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Corpus synchronique d'extraits de pièces de théâtre: Marivaux, Hugo, Beaumarchais, Bezace

Commentaire de texte : Corpus synchronique d'extraits de pièces de théâtre: Marivaux, Hugo, Beaumarchais, Bezace. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Janvier 2013  •  Commentaire de texte  •  548 Mots (3 Pages)  •  1 040 Vues

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Ce corpus synchronique, met en œuvre des extraits de pièces de théâtres écrites à des périodes classés par ordre chronologique :Les Fausses Confidences de Marivaux, publié en 1737; Le Barbier de Séville de Beaumarchais, composé en 1775, Ruy Blas de Victor Hugo, édité en 1838 ; ainsi qu’une illustration représentant un extrait de la mise en scène des Fausses Confidences faite par Didier Bezace en 2010 au théâtre de la Commune à Aubervilliers. Ces trois extraits présentent des mises en scènes dans lesquelles intervient de manières différentes ; la lettre, si présente au sein du théâtre classique.

Les Deux Premiers textes de ce corpus présentent des personnages usant de stratagème pour arriver à leurs fins. En effet, c’est à travers Les Fausses confidences, que Marivaux met en scène le personnage Araminte . Celle-ci met à l’épreuve son jeune intendant en lui faisant rédiger une fausse lettre d’amour au comte, également épris d’elle. L’illustration montre le regard autoritaire de Araminte . Celle-ci se montre impatiente face au silence du jeune homme intimidé, penché sur la lettre. L’écriture de la lettre est donc au cœur de ce dialogue qui multiplie fausses confidences et déceptions. Cet accessoire permet donc la mise en place d’un dispositif efficace, qui joue des illusions pour qu’éclate la vérité. Marivaux se montre dans la scène 13 de l’acte 2, être un dramaturge expérimenté. Grâce au dispositif de la lettre, il parvient à construire une scène à l’efficacité dramaturgique indéniable. Celle-ci joue un rôle essentiel dans la montée de la tension au fil de la scène. Elle accroît ainsi l’attente du spectateur. En effet plus l’écriture de la lettre progresse, plus le spectateur s’attend à ce que Dorante dévoile son amour. Les signes de malaise de ce dernier ne cessent de multiplier et de s’intensifier au fil de la scène. Représentant un enjeu important pour les deux personnages : leur bonheur ou leur malheur ; La lettre apparaît comme le procédé dramatique essentiel dans cette scène. C’est par le biais du comique, que Beaumarchais, au travers du Barbier de Séville ; illustre une ruse. En effet, L’auteur met en œuvre Bartolo, un homme extrêmement jaloux, exigeant que Rosine, sa « future » épouse lui donne la lettre que lui a remise le cavalier. La jeune fille, indignée, refuse et menace de quitter la maison. Pour l'en empêcher, Bartolo va fermer la porte d'entrée de l'appartement donnant sur l'antichambre. Pendant ce temps-là, Celle-ci met à la place de la lettre de Lindor, la lettre de son cousin que son tuteur lui a remise décachetée la veille, puis feint de s'évanouir. Cette action présente ainsi un théâtre dans un théâtre ou Rosine joue la comédie au travers d’une comédie, tout cela, accentuant ainsi un quiproquo au sein de la pièce. L’intimité de la lettre engendre un enjeu important qui pourrait bouleverser la vie de Rosine si son tuteur l’a lisait. La lettre apparait ici comme l’élément essentiel de la scène.

C’est a travers Ruy Blas, que Victor Hugo dresse le portrait de la reine qui « est un ange et une femme » ainsi qu’il le dit dans sa préface. Cette phrase en dit long sur les évènements à venir indiquant qu’elle n'aura pas la grandeur

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