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Corpus: M.Jouve, F.beigbeder, G.perec: en quoi le fonctionnement actuel de la société de consommation nous porte préjudice ?

Dissertation : Corpus: M.Jouve, F.beigbeder, G.perec: en quoi le fonctionnement actuel de la société de consommation nous porte préjudice ?. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  17 Décembre 2014  •  798 Mots (4 Pages)  •  2 953 Vues

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La société actuelle est régie par de nouvelles valeurs, de nouveaux rêves. A travers les documents du corpus nous nous demanderons en quoi le fonctionnement actuel de la société de consommation nous porte préjudice ? Je répondrais à cette question à travers deux axes, le premier, la publicité cette promesse de bonheur et de réussite sociale et le second, cette course à la réussite sociale souvent un échec conduit à la déception.

Dans un premier temps on s’aperçoit à travers l’extrait de l’œuvre de M.Jouve Communication, et l’extrait du roman 99Francs écrit par Frédéric Beigbeder que la publicité est liée aux rêves, elle s’en inspire en « empruntant aux rêves ses schémas et ses ingrédients » comme le dit M.Jouve, elle copie les rêves si bien dans le fond que dans la forme, le fond symbolisé par l’idéal qu’elle offre aux consommateurs et la forme par des réalisations pas toujours réalistes « il n’y a pas toujours souci de réalisme et de cohérence » comme le dit M.Jouve. La publicité vend du rêve pour vendre ces produits grâce à des symboles qui vont donner envie aux consommateurs Octave le héro du roman 99Francs nous parle de « ciel bleu », « nanas jamais moches », « bonheur parfait ». Toutes ces choses qui donnent envie et qui nous poussent à croire que l’accès au bonheur est possible lorsque que l’on consomme.

En effet le but premier de la publicité est de vendre des produits, des services et pour se faire elle utilise l’envie d’accomplissement des consommateurs. C’est ce qu’illustre Octave le publicitaire à travers sa phrase « Je dépense donc je suis ». Elle crée des besoins en attisant les vices de l’Homme qui sont les munitions des publicitaires comme le dit le personnage de Frédéric Beigbeder « il faut attiser la jalousie, la douleur, l’inassouvissement ». Ce constat nous amène à nous dire que les pratiques et le but final de la publicité sont loin de faire rêver et ne sont pas louables.

Et pour cause, la publicité n’est en aucun cas au service des consommateurs, loin de là. Elle peut même être comparée à une drogue pour les consommateurs qui dope l’envie et la création de besoin, c’est ce qui émane du monologue d’Octave « Je vous drogue à la nouveauté », mais ce processus n’est pas sans conséquence en effet l’affluence de nouveautés va conduire à démoder certains produits et créer sans cesse de nouveaux besoins, « toujours une nouvelle nouveauté pour faire vieillir la précédente ». La publicité ne souhaite pas le bonheur des gens et bien au contraire elle se nourrit de la frustration des consommateurs pour parvenir à ces fins.

Cette première partie nous a permit de voir en quoi la publicité nous promet le bonheur et la réussite en se servant des rêves des consommateurs. Voyons maintenant en quoi la course au bonheur par la consommation peut conduire à l’échec.

En effet l’envie de consommer, d’acquérir de nouveaux biens que crée la publicité peut conduire le consommateur à la frustration si elle n’est pas assouvie, et dans la plupart des cas elle ne le sera pas, c’est ce que met en évidence le discours d’Octave « Je suis le type […]qui vous fait rêver de choses que vous n’aurez jamais », cette idée est également véhiculée par Georges Perec qui

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