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Culture de la Com : le rire

Étude de cas : Culture de la Com : le rire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Mai 2020  •  Étude de cas  •  996 Mots (4 Pages)  •  456 Vues

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BTS : cultures de la communication

 

Partie 1

  1. Ce texte est un extrait de « le plaisir de rire » écrit par Régis Thomas et publié en mars 2007. Le rire dans cet extrait est présenté de plusieurs façons.  Tout d’abord il est considéré comme une réaction du spectateur qui s’identifie au personnage joué. De plus le rire à également une fonction répressive ou il est utilisé dans toute sa négativité, en se mettant au service de la société contre un individu. En effet avec l’utilisation du sarcasme certains récepteurs peuvent faire preuve d’amertume en se sentant humilié par cet humour.

D’un autre côté le rire peut aussi être considéré comme révoltant. Effectivement ce rire n’a rien d’innocent car il peut être perçu comme une moquerie. Il se met donc au service de l’individu contre la société.  

  1. Le rire est fréquemment utilisé en communication, car il procure une sensation de plaisir et il permet aux annonceurs de se rapprocher de leurs cibles. Cependant son application n’est pas toujours efficace. Dès lors comment considérer l’utilisation du rire pour l’annonceur ? Est-il intéressant de l’utiliser pour construire sa communication ?

S’il peut apparaitre que le rire demeure intéressant pour un annonceur il n’en demeure pas moins que celui-ci peut présenter quelques risques.

Il est très connu que rire fait du bien. Lors d’une annonce le récepteur a besoin de se sentir à son aise et en confiance. Faire réagir la cible de façon à ce qu’elle s’esclaffe permet à celle-ci de s’évader un court instant de son quotidien et donc de créer une connivence avec l’émetteur. Le rire est également une réaction positive du récepteur qui s’identifie aux propos du personnage joué. Par exemple la publicité LCL qui met en scène l’humoriste Gad Elmaleh qui ne cesse de répéter « Je rêve d’une banque… » suivi de toutes les choses que la société reproche aux banques. Ici les cibles s’identifient clairement au personnage.

L’humour par l’absurde peut également se révéler efficace. En effet cet humour permet de mettre en situation toutes sortes de choses (objets, personnage, animaux…) et permet également de toucher un public universel. Il est aussi efficace pour créer un story telling fort et marquant. Par exemple la campagne Pepsi max avec son visuel qui met en scène le suicide d’une calorie.

Le rire se révèle bénéfique dans certaines campagnes, cependant il peut montrer ses limites dans d’autres circonstances.

« Peut-on rire de tout ?» tel est le débat qui est pris en compte ici. Le but d’une annonce est d’avant tout d’interagir avec la cible et non de la choquer. Les annonceurs doivent faire attention à ne pas donner envie aux récepteurs de rejeter la marque.

L’humour peut être interpréter de différentes façons, l’utilisation de sujet sensible peuvent choquer. L’exemple de la campagne de prévention contre l’alcool qui a pour slogan « Boire peut provoquer une perte de mémoire. Ou pire une perte de mémoire. » peut être mal interpréter par certaines personnes.

En définitive, l’utilisation du rire dans la communication pour se révéler profitable, mais son efficacité dépend de plusieurs facteur tels que : la marque, le contexte, la cible et le produit.

Partie 2

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