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Critique Du livre "Clairefontaine" De David Bosc

Dissertation : Critique Du livre "Clairefontaine" De David Bosc. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Mars 2014  •  695 Mots (3 Pages)  •  959 Vues

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Nous avons choisi ce tableau, cité dans le livre, car c’est une peinture de Courbet, “Les Alpes”, qui représente un berger et, en arrière plan, de hauts sommets des Alpes. Cette illustration montre la relation entre ce berger et la nature, imposante et mystérieuse avec laquelle Courbet a un lien si fort durant son existence.

La Claire Fontaine dépeint les quatres dernières années de la vie Gustave Courbet, peintre réaliste du XIXème siècle, alors qu’il est en exil en Suisse du fait de sa participation à la Commune. Alors que les historiens décrivent la fin de sa vie comme une période sombre et malheureuse (période où Courbet n’a peint que très peu de tableaux), David Bosc, lui, au contraire, décrit la joie de vivre révolutionnaire et la liberté qu’éprouve le peintre.

La Claire Fontaine, troisième livre de David Bosc, aux éditions Verdier, est un roman historique (plusieurs personnages historiques : outre Courbet, on parle de Georges de La Tour, de Millet, il y a quelques apparitions de Rimbaud et de Baudelaire, documents officiels, villes réelles telles que Paris, Genève…) et biographique, sélectionné pour le 25ème prix Goncourt des Lycéens. Les descriptions y sont abondantes et efficaces car elles fournissent un portrait puissant et vivant du peintre.

On ne peut pas vraiment définir une intrigue: ce serait plutôt un “journal de bord”, sans grands rebondissements. On découvre simplement les dernières années de la vie de Courbet, avec quelques analepses (qui renvoient au temps où Courbet vivait à Ornans ou à sa mort) et prolepses (rapport officiel de sa mort le 31 décembre 1877) . Le thème principal est vraiment la relation entre Courbet et la nature, son adoration pour celle-ci, le plaisir de plonger son corps dans l’eau, et sa quasi-transe lorsqu’il peint la nature. Dès son exil en Suisse, Courbet revit, laisse derrière lui sa notoriété et son existence antérieure pour profiter de sa nouvelle vie.

Ce roman contient de nombreux personnages secondaires, plus ou moins importants. Tout d’abord, les assistants, amis, et élèves de Courbet y sont très présents, notamment Ordinaire, Pata (qui signera ses propres tableaux avec le nom du maître) et Morel (qui restera auprès de Courbet jusqu’à sa mort). On notera aussi les interventions de la famille de Courbet, surtout celles de ses soeurs et de son père. Il parle souvent de sa soeur aîné, Marie, qui consacra sa vie à s’occuper du père de Gustave, Régis, avec Juliette, la cadette. Le père est décrit de façon très poétique, ce qui nous a ému (un des points forts du roman), à la façon d’une peinture, aux pages 40-41: “air ahuri et fâché, ou plutôt indigné”; “les joues et le nez, sont d’un beau rouge de pipe en terre”; “les yeux sur ce qui vient (...) où finira par se montrer ce qui doit venir, les choses de la vie, les gens, les messagers, les chiens perdus et les fils retrouvés”.

En lisant ce livre, nous avons appris à mieux connaître le peintre et l’homme qu’était Gustave Courbet, ainsi que la fin de sa vie. Nous avons beaucoup aimé le style de l’écrivain et la façon dont il fait le portrait philosophique de Courbet. Cependant, nous avons trouvé qu’à certains moments, les descriptions de Bosc étaient trop abondantes et complexes et parvenaient parfois à être lassantes. On peut

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