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Critique de l'oeuvre Harry Potter de J.K Rowling

Dissertation : Critique de l'oeuvre Harry Potter de J.K Rowling. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Mai 2013  •  Dissertation  •  1 131 Mots (5 Pages)  •  1 001 Vues

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l'époque actuelle, plusieurs films et romans qualifiés de « fantastiques » voient le jour ou sont dotés d'un nouveau souffle. En effet, les oeuvres comme Les autres, Harry Potter, Le seigneur des anneaux, Le cercle et La matrice sont extrêmement populaires. Cependant, peu de gens sauraient identifier les oeuvres véritablement fantastiques dans toutes celles énumérées précédemment. Encore moins de personnes seraient capables de différencier le fantastique de l'étrange, du merveilleux, de la fantasy et de la science-fiction. Pourtant, il s'agit bel et bien de genres littéraires distincts. Il est intéressant de se demander si un extrait du roman Au rendez-vous des courtisans glacés de Frédérick Durand appartient au fantastique, comme il en est fait mention sur la quatrième de couverture, ou à un autre genre. Il ressort d'une lecture attentive que cet extrait est conforme au fantastique. D'abord, les péripéties des personnages montrent que l'action se déroule dans un monde réel. Ensuite, il est possible de remarquer que les procédés stylistiques illustrent clairement la peur extrême des personnages à l'égard du surnaturel. Enfin, la composition des phrases indique que le doute est omniprésent dans l'extrait.

IP : Tout d'abord, les péripéties des personnages montrent que l'action se déroule dans un cadre réel. IS : Denis Langevin tente d'arrêter le film La mort tragique de Denis Langevin par des méthodes tout à fait conventionnelles, ce qui montre que les points de référence des personnages se situent dans le réel. P : « Langevin poussa sur le bouton "eject" du magnétoscope. Aucun son ne se fit entendre. Il appuya de nouveau sur le même bouton. Rien. Il examina l'ouverture par laquelle on insérait les cassettes. Le magnétoscope était vide. [...] Ce téléviseur diffusait-il des bandes-annonces en circuit fermé ? » (Durand, p. 322). E : Langevin exécute la même série d'actions que toute personne normale exécuterait dans la même situation. Il ne se dit pas spontanément que le film est un phénomène surnaturel et qu'il est impossible de l'arrêter pour cette raison. IS : De plus, en sortant du club vidéo, Érik se retrouve sur une rue existante, ce qui montre qu'il évolue dans une ville réelle. Il se retrouve sur une rue connue de tous les Québécois : P : « Il se retrouva sur la rue Sainte-Catherine » (p. 331). E : Le choix de cette importante rue commerciale permet à l'auteur d'insinuer qu'Érik est encore à Montréal, une ville réelle, sans le mentionner explicitement. Faut-il rappeler que le fantastique nécessite entre autres caractéristiques que le phénomène insolite ait lieu dans un cadre que le lecteur et les personnages peuvent reconnaître.

IP : Il appert aussi que les procédés stylistiques illustrent clairement la peur extrême des personnages à l'égard du surnaturel. IS : L'énumération des comportements de Denis révèle que la panique est en train de le submerger : P : « Il serrait les poings, baissait la tête et se mordait les lèvres, en proie à une agitation extrême » (p. 322). E : Les termes de l'énumération sont courts, ce qui accélère la lecture et transmet une partie de l'agitation du personnage au lecteur. Ce procédé permet au lecteur de mieux réaliser l'ampleur du sentiment de peur ressenti par le personnage. IS : De plus, les nombreuses répétitions montrent que Langevin éprouve une terreur

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