Corpus, Marivaux, Ruy Blas, Edmond Rostand. Introduction.

Ce corpus est composé de trois textes, trois pièces de théâtre. La première œuvre est un extrait Les Fausses confidences écrit par Marivaux en 1737, la suivante se nomme Ruy Blas sorti en 1838 dont l’auteur est Vicor Hugo. Enfin nous avons Cyrano de Bergerac, publié en 1897 et rédigé par Edmond Rostand. Dans ces trois documents, la lettre occupe une place très importante et nous allons montrer le rôle qu’elle par la suite.

D’abord, du point de vue dramatique, on remarque dans l’extrait de Marivaux, qu’Araminte veut piéger Dorante (en lui faisant rédiger une lettre pour un autre de ses prétendants), afin qu’il puisse avouer les sentiments qu’il a pour elle. Nous pouvons certifier cela grâce à plusieurs apartés, « Il ne sait ce qu'il fait ; voyons si cela continuera. » ; « Il souffre, mais il ne dit mot. Est-ce qu'il ne parlera pas ? ». De cette façon, Araminte pense que Dorante lui déclarera sa flamme. Grâce à ces répliques, nous pouvons comprendre que Dorante est gêné, il est mal à l’aise et essaye de trouver des excuses pour ne pas écrire la lettre qu’Araminte lui demande d’écrire. Il est déçu et met une si mauvaise volonté qu'il ne trouve même pas le papier qui est devant lui pour écrire la lettre « Madame je ne trouve point de papier ». A la fin de l’extrait, ce dernier se sent très gêné et finis par l’avouer « Je me trouve pas bien Madame". Par la suite, Dans Ruy Blas, la lettre a pour rôle de montrer l'amour de la reine pour Ruy Blas « Puisque mon cœur subit une inflexible loi ». On remarque aussi que la lettre créé une agitation chez elle « Oh ! Sa lettre me brûle » ; « Aidez-moi ! ». Nous pouvons repérer de plus, plusieurs éléments qui connotent à la passion

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