a du la quitter pour aller fonder une ville, ce qui la poussa à se donner la mort.

Cette peinture nous apprend donc qu’au XVIIème siècle la « grosseur » est signe de richesse ( étant reine elle pouvait manger à sa faim), de beauté et c’est être séduisante.

Question 2. Résumé.

Dès la fin du XIXème siècle la vision de la société sur la graisse change. Elle a longtemps été perçue comme une marque de richesse, de bonne santé: d’embonpoint alors qu’au contraire elle diminue la durée de vie. En parallèle avoir un corps mince et musclé devient un critère de beauté et l’obésité un fléau.

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Question 3. Développement personnel.

L’embonpoint est aujourd’hui redoutée et la graisse bannie de la cuisine.

Dans la condamnation qui frappe aujourd’hui la graisse et l’embonpoint, qu’elle est la part de la mode?

Cette condamnation ne cache-t-elle pas un autre phénomène plus profond?

Dans un premier temps nous étudierons l’influence de la mode et dans un second temps d’autres causes moins visibles.

La mode a toujours plus ou moins existé et dicté nos vies. Les gens sont de moins en moins différents physiquement et la tendance est à tous se ressembler au niveau vestimentaire, coiffure et silhouette. Le monde a peur des personnes différentes qui ne rentrent pas dans le même moule que lui. Claude Fischler l’illustre très bien dans

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