Critique et lecture d'un texte
Analyse sectorielle : Critique et lecture d'un texte. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar inmemoriam • 20 Mars 2015 • Analyse sectorielle • 729 Mots (3 Pages) • 690 Vues
CRITIQUE ET LECTURE
« les critiques mettent la référentialité dans le texte, quand elle est en fait dans le lecteur » RIFFATERRE
« l’illusion référentielle serait de substituer à tort la réalité à la référentialité » RIFFATERRE.
le critique structuraliste traite l’œuvre « comme un monde régi par sa légalité propre », mais « il ne saurait trop longtemps méconnaître que l’œuvre est un monde dans un plus grand monde » STAROBINSKI
La littérature devient « une étrange toupie qui n’existe qu’en mouvement. Pour la faire surgir, il faut un acte concret qui s’appelle la lecture » SARTRE, Saint genet, comédien et martyr.
L’œuvre « se prédestine à une conscience réceptrice en qui se réaliser » STAROBINSKI
Le lecteur se sert de son Encyclopédie. ECO, Lector in fabula.
« Ce moi qui s’approche du texte est déjà une pluralité d’autres textes, de codes infinis » BARTHES
Le lecteur ajoute au texte « une infinité de connotations, c’est-à-dire de sens profonds qui émanent soit de sa culture, soit de son niveau social » BARTHES
La lecture est une folie, c’est-à-dire « ce qui tient justement à cette dispersion sans unité, sans raison commune…. » DERRIDA, l’Ecriture et la différence.
ECO et son « sentiment qu’au cours des dernières décennies, les droits des interprètes ont pris des proportions exagérées » ECO, Interprétation et surinterprétation.
ECO cite ROSETTI et sa Beatrice di Dante.
« Entre l’intention de l’auteur et celle de l’interprète, il y a l’intention du texte » « ECO, Interprétation et surinterprétation.
« Entre l’intention inaccessible de l’auteur et l’intention discutable du lecteur, l’intention transparente du texte réfute toute interprétation insoutenable ». ECO
Pour STAROBINSKI, le critique, « trop soumis à l’œuvre, il partage la solitude de l’œuvre ; trop indépendant de celle-ci, il poursuit un chemin singulier et solitaire » ŒIL VIVANT II
« Tous les faits onjectivables doivent être rigoureusement établis (…) mais ces faits doivent être à leur tour interprétés librement, et à ce point, nous devenons conscients que les faits sont déjà, dans leur apparente objectivité, le produit d’un premier choix interprétatif » STAROBINSKI.
« le texte est toujours unique en son genre. Et cette unicité est la définition la plus simple que nous puissions donner de la littérarité ». En effet, la lecture est un dépaysement, un exercice d’aliénation. « Or l’explication en littérature a toujours consisté à généraliser ». Elle va dans le sens de la résistance du lecteur au texte : il résiste en rationalisant. RIFFATERRE.
Comme dans le Confort intellectuel de MARCEL AYME, la « Beauté » de BAUDELAIRE.
« Les lecteurs s’attachent surtout à cette réalité banale et ne voient qu’elle… Parfois même, quand la réalité nouvelle leur
...