Corrigé du corpus sur Le Rire

ELEMENTS DE CORRECTION CORPUS SUR LE THEME DU RIRE

Vers la synthèse

Présentation du corpus

• Le corpus est présenté de documents chronologiquement homogènes. Ils vont de 1984 avec l’analyse de Pierre Gripari à un article de presse du mois de mai 2010. La question abordée est plutôt contemporaine.

• La nature des documents du corpus est variée : deux articles de presse (presse magazine pour le Figaro, presse régionale quotidienne pour le Sud-Ouest) entrent en débat avec l’extrait d’un essai, Du Rire et de l’horreur, et d’un article d’Élodie maillot sur l’association « Le rire médecin ». Trois documents entrent donc dans le champ des textes analytiques, tandis que le dernier a plutôt un rôle illustratif.

• Sur le plan thématique, le corpus aborde une fonction essentielle du rire : permettre à ceux qui rient d’aller mieux ou pour le dire autrement, utiliser le rire comme exutoire. Cette fonction se décline de différentes façons : le rire peut s’adresser à de véritables malades. C’est le cas des enfants auprès desquels le Rire médecin intervient. Les enfants sont en quelque sorte au spectacle et rient des clowns qui leur font oublier leur quotidien. Ce rire détend le corps et fait du bien à l’esprit. Thomas Brosset dans Sud-Ouest présente une forme de thérapie, « la rigolothérapie », qui prend la forme de clubs de rire censés amener du bien-être à ses adeptes.

Pourquoi ce succès ? L’article de Clara Géliot et Laurence Haloche analyse en profondeur les raisons de ce besoin de rire : les français vont mal. Pierre Gripari explique les liens qui existent entre le rire et l’angoisse fondamentale de l’homme. Il lie les deux pour montrer qu’au fond le rire n’est jamais qu’une peur dépassée in extremis.

Construire la problématique et le plan

Le plan induit par le corpus n’est pas très complexe et peut s’apparenter au plan type « nature/portée ». Il s’agit en effet de partir d’un constat : les français vont mal et ont besoin de rire, pour arriver à l’analyse des effets bénéfiques du rire ?

La difficulté pourrait résider dans le traitement de l’article écrit par Élodie Maillot, qui traite d’un cas particulier : les enfants hospitalisés. En effet, ce n’est pas le cas du rire qui se présente dans la vie courante et qui fait du bien. Ce cas plus rare éclaire sur les valeurs thérapeutiques du rire et entre en résonnance de façon intéressante avec les autres documents.

La problématique

Plusieurs formulations pourraient tendre à ne rendre compte que de la seconde partie (« Quels sont les effets du rire ?) ou « En quoi le rire permet-il d’aller mieux ? » n’embrasserait pas l’ensemble des documents). On peut aller plus loin e mettre en tension le malaise mis au jour dans le dossier (malaise à proprement parler des français) et e succès actuel du rire pour l’interroger. Ainsi, on pourrait proposer la problématique suivante : le rire est-il un simple divertissement ou n remède nécessaire au malaise des français ?

Proposition de plan

I. la société française a besoin de rire

A/La société française va mal

B/ Les cause de ce malaise

C/ Le succès du rire ne se dément pas

II. Des effets bénéfiques importants

A/Le rire comme thérapie

B/ Un bien-être pour le corps

C/ Un bien-être pour l’esprit

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