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Corpus classe de seconde : Comment l’aveu est-il représenté dans ces trois extraits ?

Étude de cas : Corpus classe de seconde : Comment l’aveu est-il représenté dans ces trois extraits ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Octobre 2018  •  Étude de cas  •  744 Mots (3 Pages)  •  2 001 Vues

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Le corpus qui nous est proposé comprend trois extraits de textes dont : Le Tartuffe qui est une comédie classique écrite par le dramaturge Molière au XVIIe siècle ; Phèdre qui est une tragédie classique composé en cinq actes composés d’alexandrins de Jean Racine ; et enfin Le Menteur qui est la dernière comédie baroque de Corneille. Chacun de ces trois extraits nous présentent l’aveu sous différents aspects. Comment l’aveu est-il représenté dans ces trois extraits ? Dans un premier temps, nous analyserons les différentes scènes d’aveu tandis que dans un deuxième temps, nous étudierons les stratégies de l’aveu.

Tout d’abord, l’aveu est une déclaration verbale ou écrite qui peut se traduire comme une confession. On constate que Le Tartuffe est une tirade, Phèdre est un monologue et Le Menteur est une stichomythie. Les écrivains ont adopté différentes manières d'abordé l’aveu. Pour commencer, Racine dans Phèdre décrit l'aveu de manière direct et passionné, il cherche à exprimer ses sentiments personnels en utilisant des figures de styles : “ Oui, Prince, je languis, je brûle pour Thésée” qui est une gradation qui exprime l'intensité des sentiments que Phèdre exprime envers Hippolyte, Racine est dans un registre lyrique. Molière présente l'aveu plutôt sous une forme de confession, en utilisant le langage amoureux : « charmants, autel, dévotion, sein, feu discret, aimée » et le langage religieux : “ ange, prières, âme”. En revanche chez Corneille dans Le Menteur, l’aveu est plus léger, c'est un pur mensonge pour échapper au mariage. Les répliques s'enchaînent très rapidement d'un interlocuteur à un autre. C’est la double énonciation. Il joue aussi avec les rimes pour former des alexandrins : « Je suis... Quoi ? Dans Poitiers, Parle donc, et te lève ». Les trois extraits emploient des techniques de versification, comme par exemple l'enjambement dans Phèdre : « Cette noble pudeur colorait son visage, Lorsque de notre Crète il traversa les flots ». Et puis dans Le Tartuffe : « Dès que j'en vis briller la splendeur plus qu'humaine, De mon intérieur vous fûtes souveraine ». Et enfin dans Le Menteur « Elle est de fort bon lieu ! mon père, et, pour son bien, S'il n'est du tout si grand que votre humeur souhaitée... »

Des allitérations sont présentées dans Le Tartuffe : « Et lorsqu'on vient à voir vos célestes appas ». Ces allitérations sont aussi présentées dans Phèdre « Qui va du dieu des morts déshonorer la couche ».

On peut remarquer un point commun entre ces 3 extraits, chacun de ses aveux est une confession intime envers leur bien-aimé, effectivement ils déclarent leurs flammes. Les éloges présentent leur bien-aimé comme une personne parfaite. Néanmoins ces éloges sont particuliers, les charmeurs n’avouent pas directement leur amour. Dans Le Tartuffe, la confession est à la fois dans un langage amoureux (propre à l’amour courtois) et le langage religieux. De plus, Tartuffe affirme que son amour provient de la beauté d’Elmire « Et si vous condamnez l’aveu que je vous fais, Vous devez vous en prendre à vos charmants attraits » « Dès que j’en vis briller la splendeur plus qu’humain, de mon intérieur vous fûtes souveraine ».

Néanmoins

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