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Corpus sur la Poésie traitant sous différents aspects la dualité de l’auteur quant au sentiment amoureux qui l’anime

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Par   •  21 Mai 2014  •  456 Mots (2 Pages)  •  2 152 Vues

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Les 4 textes soumis à notre analyse s’inscrivent dans l’objet d’étude « poésie » et traitent sous différents aspects la dualité de l’auteur quant au sentiment amoureux qui l’anime.

Les premier et troisième textes s’organisent autour d’une stratégie progressive : Chénier et Baudelaire mettent tout d’abord en évidence l’intensité du sentiment amoureux qui anime le poète ainsi que toutes les jouissances qu’elle peut procurer pour ensuite ternir ce dessein de perfection par l’expression du tiraillement auquel il se heurte malgré tout. L’omniprésence de cet amour est en effet illustrée dans le posthume « A Fanny » que l’on doit à Chénier qui dans un premier temps fait accéder la femme à une dimension sacrée de par la plénitude que sa présence apporte (première strophe). Nous retrouvons ensuite une métaphore désignant la souffrance provoquée par ce sentiment amoureux qui est assimilé à une blessure physique : le poète se compare à un faon meurtri par une « mortelle blessure » (vers 27). Quant au poème « Le rendez-vous perpétuel », on y retrouve deux anaphores significatives allant du vers 20 à 22 puis du vers 23 à 26, marquées par la répétition du mot « toujours » qui souligne l’attachement irrépressible du poète à sa muse. Nous devinons tout de même la mélancolie du poète véhiculée par le champ lexical de la tristesse : « sanglot,plainte… »

Quant aux deuxième et dernier textes, ils s’enregistrent tous deux dans une tonalité épidictique successivement exprimée par le biais de l’éloge puis du blâme de la femme, ce dernier détenant tout de même une place plus importante. « Causerie » illustre en ce sens ce paradoxe poignant, premièrement par l’expression de la beauté de la femme comparée à un « beau ciel d’automne clair et rose » (vers 1) puis à une bête féroce et machiavélique par l’évocation des caractéristiques assimilées à cette dernière, à savoir « la griffe » et « la dent féroce » (vers 5). Ce dessein est de plus souligné par la métaphore désignant le cœur du poète, effectivement comparé à un « lieu saccagé » (vers 6). Dernièrement, la mise en évidence de la perfidie de la femme passe également par l’évocation allégorique de son indifférence légendaire : « et tant d’endroits d’iceux mon cœur tâtant, n’en est sur toi volé quelque étincelle » (vers 13 et 14) face, cette fois-ci, à une poétesse. En effet, Louise Labbé nous fait part de ses déboires amoureux en soulignant dans un premier temps l’intensité de ce sentiment dévastateur qui la déchire par… jeconnaispaslenomdeceputaindeprocédé

En définitive, les quatre textes du corpus expriment tour à tour le conflit intérieur auxquels leurs auteurs sont confrontés par l’éloge puis le blâme successif du sentiment amoureux et de la femme qui en est l’objet.

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