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Corpus: Flaubert, Zola, Maupassant

Mémoire : Corpus: Flaubert, Zola, Maupassant. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Décembre 2014  •  480 Mots (2 Pages)  •  909 Vues

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Le corpus est constitué d’extraits de récits du XIXème siècle : une nouvelle de Flaubert, Un

cœur simple, et deux romans, Au bonheur des dames et Bel-Ami de Zola et Maupassant.

Les trois auteurs, étroitement liés aux mouvements réaliste et naturaliste, évoquent des

personnages féminins, de condition sociale modeste, dans leur quotidien.

On peut alors se demander en quoi précisément ces femmes sont présentées de façon

réaliste.

Nous étudierons tout d’abord le choix d’un cadre quotidien, puis l’évocation de conditions

de travail difficiles, ensuite la description sans complaisance des personnages, enfin le souci du

détail concret.

Toutes trois apparaissent d’abord dans un cadre réaliste : leur univers quotidien. Le monde

de Félicité et de Denise tourne autour du travail. Flaubert énumère les activités de la servante qui

« faisait la cuisine […], cousait, lavait, repassait » et Zola évoque le métier de vendeuse. Quant à

Maupassant, il décrit une scène de genre : un repas de famille à la campagne.

De plus, l’évocation de leurs conditions de travail difficiles situe ces extraits dans un cadre

réaliste. Aussi deux des extraits mettent-ils en avant la longueur des journées de labeur par des

compléments de temps : Félicité travaille « dès l’aube », « jusqu’au soir », et Denis piétine « du

matin au soir ». Les deux femmes ont un faible salaire, Flaubert en précise le montant, Félicité

gagne « cent francs par an ». et Zola insiste sur le cruel « manque d’argent » de son héroïne. Pour

souligner les conséquences de la misère de Denise, l’auteur emploie une comparaison qui rapproche

les chaussures de la jeune vendeuse d’un instrument de torture. Il développe le champ lexical de la

souffrance à travers les verbes « crier », « souffrir » et les adjectifs « courbaturée », « meurtries,

enflés ». De même, le pluriel « les terribles fatigues du rayon » rend plus sensible la difficulté du

métier.

La plupart des personnages sont par ailleurs décrits sans complaisance car les auteurs

recherchent la vraisemblance. Mme Duroy apparaît comme une femme aigrie par la jalousie et les

difficultés de la vie. Flaubert compare Félicité à un automate, « une femme en bois », qui

« fonctionne » plus qu’elle ne vit.

Enfin, le soin qu’apporte chaque auteur à la description de détails concrets renforce la

vraisemblance

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