Corpus de textes sur le bonheur

Le corpus se compose de quatre extraits:

Tout d’abord, nous avons un extrait de Pensées, de Blaise Pascal en 1670. Ensuite, nous avons une fable Le philosophe scythe, de La Fontaine de 1693. Puis nous avons un poème Le Mondain, apparut en 1736 rédigé par Voltaire. Et enfin, nous avons un extrait de la Cinquième promenade dans les Rêveries du Promeneur solitaire de 1776 à 1778 qui a était écrit par Jean-Jacques Rousseau.

Tout d’abord, les auteurs des deux premiers textes appartiennent au 17e siècle, tandis que les auteurs des deux derniers appartiennent au 18e siècle. Ensuite, les genres d’écritures sont différents en effet les textes 1 et 4 sont écrits en prose alors que les textes 2 et 3 sont écrit en vers. Le premier texte est un extrait d’essai. Le deuxième texte est une fable, elle contient donc une morale. Le troisième texte est un poème et enfin le dernier texte est à la fois un récit autobiographique et une réflexion philosophique.

Voltaire est le seul auteur ici à faire dépendre le bonheur du matériel. Il dit :« Tout sert au luxe, aux plaisirs de ce monde » (l.20) et « Le superflu, chose très nécessaire » (l.22). Nous trouvons aussi le champ lexical du luxe : « l’age d’or » (l.2), « luxe » (l.9), « propreté », « goût »,

« ornement » (l.11) et une question argumentative à la dernière ligne

« Qu’auraient-ils pu connaître ? ». Il n’assimile pas le bonheur à la foi.

Cependant Voltaire a quelque points communs avec le dernier texte :

Les deux textes appartiennent au même siècle (18e siècle), dans les deux textes, il y a un regret « Regrettera qui veut le bon vieux temps » (l.1 de Voltaire) et « On ne m’a laissé que deux mois dans cette île, mais j’y aurais passé deux ans, deux siècles, et toute l’éternité sans m’y ennuyer un moment, » (l.20-22 de J.J Rousseau).

Par contre, Pascal, La Fontaine et Rousseau n’assimilent pas le bonheur au matériel. Pascal fait dépendre le bonheur de la foi « Et cependant depuis un si grand nombre d’années jamais personne, sans la foi, n’est arrivé à ce point où tous visent continuellement. ». Il utilise le présent de vérité générale

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