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Culture Et Expression

Dissertation : Culture Et Expression. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Mars 2014  •  1 808 Mots (8 Pages)  •  1 691 Vues

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Première partie

Vous rédigerez une synthèse concise, objective et ordonnée des documents suivants. (40 points)

La conversation est un art. L’homme n’a pas toujours sut le langage et converser. Pourtant, il a appris à parler et à utiliser des mots ce qui lui a permis de communiquer avec ses semblables. Et comme pour se rattraper du temps où il a été ignorant, l’homme a fais de la conversation un art. Quatre textes nous sont proposés pour appuyer cette capacité. Tout d’abord nous avons un entretient entre Chantal Thomas et un journaliste du magazine Le Point. Ce document est un extrait provenant du site Le Point.fr. On peut supposer qu’il a été écrit par le journaliste faisant l’interview. Le second document est un extrait tiré du livre Internet : une fausse révolution ? de Philippe Breton et datant de 1999. L’extrait provient plus précisément du passage « La Conversation, un art de l’instant ». Le troisième texte est un dialogue par mail entre Emmi Rothner et Léo Leike. Il est extrait du livre Quand souffle le vent du Nord de Daniel Glattauer aux éditions Le Livre de Poche datant de 2011. Le dernier et quatrième document est une image et plus précisément celle d’un tableau de René Magritte, « L’art de la conversation » datant de 1950. De nos jours, les nouvelles technologies sont-elles une menace pour notre art si français qu’est la vraie conversation et l’échange d’idée ? Nous verrons dans un premier temps, que plusieurs siècles avant nous, l’art de converser (I) était indispensable dans la société. Dans un second temps, nous réfléchirons au fait, que de nos jours cet art peut-être menacé par les nouvelles technologies (II).

I. L’art de nos prédécesseurs

A) Une ancienneté incontestable

Cela fait maintenant des siècles, que les gens retrouvent le soir, après une longue journée pour discuter, le plus souvent autour du repas. Au XVIIème siècle, apparaît de plus en plus de salons où hommes et femmes de haut rang se retrouvent pour jouir de l’art de converser. Dans ces salons, de nombreux débats font rages. On y défend son opinion et contrairement à notre époque, couper la parole n’est pas impolie. L’art de la conversation passe aussi par la réflexion et peut tout aussi bien être associée à la philosophie. Les philosophes grecs étaient très réputés pour discuter et débattre de ce qui les entourait, de la nature de l’homme en société. De nombreux philosophes peuvent être cités comme Socrate, Platon ou bien encore Aristote. Mais comme nous le précise dans son œuvre Chantal Thomas, ce sont surtout les femmes au XVIIème siècle qui lance la mode de salons très raffinés où l’art de converser était le point d’honneur. Chantal Thomas fait référence notamment à la marquise de Rambouillet qui organisait dans son salon des jeux de rôles, Mme du Deffand dont le salon reflétait un certain sens critique ou bien encore la très célèbre Mme de Staël dont le salon était très porté sur la critique politique. Mais l’art de converser n’est pas que de la discussion.

B) Un bienfait

L’art de converser est aussi un jeu mais surtout un plaisir. Le simple fait de discuter avec une autre personne face à face rend les hommes heureux et joyeux. C’est cela qui créer la cohésion sociale car en effet, des amitiés peuvent se créer. Chantal Thomas tend même à dire que la conversation a un côté érotique car l’on offre à d’autres personnes une partie de nous, de nos opinions, de nos idées. On peu dire que l’art de la conversation est bon pour le moral et l’esprit de l’homme. Cela lui offre une vie sociale dans laquelle il peut s’épanouir et s’affirmer. De part sa nature l’homme a besoin de ses semblables pour se développer et évoluer. On peut donc dire que la conversation est un bienfait pour l’homme. Mais avec l’évolution et la modernisation, l’homme a conquis de nouveaux territoires et est donc de plus en plus voyageur et conquérant. Il a donc dû trouver de nouveaux moyens pour continuer de discuter avec ses amis et sa famille. On a d’abord eu les lettres et les télégraphes, puis le téléphone et de nos jours s’ajoutent Internet et les SMS.

II. Un art menacé par le futur

A) Une évolution de l’art de la conversation

De nos jours, les salons de conversation sont rares. En effet, ils ont laissé leur place à Internet sur lequel on discute toujours mais à travers un écran interposé. Le nouveau nom de ses salons modernes est « forum ». Pour certaines personnes, il est plus simple de discuter face à face mais pour d’autres, Internet offre une possibilité de converser plus simple (pour les personnes timides par exemple). Avec Internet, les gens sont plus directs dans leurs propos, ils prennent moins de gants. On a moins peur de la réaction de la personne car elle n’est pas en face de nous, alors que dans la conversation directe il faut tempérer ses propos. Internet permet l’envoi d’e-mail, ce qui par exemple nous permet de souhaiter de bonnes fêtes à une personne à l’autre bout de la Terre. Le virtuel facilite les expressions familières comme « bises ». Que ce soit réel ou virtuel, une conversation part toujours d’un mot et de ce mot parte différentes ramifications qui créent petit à petit une ou plusieurs conversations sur un ou plusieurs sujets. L’envoi de SMS est aussi un nouveau moyen de converser et est très rapide tout comme les conversations sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, etc.). Tout cela est possible de nos jours grâce aux Smartphones. On peut discuter avec tout le monde à travers la Terre en restant dans son lit ou en allant au travail, et même avec des inconnus.

B) Une détérioration de l’art

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