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Corpus la lecture est ici montée sous un jour favorable ou pas ?

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Par   •  10 Octobre 2016  •  Commentaire de texte  •  2 065 Mots (9 Pages)  •  748 Vues

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                                          amour dangereux

1 L’intervention compliquée

1 août 2015        

3h30

Comme chaque jour, dans ma vie quotidienne, je pars dès l’aube rejoindre mon équipe. C’est au siège du Raid que je les retrouves. Je suis maintenant chef d’une équipe de cinq policiers. Notre unité est celle de coordination de la lutte antiterroristes (UCLAT) et autres services spécialisés. En gros notre équipe mène des opérations de filature, d’observation, de renseignement et d’arrestations d’individus ou de groupes susceptibles de se livrer à des actions terroristes sur le territoire français. Notre unité est principalement connue pour le dénouement de la prise d’otages au palais de justice de Nantes en 1985, et puis bien plus tard pour notre folle recherche des auteurs de la fusillade au siège de Charlie hebdo.

Ce matin-là, rien ne se passait d’anormal. Nous devions inspecter nos équipements, je me sentais comme un gosse à ce moment-là. Nous avons une tenue entièrement noir, avec un haut pare-balle. Deux couteux justes au-dessus de la ceinture afin de pouvoir les attraper rapidement. Sur le côté au niveau de la ceinture, telle l’épée  d’un chevalier, nous avons Beretta qui est notre arme de poing. Et en cas de déplacements « tendus » comme j’aime les appeler nous avons un Famas. Nous enchainons ensuite par notre échauffement physique habituel.

Après ça, Je décide d’inviter le sous-chef de mon équipe mais également mon fidèle  ami, Yann à déjeuner. Hors de notre siège pour une fois. Au moment de commander, Yann et moi entendons la sonnerie d’urgence de notre téléphone utilisé que dans des cas d’extrême gravité.

Merde !

Nous sautons dans notre voiture, une Bmw grise, une voiture banale que nous utilisions dans nos opérations de filatures. A toutes vitesse, nous approchons du parking de l’établissement et les autres membres de notre équipes nous firent signent de renter dans une fourgonnette. C’est le genre de fourgonnette que vois les adolescents dans les séries américaines, avec des ordinateurs et tout le matériel utile à notre intervention. Je demande à Matthieu, franc-jeu, de nous faire un topo rapide de la situation.

    -Qu’est ce qui se passe vieux ?

Matthieu me répond très sérieusement avec un regard sombre.

     -C’est Erickson, il vient d’être vu dans la planque que nous surveillons depuis des mois et l’état fait appel à nous.

Matthieu parlait évidement d’Erickson Clark. C’est un baron de la mafia Anglaise. Dans nos archives, la mafia Anglaise était connue pour être sans pitié et n’hésitait pas à mettre tous les moyens en œuvre pour arriver à ses fins. Nous surveillons Erickson depuis maintenant trois mois. Il avait pris pour otage une jeune femme. L’Etat français fait appel à nous pour libérer l’otage et attraper Erickson.

    -Matthieu, dis-nous en plus sur la planque et comment s’infiltrer.

Afin de détendre l’atmosphère, Yann ne put s’empêcher de sortir une de ses remarques pertinentes.

    -Depuis quand un plan a nous a déjà marcher ? On est des barbares, on fonce on explose tout on fait notre mission et c’est tout …

Je le regarde en souriant. Même si il n’a pas tort je préfère en savoir un maximum.

    -C’est grave ce qui se passe. Antoine, tu es le chef, concentre ton équipe s’il te plaît.

C’est impossible de calmer mon équipe. Pour faire notre métier il faut que nous soyons toujours sur les nerfs, à l’affut, nous sommes sous adrénaline constante.

    -Ca va Matthieu, poursuis s’il te plaît.

    -Ok Antoine, la planque est un appartement souterrain situé dans le centre de Bordeaux, il est décomposé en trois étages, un triplex. L’intérieure de cet appartement est moderne avec un seul escalier ce qui implique une formation 6 (la formation 6 est une formation que nous utilisons dans des lieux d’opérations étroits. Elle consiste à faire rentrer trois hommes dans le bâtiment en question et deux hommes en garde dehors). Il semblerait d’après les caméras thermiques placées que la fille est enfermée dans le troisième étage. Ah, et l’otage s’appelle Laure Duval, c’est la fille du patron de la DGSE.

Ah ces mots, tous les gars de mon équipe commencèrent à s’énervés. Il est vrai que les membres de la DGSE sont des agents secrets français, ils pourraient très bien intervenir seul ! Mais le faite que ce soit Erickson, un homme aussi dangereux, impliquait que ce soient des hommes ayant reçus une formation aussi complète que la nôtre qui interviennent.

Nous arrivons donc devant la planque. A une distance assez élevée pour que l’équipe d’Erickson ne nous détecte pas. Chacun pris son équipement d’opérations spéciales. Armés, nous mettons en place la formation 6 afin de pouvoir être le plus efficace possible. Nous entrons en cassant la porte d’entrée, tous les sens en alerte. J’ai été formé pour savoir à la seconde si la personne dans mon viseur est ennemie ou alliée. Yann, Fabrice et moi sommes dans le hall.

    -Antoine, on se fait canarder, j’ai eu le temps de les voir, ils sont cinq a droites et quatre à gauche.

    - Ok Yann, ne bouge pas.

Je me couvre avec le mur, je sors juste ma tête et mon Famas afin de leur tirer dessus. Je dis avec un grand sourire ;

    -Ok Yann, ils sont trois à droites, et deux à gauches.

Yann me fait une poignée de main me regarde dans yeux, je décèle de la peur et de l’excitation dans son regard. Et la seule chose qu’il arrive à me sortir dans cette situation critique.

    -Antoine, Fabrice, je vais faire une ouverture, prenez soin de vous les gars !

Non !

Yann a réussis à tuer tous les membres de l’équipe d’Erickson mais il a pris une balle dans le bas du ventre. Je cours vers mon ami, Fabrice va chercher la fille en haut.

    -Yann pourquoi t’as fait ça !

    -Désolé Antoine, la blessure a touché un point vital. C’est fini pour moi.

Je lui coupe la parole. En colère et très triste.

    -Tais-toi Yann ! Appuie sur ta blessure ! Ca va aller mon ami ! Reste avec moi !

   -Antoine, écoute moi, il ne reste pas beaucoup de temps ! Fabrice amène la fille dans la fourgonnette ! Antoine regarde-moi, j’ai récolté pendant un mois des infos sur Erickson, j’ai tout mis sur un disque dur, pour le trouver retourne aux endroits que seul toi et moi connaissons, a l’intérieur il y a de quoi buter cet enfoiré ! Perd pas de temps Antoine vas-y !

...

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