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Cours Sur La Poésie

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Par   •  23 Mars 2013  •  917 Mots (4 Pages)  •  695 Vues

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LA POESIE

A) Les ressources du poète

L’univers de la poésie repose sur les émotions. Un poème peut être défini comme une capsule d’émotions en attente d’être partagée.

Les poètes disposent principalement de trois ressources : les mots, les images et la musique.

1) Les mots

Il y a plusieurs niveaux de langage utilisés dans la poésie :

Certains poètes utilisent :

• des mots simples. Leur disposition dans le poème leur confère un caractère poétique.

• Des mots plus recherchés pour exprimer des émotions plus complexes pour créer des jeux de sonorités.

• Des néologismes.

2) Les images

Quand les mots ne suffisent plus, les poètes utilisent des images telles que :

• La comparaison (met en relation un élément comparé et un élément comparant à l’aide d’un élément comparatif).

Ex : « et sa pincée de sel/comme une pluie d’étoiles. » (Godin)

• La métaphore (comparaison sans terme comparatif).

Ex : « Elle prenait l’eau dans sa main, douce fée/Et elle laissait retomber des perles de ses doigts. » (Hugo)

• L’inversion (figure de construction qui consiste à inverser l’ordre normal des mots pour créer des effets poétiques).

Ex. : « Venez, à vos fureurs Oreste s’abandonne. » (Racine)

3) La musique

La poésie repose beaucoup sur le rythme, un poème est souvent conçu pour être lu à haute voix.

a) La métrique

• Le mètre

Le mètre d’un vers, ou sa mesure est le nombre de syllabes dont il se compose, et l’on appelle métrique les règles de décompte des syllabes. On appelle également mètre le nombre de syllabes entre deux accents toniques : un alexandrin à quatre accents toniques a donc quatre mètres : il s’agit d’un tétramètre.

• Le e muet

Une syllabe terminée par un e muet :

- compte pour une syllabe si la syllabe suivante commence par une consonne ;

- est rattachée à la suivante si celle-ci commence par une voyelle (ou un h muet) ;

- est rattachée à la précédente en fin de vers.

Je/ suis/ bel-/-le, ô /mor-/-tels !/ Com-/-me un/ rê-/ve /de/ pierre

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

C. Baudelaire, les Fleurs du Mal.

• La diérèse et la synérèse

Dans une diphtongue (suite de deux voyelles), le poète fait le choix de grouper les deux sons en une même syllabe (ex : /miel/), c’est alors une synérèse, ou bien de séparer ces deux sons en deux syllabes différentes (ex:/mi-/el), ce qu’on appelle une diérèse. Il faut donc déjà connaître la longueur du vers, en le comparant aux vers voisins, pour savoir s’il s’agit de l’une ou de l’autre. La diérèse ayant pour effet d’allonger le mot, elle le met davantage en évidence.

b) La rime

La rime est la reprise en fin de vers des mêmes sonorités comme dans un écho.

• Rime pauvre : Répétition d’un seul son, la voyelle accentuée, n’est alors suivie d’aucun autre son.

Se trouva fort dépourvue

Quand la bise fut venue

J.

...

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