Critique de "L'Assommoir" (1877) d'Emile Zola.

De l’ascension sociale à la déchéance

L’Assommoir est un roman d'Émile Zola sorti en 1877 chez l'éditeur Georges Charpentier. C'est le septième volume de la série Les Rougon-Macquart. L'ouvrage est totalement consacré au monde ouvrier et, selon Zola, c'est « le premier roman sur le peuple, qui ne mente pas et qui ait l'odeur du peuple[2] ». À sa parution, l'ouvrage suscite de vives polémiques car il est jugé trop cru. Mais c'est ce réalisme qui provoque son succès, assurant à l'auteur fortune et célébrité.

Le sujet principal traité par le livre est le malheur causé par les ravages de  l'alcoolisme et de la misère. Dans le roman, un des principaux lieux de débauche est l'Assommoir, débit de boissons tenu par le père Colombe.

Le roman représente très bien la déchéance de Gervaise et de Coupeau dans le milieu ouvrier car on y trouve leur longue ascension vers un bonheur qu'ils toucheront du bout des doigts, suivie d'une longue descente en enfer. Ce livre montre les mœurs du peuple, les vices, les chutes, la laideur morale et physique, par ce milieu, par la condition faite à l'ouvrier dans notre société.

C'est l'histoire d'une désillusion, pour moi l'Assommoir rappelle que l'on a beau monter très haut, on peut toujours redescendre, personne n'est à l'abri de la misère.

C'est un livre vraiment sombre, d'une violence sociale très dure mais réaliste, mais il est utile de le lire car il permet de connaître la vie des ouvriers au xiii eme siècle.

L’assommoir est un livre représentant un drame, certaines scènes le montrent bien ( mort de certains personnages ) en le lisant il ne faut donc pas s'attendre à lire un livre avec une fin joyeuse.

Je trouve que malgré que ce livre soit dramatique et qu'en description il y ait beaucoup de détails superflus, qui à première vue ne servent pas à grand chose, cela nous permet de rentrer dans le décor avec les personnages et de s’immerger complètement dans l'histoire.

Pour moi ce livre est bien écrit et on arrive bien a comprendre le but de l'auteur, Zola, qui montre que les vrais responsables de la situation sont les conditions de vie qui sont imposées aux ouvriers.

Après avoir lu ce livre on comprend bien que le problèmes est dans ces villes où l'on ne fait que travailler pour échapper à la misère, entassé dans des logements insalubres et minuscules, l’alcool est l'échappatoire facile et qui les entraîne dans un engrenage dont ils ne sont pas conscients, et une fois qu'ils sont dedans, il est presque impossible de s'en sortir.

Le coté sombre de se livre accentue la noirceur du monde ouvrier.

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